Macron, le tragédien qui nous conduisait au désastre

Macron, le tragédien qui nous conduisait au désastre




Macron,

Depuis deux ans, VOUS nous servez une bien mauvaise pièce, une tragédie aussi burlesque que cruelle, digne du “Docteur Knock”, du “Malade imaginaire”, des “Fourberies du vil pantin”, du “Tartuffe qui nous prenait pour des truffes” ou du “Bourgeois qui n’avait décidément rien d’un gentilhomme”. Mais malgré vos efforts sans cesse renouvelés pour nous déclamer tout votre baratin, et toutes vos répétitions en loges, vous n’êtes pas près de décrocher “le Molière” pour votre interprétation de petit diablotin cabotin jaillissant de sa boîte de Pandore pleine de malices.

En tant que petit histrion, votre plus belle prestation que l’on peut tout de même saluer pour son audace et sa “bouleversante” performance, reste encore sans doute votre irruption dans un centre d’hébergement pour SDF, volant tel un charitable chevalier blanc au chevet de la misère sociale. Un exercice de style et de minaude de haute volée culminant dans un épisode de maraude, aux antipodes de votre mode de vie et relevant donc de la plus parfaite fraude.  Le temps de quelques larmoyants clichés pris à la dérobée avec une spontanéité toute calculée pour le compte de la Mimi, votre marchande de sable et fournisseuse officielle de belles histoires pour endormir les peuples, vous vous êtes, pour mieux vous imprégner du rôle, donner plus d’épaisseur et de crédibilité à cette improbable séquence, grimé en populo, enfilant pour l’occasion en guise d’accessoire, un jeans et une veste en cuir.  Histoire de parfaire l’illusion, vous avez alors agité au vent quelques généreux effets de manches, promettant des solutions d’hébergement rapides et des aides juridiques à l’attention de ces pauvres miséreux, parce qu’après tout, ça ne mange pas de pain et que les belles promesses n’engagent que ceux qui les croient… Deux ans plus tard, votre gouvernement retournait sa veste et décidait la suppression de 57 millions de budget dans les structures des CHRS.  Un vrai rôle de composition donc, digne de l’Actor Studio, qui rivalise de cynisme et de démagogie avec celui de votre prédécesseur François Hollande, déclamant avec une conviction qui relève de la pièce à conviction qu’il avait pour ennemi juré la haute finance.

Non décidément, VOUS n'en avez pas finit de nous surprendre, tour à tour, Rocky Balboa, Pilote de chasse, fromager, marin ou prolétaire, tel un caméléon vous travestissez toujours la vérité, donnant au mensonge mille et un visages.

VOUS qui vous mettez désespérément en scène pour vous donner un semblant de prestance et de consistance, prenant la pose sous le feu des projecteurs avec vos clichés d'impostures, vos photos Noir et Blanc volées, mais ultra-travaillées visant à soutenir sans nuances votre propagande. Qui pensez-vous encore abuser en organisant cette grotesque pantomime, où affublé de votre barbe de trois jour, de votre plus sombre regard et de votre poing crispé, vous mimez une mine de circonstance des plus tragiques, adoptant jusqu'à la caricature la posture d’un penseur ou d’un grand homme tourmenté qui s'apprêterait de par sa stature à marquer de son indélébile empreinte l’histoire avec un grand H ? Mais sachez bien que vous aurez beau, avec vos faux airs de faussaire, singer comme un cochon de tricheur, en vulgaire imposteur, le grand John Fitzgerald Kennedy lors de la crise des missiles Cubains, ou prendre à quatre heures du matin la pose du penseur de Rodin...  Que nenni, tenez-le vous pour dit, VOUS ne resterez qu'un simple gredin, qu'un petit tâcheron et n’incarnerez à jamais que le vertige du vide et de l’insondable néant.

Sous les objectifs de votre photographe attitrée, Soazig de la Moissonnière, qui pour le coup faisait une bien mauvaise récolte de clichés, vous avez encore récidivé, sombrant définitivement dans le grotesque en enfilant cette fois-ci un sweetshirt à l'effigie du Commando parachutiste de l'air no 10, le CPA10. Comme si vous étiez retranché dans votre quartier général et que la capitale était plongée sous le déluge du feu des bombes russes... Où comment jouer au guerrier et au stratège depuis son palais, comme un gamin immature sans plomb dans la tête jouerait un peu trop avec ses petit soldats ou aurait la gueule de bois après avoir abusé toute la nuit devant sa PlayStation de sessions de Call of Duty. Mais l'exercice du pouvoir ne se résume pas à une simulation.


Il faut bien dire que misère des misères, VOUS êtes coutumier de ce genre d'obscène mise en scène de votre petite personne, puisqu'à l'occasion du traditionnel défilé national du 14 juillet, vous aviez aussi fier qu'Artaban, tel un patibulaire chef de guerre, fronçant le sourcil et bombant le torse avec un faux air des plus féroce, une allure virile des plus stérile, défilé devant vos troupes en nous en faisant tout un char, alors que vous n'avez même pas passé votre service militaire... On peut dire que vous ne manquez pas d'air ! De même, 

VOUS avez sans nul doute propulsé la propagande et le culte idolâtre de la personnalité à son Zénith, à ses plus hauts sommets en revêtant une combinaison d'aviateur de chasse en prenant l'attitude héroïque et glamour d'un Tom Cruise dans Top Gun. De la haute voltige dans l'imposture et le mirage de la politique spectacle, comme toujours. 

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