Le phénomène des zombis et la culture de mort



Depuis quelques dizaines d'années, nous assistons à un incroyable et soudain engouement pour les films et les séries tournants autour de la thématique des Zombis. Ces films apocalyptiques qui sonnent le glas d'une humanité en perdition, d'une nature profondément morbide, macabre, ultras-violents décrivent ni plus ni moins en substance, que la fin de notre civilisation ! Ce qui est tout de même pour le moins assez préoccupant, curieux et malsain...



Signe notable de l'ampleur que prend ce nouveau phénomène dans la société, il s'organise même maintenant, un peu partout, des "Zombie Walk". Il s'agit de marches de morts-vivants qui rencontrent un franc succès depuis quelques années. Dans ces défilés très spéciaux, les gens se piquent tellement au jeu, qu'ils n'hésitent pas à se grimer de la plus gore, repoussante, grand-guignolesque et sanguinolente façon...




De même, à l'approche d'Halloween, on voit maintenant fleurir, chaque année, des tenues de plus en plus effrayantes, certaines étant tout bonnement immondes et d'une repoussante laideur. Elles font, par exemple, référence à des personnages de psychopathes, tirés de films d'horreur gores à succès, comme Jason le tueur de "Vendredi 13", ou bien Michael Myers, le tueur du classique de l'horreur "Halloween" de John Carpenter, ou encore, "Freddy les griffes de la nuit". On peut aussi retrouver une panoplie complète du clown sadique et menaçant de "It".



De même, il est possible de s'affubler d'un des masques emblématique porté par certains des tueurs de "La purge". Il s'agit de quatre films particulièrement atroces et bientôt d'une série télévisuelle, car il faut croire que ce genre de spectacle et d'appel au chaos et à la violence la plus nihiliste semble malheureusement séduire des foules sans doute en mal de sensations fortes. Le principe hautement pervers et subversif de ces films est le suivant : pour faire face et juguler l'explosion tout-à-fait hors de contrôle de la criminalité et gérer le manque de place dans les prisons, les autorités laissent se perpétrer, à raison d'une nuit de chaos et d'anarchie dans l'année, tous les crimes pour réaliser une grande purge, un nettoyage en règle de la vermine. Toutes les atrocités deviennent alors licites, meurtres et règlements de comptes compris... Tout cela est très saint et participe à une véritable et ahurissante culture de mort.


Par ailleurs, on peut retrouver en vente libre, des accessoires repoussants, comme des pendentifs avec des morceaux de cadavres suspendus comme un trophée, des doigts sectionnés, des pénis sanguinolents, des morceaux de viscères...

On peut même commander des répliques réalistes de cadavres, écorchés vifs, abominablement mutilés avec des bras et des jambes arrachées. Une véritable boucherie, même pas fine et à peine croyable !










Au passage, il faut tout de même savoir qu'Halloween, n'est pas qu'une aimable fête bon enfant, où l'on distribue dans la joie et la bonne humeur quelques bonbons et friandises pour régaler les enfants... Pour certains, c'est aussi une des principales date du calendrier satanique, parmi les solstices et équinoxes, en rapport avec des événements d'ordre astronomiques. Un calendrier qui réclame visiblement de commettre les pires horreurs à des dates bien précises pour les croyants et pratiquants de cette religion. Tout y passe, sorcellerie, invocations, pratiques divinatoires, pratiques sexuelles en tous genres, orgies, sacrifices de sang, animaux ou même d'humains, tout cela en hommage au démon ! Que vous y croyez importe peu, ce qui compte c'est que certains y croient dur comme fer et agissent en conséquence !


Que cache ce curieux phénomène de la mode des zombis ?

Cela peut paraître insignifiant, amusant, un simple exutoire ludique et "fun" mais, que cela traduit-il de l'état d'esprit de notre société et de son inconscient collectif ?

Est-ce lié à un sentiment de profonde désespérance, une impression diffuse, mais tenace que nous sommes arrivés dans une impasse globale et dans une fin de civilisation ?

Ce qui est sûr, c'est qu'à travers la promotion de cette figure du Zombi, les élites cherchent probablement à se moquer ouvertement de nous... Ils nous considèrent et nous traitent d'ailleurs comme une masse de moutons décervelés !

L'un des premiers film du genre considéré comme un film culte, Zombi de Romero était une critique acerbe et féroce de notre société de consommation. Son action se déroulait d'ailleurs justement dans un centre commercial, où l'on voyait des Zombis déambuler, errer sans véritable but dans les allées des magasins.

La comparaison était fort pertinente, car il suffit pour s'en convaincre, de contempler le consternant spectacle de scènes d'émeutes entres consommateurs frénétiques s'élancer avec sauvagerie et fureur à l'assaut de quelques articles vendus aux rabais lors du premier jour des soldes... Ou bien encore, se livrer une féroce bataille pour la conquête de haute lutte d'un simple pot de Nutella, vendu au rabais à 2 euros au lieu de 4...

Il ne parait dès lors pas exagéré de parler de véritable Zombification de la société, du moins d'une partie de la population.

A un niveau plus métaphorique, le zombi peut aussi être interprété comme une figure de l'ordre ultra-libéral cannibale marchand, qui digère tout, et où c'est la loi et la survie du plus fort qui domine et écrase l'autre, qui prend le pas sur toute autre considération dans ce qui s’apparente à une guerre de tous contre tous. L'homme devient alors son propre prédateur.

En outre, la figure du zombi participe à un processus général de désacralisation et de chosification du vivant, où dans un renversement complet, la vie devient la mort et la mort devient la vie ! C'est le développement d'une véritable culture de la mort.

Des Hamburgers saveur chair humaine












Il existe un lien indéniable entre le thème des zombis et le cannibalisme, puisque l'une des caractéristiques principale de ces morts-vivants est de se repaître exclusivement de chair humaine !

Cela fait froid dans le dos, mais toujours dans cette folie très glauque de la mode des zombies, à Londres, certains ont eu le bon goût de proposer à leurs clients des hamburgers saveur "chair humaine". l'opération à été un franc succès puisque les amateurs de viande fraîche se sont bousculés pour dévorer ce sandwich très spécial et inspiré de la série "The Walking Dead". La recette de ce répugnant hamburger a été mise au point par le chef cuisinier James Thomlinson.

Pour concevoir une viande au goût de chair humaine, il s'est inspiré du témoignage d'un certain William Seabrook, explorateur et journaliste cannibale, occultiste et adepte de sorcellerie, qui dans son livre "Jungle Ways" a consigné ses expériences culinaires très particulières...

Celui-ci avait persuadé un étudiant en médecine de la Sorbonne de lui procurer un bout de chair prélevé sur un cadavre. Il décrivait ainsi son festin : « Cela ressemblait à de la bonne viande de veau bien développé, pas trop jeune mais pas encore un bœuf. C’était indubitablement comme cela, et cela ne ressemblait à aucune autre viande que j’aie déjà goûtée. C’était si proche d’une bonne pièce de veau à pleine maturité qu'à mon sens, aucune personne dotée d’un palais ordinaire et d’une sensibilité normale n’aurait pu faire la différence.»

Le premier livre de Seabrook, "The Magic Island" relate ses expériences à Haïti et son immersion dans la culture Vaudou, c'est le tout premier livre qui a popularisé la figure du Zombi. Il est des plus intéressant de savoir que Seabrook était un ami de l'occultiste anglais Aleister Crowley que l'on ne présente plus....

À l'automne 1919, Ils passèrent une semaine ensemble à sa ferme et ils écrivirent tous deux un livre traitant de sorcellerie, "Witchcraft: Its Power in the World Today" (La sorcellerie: sa puissance dans le monde aujourd'hui).
Crowley est décidément de tous les mauvais coup et il est stupéfiant de constater comment un seul homme peut avoir une telle emprise, une telle aura, un tel pouvoir de nuisance et d'influence auprès de tant de personnes, puisqu'il a aussi côtoyé le père de la psychanalyse Freud et le sexologue complètement tordu, dépravé et pervers Alfred Kinsey, qui est le père de la révolution sexuelle. Ce dernier s'était même rendu en pèlerinage à Cefalù en Italie, pour visiter la demeure de l'Abbaye de Thélème, le lieu de culte de son idole.

On pourra aussi remarquer de plus en plus de films d'horreur tournant également autour de la thématique du cannibalisme. Le premier du genre à lancer la tendance fut le classique " Massacre à la tronçonneuse" de Tobe Hooper datant de 1974 qui bénéficiera d'ailleurs d'un remake en 2003. Dans ce genre, on peut aussi évoquer le sulfureux Cannibal Holocaust, "Bad Taste" de Peter Jackson le futur réalisateur de la Trilogie du seigneur des anneaux, la série du "silence des agneaux" avec le terrifiant et célèbre Hannibal Lecter incarné avec gourmandise et raffinement dans le mal par Sir Anthony Hopkins et leurs suites "Hannibal", " Le Dragon Rouge" et "Hannibal, les origines du mal". Dans cette série de films, le tueur cannibal est clairement le personnage le plus fascinant et le centre de toute l'intrigue, il vole la vedette au reste de la distribution, les autres personnages paraissant bien falots. Dans un autre genre, on a aussi le western hivernal "Vorace", les thrillers "Détour mortel 1, 2, 3, 4, 5 et 6", "Le dernier monde cannibale", "Trouble every day", "La route", "Frontières", ou les récents "Green Inferno", "We are what we are" et "The Farm".

Les films de Zombis sont aussi légion. Ce genre fut inauguré en 1932 par le film "White Zombi", directement inspiré des travaux et récits de William Seabrook, avec l'acteur Bela Lugosi, qui avait aussi prêté ses traits pour incarner au cinéma le personnage de Dracula. Au passage, on pourra mettre en évidence une très grande proximité et parenté entre la figure du Zombi, et celle du vampire, une autre créature incontournable du cinéma d'horreur fantastique et de l'imaginaire populaire.

En effet, même si par rapport au Zombi, le vampire représente une figure beaucoup plus romantique, désenchantée, raffinée, sophistiquée, élitiste, gothique, tout comme ce dernier, il erre comme une âme en peine, à la frontière de la mort et de la vie... En outre, le vampire contamine ses victimes par sa morsure, là où le Zombi lui, peut aussi infecter sa victime en la mordant ou en la mangeant partiellement. Le vampire boit le sang, tandis que le Zombi se repaît de chaire fraîche humaine... En revanche, le vampire est un être nocturne là où le Zombi peut agir en plein jour. D'autre part, ils sont tous deux des formes dégradées et corrompues de l'humanité.
Autre point particulièrement intéressant à relever, il faut savoir que Bram Stoker, l'auteur qui a grandement popularisé le mythe du vampire, avec son fameux roman "Dracula", était par ailleurs un membre de la même société secrète occulte et initiatique que le mage Aleister Crowley, à savoir, la "Golden Dawn" ou "Aube Dorée". Ce qui fait que ces deux mythes, qui partagent de nombreuses similitudes, sont en fait dans leur genèse, intimement reliés à l'occultiste et sataniste Crowley !

Bram Stoker, pour construire son personnage mythique du comte vampire de son roman, s'est inspiré des légendes du folklore Slave, mais aussi de personnages historiques, tels que le sanguinaire Vlad Tepes dit l'empaleur, le prince de Valachie dont le surnom était Draculea, soit le fils du dragon. Réputé pour sa cruauté sans nul autre pareil, il avait pour coutume de systématiquement faire écorcher, bouillir, décapiter, aveugler, étrangler, pendre, brûler, frire, clouer, ensevelir vivant, mutiler et empaler tous ses adversaires et contradicteurs. L'autre principale inspiration de Bram Stoker fut la cruelle comtesse hongroise Elisabeth Bathory, l'une des plus célèbre meurtrière de l'histoire avec Gilles de Rais, le compagnon d'armes de Jeanne d'Arc. Cette dernière, dans sa quête éperdue de jouvence éternelle, avait à son actif des centaines de victimes de jeunes paysannes vierges, dont elle utilisait le sang pour se régénérer. Elle finira ses jours emmurée dans le château de Chachtice, après un retentissant procès.

Le personnage de Dracula, semblable à un ange déchu est en rupture et en révolte absolue contre son créateur, comme on peut le voir très clairement lors de la scène d'ouverture très baroque et flamboyante du "Dracula" de Francis Ford Coppola. Suite à la douleur causée par la perte de sa bien-aimée et fiancée Mina, qui le croyant mort sur le champ de bataille, venait tout juste de se suicider, on peut le voir renverser avec fureur un tabernacle contenant de l'eau bénite et repousser avec grande violence des moines tout en leur arrachant leur crucifix des mains. Puis, tel Longinus transperçant le Christ en croix avec sa lance, on peut le voir planter, ivre de rage et animé par une insondable haine son épée, directement dans le cœur d'une croix Chrétienne. Cette dernière se met symboliquement à saigner. Il recueille alors le sang s'épanchant dans un calice qu'il boit, comme pour sceller un pacte de sang avec les forces maléfiques. Dracula perd la foi, entre en rébellion et devient dès lors un personnage maudit, une âme définitivement perdue. On peut donc interpréter la morsure du vampire comme la corruption de l'âme, la damnation éternelle. De même, si le vampire ne peut plus contempler son reflet dans un miroir, c'est tout simplement qu'il a perdu son âme et que le regard est justement le reflet de l'âme...

Cette très intense scène inaugurale évoque fortement le mouvement des Rose-Croix, une des composante principale de la franc-maçonnerie, car son symbole est une croix frappée d'une rose rouge flamboyante en son centre. De même, on pourra remarquer que le mouvement de l'Aube Dorée, dont faisait justement parti Bram Stoker, comprend également cette même croix et cette rose en son centre !

Comme beaucoup de fictions, Dracula est donc une oeuvre profonde, avec plusieurs niveau de lecture, dont un ésotérique, uniquement accessible pour les initiés.

Pour en revenir aux films de Zombis, ce sont littéralement des dizaines et des dizaines de films qui depuis le premier du genre, "White Zombi", se succéderont dans les salles obscures de cinéma. Parmi les titres les plus notables, on peut citer, "La nuit des mort vivants", "Zombi", "Le jour des morts-vivants", "Le retour des morts vivants", l'armée des morts-vivants", "La nuit dévore le monde", "Les revenants", la série des "Resident Evil", "Une nuit en enfer", "World War Z", "Zombiland", "28 jours plus tard", "Chronique des morts", "Planète Terreur", "L'enfer des Zombis", etc.


En tout, ce ne sont pas moins d'une centaine de films qui tournent autour de cette thématique particulièrement peu ragoûtante et qui sont recensés sur le site d'Allocine ! On dirait bien que c'est une préoccupation majeure de cette industrie.



Dans cette affiche promotionnelle tirée du tout récent film d'horreur "The Farm", on pourra remarquer que cette scène est un détournement manifeste et particulièrement blasphématoire du dernier repas du Christ alors qu'il s'agit là d'un repas cannibale... Le Christ est parfaitement identifiable car il est représenté par un agneau.











Au niveau des jeux vidéos, même constat, c'est littéralement des dizaines de titres qui sont consacrés à la figure du Zombi avec des productions telles que "Day Gone", "Zombi U", "Dead Island", "Left for Dead", "Dying Light", "Dead Rising", la série des "Resident Evil", " The House of Dead", "Dead Rising", etc.


Vers la banalisation du cannibalisme ?

Aussi incroyable et dur à admettre que cela puisse paraître, il semble donc manifeste qu'il existe bel et bien une tendance et une volonté de fond cherchant à normaliser et banaliser cette abomination, ce crime de l'esprit humain que constitue le cannibalisme.

Et cela passe par différents canaux, le cinéma, les jeux, les romans, les bandes dessinées, mais aussi l'art et même tout dernièrement la presse.




Dans le monde de l'art branché de la Jet Set New-yorkaise, on peut ainsi retrouver une certaine artiste serbe, Marina Abramovitch, qui se livre à des performances extrêmes, des "Happening" très poussés sur son propre corps.

Elle cherche ainsi à repousser toujours plus loins les limites de ce que peut endurer et s'infliger le corps humain en terme de souffrances. Elle explore sans cesse les frontières du potentiel physique et mental, le pouvoir de l'esprit humain.

Elle se consacre et se livre entièrement pour son art, corps et âme, si j'ose dire, puisqu'elle n'a pas hésité, entre autres réjouissances, à se laisser agresser sexuellement par le public, à s'auto-lacérer, à se flageller, à se scarifier un pentagramme à même le ventre, à congeler son corps sur des blocs de glace ou encore, à prendre des produits psycho-actifs et de contrôle, qui lui ont causé des pertes de connaissance !

Ces œuvres ayant pour matière première et support le corps de l'artiste ont d'ailleurs, de toute évidence, bien plus à voir avec des rituels et des pratiques occultes, qu'avec une simple performance d'ordre artistique... On peut littéralement parler de satanisme décomplexé s'affichant au grand jour, sous couvert d'art. Il suffit en effet d'utiliser le fort commode label certifié "Art", pour que toutes les pires transgressions deviennent licites, voir même soient louées par de dithyrambiques critiques, s'écriant avec enthousiasme au coup de génie, tout en saluant la folle audace et l'incroyable originalité de l'artiste...

L'artiste confie ainsi, au sujet de sa démarche : « si le rituel est exécuté dans une galerie d’art, c’est simplement de l’art, mais si le rituel est exécuté en privé, alors il représente une cérémonie spirituelle intime. »

Marina Abramovic est une grande amie de chanteurs au succès international retentissant, tels que Jay Z, ou bien Lady Gaga, dont elle serait d'ailleurs la principale source d'inspiration artistique, ce qui est fort probable, étant donné la grande laideur de ses clips.

Marina est aussi très complice de l'acteur James Franco, un proche du réalisateur underground Kenneth Anger, considéré comme culte dans certains milieux. Franco à réalisé un clip musical vidéo "Love in the Old Days" avec Anger en guest-star et maître de cérémonie, qui s'apparente plus à un rituel qu'autre chose. Anger fut un ami très proche de Anton Lavey, le fondateur de l'église de Satan dont il sera un membre actif. Il s'est aussi fait tatouer un superbe "Lucifer" écrit en toutes lettres sur tout le poitrail et dont il semble très fier ! Il fut également le réalisateur du film underground "Lucifer Rising", soit l'ascension de Lucifer.

Le point commun entre tous ces personnages, outre leur satanisme assumé étant qu'ils partagent tous une véritable passion et une fascination commune pour le ténébreux mage occultiste Aleister Crowley, dont on peut dire qu'on retrouve décidément la marque un peu partout dans la culture populaire...

Dans une vidéo des plus sordide de "happening artistique", on peut aussi voir notre sorcière bien-aimée Marina effectuer un rituel dit de "spirit cooking", où elle asperge avec une mixture infâme et des hectolitres de sang, une sorte de poupée vaudou !

Elle décrit de la manière suivante la composition de sa recette : du sang, du lait maternel et du sperme frais !

En outre, Marina organise aussi des repas baptisés de "Spirit Cooking" très douteux et glauques, où de prestigieux convives issus du gratin du tout Hollywood se réunissent autour d'un simulacre de dîner cannibale. Des reproductions réalistes de corps humains en gâteau sont alors découpées, avec un gros couteau de boucher, avant d'êtres dégustés en plat principal.

En juin 2015, on pouvait aussi voir Marina en compagnie de Lady Gaga s'apprêter à manger une poupée très réaliste en gâteau baignant dans une sanguinolente sauce rouge .




 




Ce genre de gâteau, incroyablement sordide et répugnant semble d'ailleurs faire quelques émules, puisqu'une certaine Katherine Dey réalise elle aussi des gâteaux hyper-réalistes, présentant des fœtus morts, des têtes coupées, des sexes mutilés, des morceaux de cerveaux coupés ou encore de cœurs humains... Bon appétit, bien sûr. Miam, miam !









Par ailleurs dans le cadre de la téléréalité Néerlandaise, dans une émission du groupe ENDEMOL, deux animateurs, Dennis Storme et Valerio Zeno, se sont livrés à une expérience cannibale sous couvert de pseudo science, en mangeant chacun un petit bout de chaire de la taille d'un raisin sec, prélevé au préalable chez l'un et l'autre par un chirurgien.

Au niveau musical, on a eu un clip cannibale de Katy Perry, "Bon appétit". Ce clip est censé être une dénonciation féministe de l'exploitation de la femme objet. Il peut être permis d'en douter... On peut y voir la chanteuse, après avoir été cuisinée, malaxée, enfarinée, mijotée, assaisonnée et préparée, s'apprêter à être consommée en plat de résistance par des rappeurs attablés et affamés, avant de retourner in extremis la situation à son avantage et de finir par les manger à leur tour.

D'autre part, tout récemment, dans la presse suédoise, on a aussi eu le droit à la sortie d'un scientifique, un certain Magnus Soderlund, professeur de sciences comportementales appliquées, qui suggère, ni plus ni moins que de lever le grand tabou du cannibalisme, pour commencer à envisager de manger des humains, comme forme de geste écologique ultime afin de sauver la planète et faire face au problème du réchauffement climatique, un peu à l'image du classique film "Soleil Vert" de Richard Fleisher, où les petits vieux sont recyclés en aliment, sous la forme de tablettes carrées fabriqués par l'usine Soylent. Voilà une proposition qui devrait au moins grandement faire plaisir à Greta Thunberg !
Même les universités s'y mettent maintenant, en apportant leur caution de sérieux scientifique, comme l’université de Warwick qui a cru bon d'organiser une curieuse conférence, qui ne manquait décidément pas de mordant, intitulée "Bites here and there", soit "Mordre ça et là" et avec pour sous-titre, "Le cannibalisme, au sens propre et figuré, dans toutes les disciplines". La conférence portait sur le cannibalisme et l'anthropocentrisme. Il était question de cannibalisme éthique et d'arriver à percevoir en "l’autre, de la viande", ou bien encore de l'identification et de la distinction entre la raison noble et la plus basse dans la pratique du cannibalisme", ou encore d'une "approche éthique de l’alimentation".

Bref, de la pure folie !

Mais ce n'est pas tout, puisque dans le journal "Newsweek", on s'étonne que le cannibalisme demeure toujours une question aussi taboue pour les hommes, car pourtant au sein de la nature et dans le reigne animal, de très nombreuses espèces se mangent entre-elles !

https://www.newsweek.com/cannibalism-animal-kingdom-ultimate-taboo-humans-1455287


La drogue du Krokodill, quand les Zombis sortent des écrans de cinéma pour envahir la vraie vie



Tout cela est encore plus inquiétant, lorsque l'on découvre que depuis quelques années se répand à toute vitesse une drogue très bon marché, trois fois plus abordable que l'héroïne, mais bien plus redoutable !

Cette drogue abominable, dite du "Krokodil" ou des  "Sels de bain", fait des ravages, surtout sur le marché Russe, mais gagne du terrain un peu partout. Elle rend ses consommateurs littéralement déchaînés, fous furieux, elle décuple leur agressivité, leur force physique et en rend même certains littéralement cannibales ! Elle s'attaque aussi à leur peau, créant d'affreuses et terribles nécroses qui ont l'apparence du cuir des crocodiles d'où le nom de cette horreur.

Les vidéos qui circulent sur la toile de personnes atteintes par ce fléau sont vraiment spectaculaires, terrifiantes et  sidérantes ! Les victimes se comportent comme de véritables zombis, assoiffés de sang, ils ont l'air de possédés... Sauf qu'il ne s'agit plus ici d'un simple film, mais d'une bien triste réalité ! La réalité semblant avoir ici rejoint la fiction de la plus effroyable des manières…





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