Idéologie et propagande
Nous sommes aussi dans une société très Orwellienne car, la propagande à envahie toutes les sphères et domaines de la société et même, de la vie intime.
Elle est omniprésente dans la propagande du marketing avec ses incessantes et envahissantes publicités (la première forme de propagande), mais aussi dans la propagande idéologique, véhiculée elle par les médias et dans la culture de masse (théorie du genre, mondialisme, néo libéralisme, aspect totalement libertaire des mœurs, etc). La propagande politique est elle aussi, de plus en plus calquée sur les modalités et le style de la publicité commerciale, avec une communication très visuelle, agressive, et spectaculaire, accompagnée de slogans courts et de messages percutants, simples et efficaces, mais très superficiels, sans jamais développer le fond des choses... En gros, ils nous vendent, à peu de choses prêt, les hommes politiques, comme de vulgaires paquets de lessive. A ce titre, l'ascension fulgurante de Macron en est la parfaite démonstration !
La fabrique de l'opinion et du consentement
Dans son livre de 1922, Public Opinion, Walter Lippmann étudie la manipulation de l'opinion publique. Selon lui, pour « mener à bien une propagande, il doit y avoir une barrière entre le public et les évènements. » La démocratie a vu la naissance d'une nouvelle forme de propagande, la fabrique du consentement, qui s'appuie sur les recherches en psychologie, associées aux moyens de communication modernes. Les médias et la propagande sont des outils aux mains des élites, pour diriger le public par le conditionnement, sans aucune contrainte physique. Dans la mentalité des élites, le public n'est pas assez éclairé et compétent pour prendre des décisions importantes de par lui-même, il doit être conduit dans ses choix, pour son propre bien, selon une sorte de despotisme éclairé. Pour ses élites, le peuple est une masse informe, irrationnelle, stupide et ignorante, qui doit être conduite comme un vulgaire troupeau par son berger éclairé. Walter Lippmann est très représentatif de cette mentalité élitiste, car il fait parti des pères fondateurs du CFR, le Conseil des Affaires Étrangères, un puissant cénacle mondialiste, le groupe de réflexion le plus puissant au monde en matière de politique étrangère. En règle générale, les élites ont besoin de recourir à de la propagande, quand il s'agit de promouvoir une idée, une opinion, une idéologie ou une doctrine qui ne va pas de soi, qui s'oppose à la logique, à la vérité, à l'ordre naturel des choses, ou aux intérêts bien compris de la cible visée qu'ils cherchent à influencer ou endoctriner. Les médias ont pris une importance et une influence considérable dans la fabrication de l'opinion publique. Sur tous les grands sujets, Ils parlent d'une voix quasi monolithique, dans un consensus implicite. Ils se placent toujours du côté de ce qu'ils présentent comme être la vérité, dans le camp des saints, dans celui du bien opposé à celui du mal, là où ils devraient pourtant assurer en toute neutralité, une grande diversité d’opinion. Ils nous dictent leur pensée unique pré-formatée, par le biais de leurs émissions de télécran, toujours soigneusement orientées, où de petits commissaires politiques, déguisés en animateurs de variétés, se chargent lors de procès médiatiques staliniens, de tuer et d’étouffer dans l’œuf, toute pensée un peu dissidente ne rentrant pas dans le cadre et n'allant pas dans le sens de ce système mondialiste ultra libéral. Notre mode de vie, mais aussi notre façon de penser, nos valeurs et notre système de représentations sont constamment orientés, modelés par toutes ces publicités, ces émissions de variétés, de téléréalité, par les dernières tendances mise en avant sur YouTube, le cinéma, les jeux vidéo ou les séries TV… Le tout formant une véritable matrice globale de contrôle des individus.
Les dégâts des propagandes idéologiques
Le système met en avant et promeut activement des idéologies proprement aberrantes, souvent contre-intuitives, s'opposant parfois à la nature même des choses, à la morale, à la logique la plus élémentaire ou qui entrent même en parfaite contradiction avec les intérêts bien compris des gens qui les défendent ! Ce qui fait aussi penser au principe de la "Double Pensée" développé par Georges Orwell dans 1984 et qui consiste à croire fermement en la vérité de deux propositions parfaitement contradictoires, qui s'annulent mutuellement. Ce mode de penser qui consiste à « connaître et ne pas connaître, en pleine conscience et avec une absolue bonne foi, émettre des mensonges soigneusement agencés. Retenir simultanément deux opinions qui s'annulent, alors qu'on les sait contradictoires et croire à toutes les deux... Persuader consciemment l'inconscient, puis devenir inconscient de l'acte d'hypnose que on vient de perpétrer.» On arrive alors quelquefois à un tel niveau de propagande, de matraquage idéologique et d'abrutissement généralisé, qu'on peut observer et constater, au quotidien, chez nos contemporains, des comportements ubuesques de plus en plus irrationnels.
On peut évoquer le cas certains Vegans, ces défenseurs acharnés de la cause animale qui, pour sensibiliser l'opinion publique à la souffrance animale, n'hésitent pas à se faire marquer à vif et au fer rouge, un numéro de série sur la peau, comme les éleveurs le pratiquent sur leur bétail ! Ou encore, à s'en prendre violemment à des boucheries, à agresser des bouchers ou à leur clientèle. Si la cause de la souffrance animale est des plus noble et louable, les moyens pour la défendre sont eux, parfaitement stupides et contre-productif de par leur mode d'action extrême. Autre aberration et dérive de la cause animale, de plus en plus de militants ont tendance à placer au même niveau l'humain et l'animal, comme une députée animaliste qui avoue en répondant à la question « un enfant et un chien traverse tandis qu'une voiture passe qui sauvez-vous, en sachant que vous ne pouvez en sauver qu'un ? » hésiter entre sauver un animal en danger ou un humain en danger ! Soit un comportement criminel dénué d'humanité et un cas de figure de non assistance à personne en danger caractérisé ;
On peut aussi parler de groupes de militantes féministes, les Femens, véritables harpies des temps modernes, qui déboulent dans l'espace public telles de vraies furies, tous seins à l'air voir totalement dénudées, pour défendre brutalement, avec fracas et violence les droits des femmes, tout en proposant une image profondément avilissante et en salissant ces dernières en faisant la démonstration d'un degré de vulgarité inouï. De bien drôles d'ambassadrices pour la gente féminine…. ;
Ou bien, ces fervents militants du mariage homosexuel, qui sont dans le même temps ultra critiques vis-à-vis de l'institution du mariage traditionnel, qui serait un affreux asservissement pour la femme tout en étant une libération pour les couples homos;
Ou bien, ces "progressistes autoproclamés", défenseurs acharnés de la vie, farouchements opposés à la peine de mort (à titre personnel, je le suis également), ou qui défendent de toutes leurs forces la vie espèces vivantes et des plantes, mais qui ne sont pas dérangés le moins du monde par les avortements de masse, même ceux effectués par pure convenance. Un geste pourtant en soi, loin d'être anodin, ne serait ce que d'un point de vue psychologique pour la maman... Ce qui revient à être contre la peine de mort d'un coupable avéré, mais résolument pour la peine de mort d'un parfait innocent. Il s'agit là d'une lourde contradiction, qui ne semble gêner personne, bien au contraire ! Pourtant, pour ce qui est des criminels, il faut savoir, qu'avec les moyens modernes d'expertise dont dispose la police scientifique, les erreurs judiciaires sont presques rendues impossibles. Et pour ce qui est des bébés, l'embryon fécondé est de facto un être humain en devenir, qui comprend déjà toutes les potentialités de la personne en devenir ! Au cours de son développement, le fœtus est déjà capable de sentiments et d'émotions comme la peur, il n'est pas coupé du monde extérieur et développe déjà une relation intime et de riches interaction avec sa mère, il est sensible aux sons extérieurs ou au contacts… Au sujet des avortements, on peut parler de véritable dérive de cette pratique, que n'aurait certainement pas cautionné Simone Veil, dont l'esprit de la loi visait à l'époque de sa promulgation avant tout à répondre à des situations de détresse absolue. Le rapporteur de la loi déclarait ainsi : « Je le dis avec toute ma conviction, l'avortement doit rester l'exception, l'ultime recours pour des situations sans issue. » On est bien à des années lumières de cette conception dans la pratique actuelle… On est ainsi passé d'une volonté de soutenir les femmes en totale situation de détresse, à vouloir assurer une sexualité indépendante de la reproduction, pour passer plus tard à une sexualité complètement débridée et frénétique. On a mis en avant le droit des femmes à disposer et jouir de leur corps comme bon leur semblait, soit mais que fait-on du droit du bébé à disposer du sien ? Dans notre société, les avortements se pratiquent maintenant à échelle industrielle, soit 220 000 actes par an et donc, 8 millions d'enfants non nés depuis la loi Veil. L'avortement est maintenant utilisé comme un moyen de contraception à part entière. Il est remboursé par la sécurité sociale, contrairement aux autres moyens de contraception. Il fait même l'objet d'une politique publique de priorité nationale, ce qui est des plus choquant ! En outre, on recule toujours plus loin le moment où l'avortement est autorisé à être pratiqué (9 mois aux États-Unis...), même à un stade très avancé dans le développement du fœtus. Certains pro-avortements forcenés commencent même à parler ouvertement "d'avortement post-natal" et plaident tout simplement pour le droit de supprimer des nouveau-nés, de la même manière que l’on peut avorter, autant appeler un chat, un chat et parler sans détour de meurtre... Ainsi, dans le journal de référence sérieux sur l'éthique scientifique "Journal of Medical Ethics" deux chercheurs en bioéthique, Francesca Minerva de l’Université de Melbourne et Alberto Giubilini, de l’Université de Milan affirment que « le droit de tuer un nouveau-né devrait être éthiquement permis dans toutes les mêmes circonstances que l’est l’avortement. Ces circonstances incluent les cas où les nouveau-nés (…) peuvent être un risque pour le bien-être de sa famille ». Par ailleurs, paradoxalement, alors que d'un côté se pratique cette politique d'avortement banalisée d'une ampleur massive, que l'on avorte par tous les moyens mis à disposition, d'un autre côté, on garantit un droit à l'enfant et on développe tout une série de techniques pour procréer artificiellement, PMA, GPA, exogenese. Où est la logique, la cohérence et la morale élémentaire dans toute cette affaire ?;
Ou bien, ces bobos écolos qui sont d'acharnés alter-mondialistes, mais mondialistes tout de même, alors que la mondialisation est bien le premier facteur de dégradation de la planète et que seule une consommation locale et raisonnée en circuits courts constitue une alternative et une solution viable pour la sauvegarde l'environnement ;
Ces "Ginks" ("Green Inclination, No Kids"), forme d'écologistes ultimes, radicaux et jusqu'au-boutistes, qui au nom de la préservation de la planète, choisissent tout simplement de ne plus faire d'enfants ! Ce qui revient à sacrifier l'espèce, pour assurer sa sauvegarde... L’auteure du manifeste de ce groupe, Lisa Hymas, se réfère à un rapport selon lequel le meilleur moyen de venir à bout du réchauffement climatique serait de réduire la population mondiale à 500 millions de personnes d’ici 2050. Ce qui recoupe parfaitement les volontés eugénistes et malthusiennes si chères à nos élites... Dans le même esprit, Antoine Buéno, chargé de mission au Sénat, écrivain et chroniqueur a écrit un roman "Permis de procréer" qui propose, ni plus, ni moins de limiter et d'encadrer le droit de procréer pour limiter les naissances comme solution radicale pour sauver la planète. Autant dire qu'il faudra sans doute montrer patte blanche pour se voir accorder ce droit à la parentalité. C'est la remise en cause d'un de nos droits fondamentaux qui se dessine à l'horizon. Il s'agit bien là un projet de nature profondément totalitaire et liberticide qui avance sous couvert d'écologie et de responsabilisation... ;
Ou encore, ces "No borders" militants des plus virulents, qui sont fermement opposées à toute forme de protectionnisme et qui, dans le même temps, déplorent un chômage endémique, des délocalisations en masse, une précarité toujours plus grande et la pauvreté endémique… Ces militants luttent avec grande virulence, au nom de la lutte antifasciste, tout en se conduisant comme de parfaits petits fascistes, ne supportant la moindre contradiction et refusant systématiquement tout débat contradictoire. Ils sont pour l'ouverture des frontières mais pour la fermeture du débat ;
Et j'en passe et des meilleures… Le plus incroyable, c'est que ce genre d'individus, ont même souvent élevé leurs contradictions au rang de dogmes intouchables et les défendent avec agressivité et violence. Mais, comme le disait avec esprit Bossuet : « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. »
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