La cérémonie du Gothard, cérémonie artistique, ou rituel occulte ?





En 2016, la cérémonie pour l'inauguration du tunnel ferroviaire du Saint-Gothard en suisse fut absolument surréaliste et a plongé nombre de spectateurs et de médias dans des abîmes de perplexité, tout en suscitant un profond sentiment de malaise. Attardons-nous longuement à décrypter cet événement médiatique et hautement symbolique.

Cette cérémonie marque la finalisation du colossal projet de tunnel de base du Saint-Gothard, dont la mise en œuvre aura durée plus de 17 ans ! Il mesure plus de 57 km et aura coûté la bagatelle de 11 milliards d'euros, ce qui en fait le tunnel le plus long et le plus cher de toute l'histoire du monde ! Il s'agit également du tunnel le plus enfoui au monde, puisque sa couverture de roche atteint 2 450 mètres de hauteur. C'est un tunnel ferroviaire bi-tube, qui passe sous le massif du Saint-Gothard, en Suisse et relie Erstfeld dans le canton d'Uri à Bodio dans le canton du Tessin.

L'ouverture de ce tunnel aura donné lieu à un incroyable spectacle d'inauguration, complètement incongru et démentiel, signé par le chorégraphe allemand Volker Hesse. Un moment «hors de ce monde» qui figurera probablement parmi les 10 cérémonies d'ouverture les plus étranges de tous les temps... Ce spectacle peut se résumer à une procession des plus inquiétantes, avec une omniprésente dimension occulte et Apocalyptique, totalement explicite et parfaitement décomplexée ! Tous nos braves dirigeants, dignitaires et notables européens de l'époque, de la chancelière allemande Angela Merkel, au Chef de l'État français François Hollande, en passant par le Premier ministre italien Matteo Renzi, se sont alors pressés pour venir inaugurer en grande pompe ce tunnel et assister à ce spectacle particulièrement repoussant, glauque et décadent !

Déroulement de l'inauguration

La mise en scène se déroulait en deux volets, en deux actes bien distincts, de part et d'autre du tunnel :

L'un prenant place au fond du tunnel, dans les entrailles de l'infra-monde et symbolisant le côté ésotérique, les forces souterraines et occultes qui président aux destinées du monde.

L'autre se déroulant en plein air, à la lumière du grand jour, symbolisant le dévoilement, l'incarnation et la prise de contrôle du mal dans le monde.

Commençons notre analyse par l'évocation de la partie souterraine du spectacle.

Cette séquence s'ouvre par le passage d'une diligence et de son coché, qui traversent rapidement la scène et qui est une brève évocation du passé. En effet, le col était ainsi franchi à l'époque, lorsqu'il n'y avait encore aucune voie ferrée disponible pour le faire.
Puis, nous faisons un grand bond en avant, un saut dans le temps,  avec la venue de toute une procession de travailleurs esclaves, laborieux et déshumanisés, réduits à l'état de zombis aux regards éteints, avançant machinalement, comme hypnotisés au rythme cadencé de percussions de tambours. Il s'agit sans  nul doute ici d'une représentation des travailleurs qui auront œuvré à l'élaboration de ce colossal projet de tunnel. Cette scène n'est pas sans rappeler les masses déshumanisées de travailleurs laborieux décrites dans le bijou de l'expressionnisme allemand qu'est "Metropolis" de Fritz Lang. Dans ce film visionnaire, ces derniers sont littéralement sacrifiés sur l'autel de "Moloch", représenté par une énorme machine mécanique. Les ouvriers sont alors jetés vivants dans l'infernale gueule du monstre de fer. C'est ici un parallèle très intéressant à établir avec cette cérémonie du Gothard, car ce film culte a aussi en toile de fond pour thématique "l'Apocalypse" et le satanisme.

Quantité négligeables, il faut croire que ces ouvriers peuvent êtres aisément sacrifiés, sans le moindre état d'âme, comme on pourra le voir tout au long de la cérémonie, puisqu'on les retrouvera à plusieurs reprises, identifiables à leurs tenues de travaux orange, dans des postures, comme laissés pour morts. Il faut savoir qu'au cours de la réalisation de cet ouvrage technique, il se trouve justement que pas moins de neuf ouvriers auront malheureusement trouvé la mort dans de tragiques circonstances.

Si cette entrée en matière est déjà particulièrement étrange et malsaine, nous ne sommes de loin pas au bout de nos surprises, puisque la suite nous présente des simulacres de sacrifices humains, avec des corps inertes et bringuebalants suspendus à des chaînes, mais aussi des scènes d'orgies sexuelles et de fornication débridées, dignes des plus belles heures de la fin décadente de l'Empire romain avec ses bacchanales ! Que peuvent bien venir faire de telles représentations, aussi glauques et macabres, ou encore ces scènes à connotations sexuelles dans l'inauguration d'un tunnel ?

Par la suite, on voit surgir sur le devant de la scène, une sorte de bébé ailé, androgyne, hideux et monstrueux descendre, tel un ange déchu des cieux sur terre. Nul doute qu'il s'agisse ici d'une représentation de "Lucifer" en personne. D'une grande laideur, on peut distinguer sur cette entité, qui est affublée d'une grotesque et démesurée tête de nouveau-né, des seins nus, qui sont des attributs féminins, couplés avec une corpulence aux contours très masculins... Il faut savoir que l'androgynie est l'une des principales caractéristiques de la figure ésotérique et alchimique du "Baphomet".

On peut aussi y voir un parallèle avec la très controversée et parfaitement tordue "Théorie du genre", qui bien qu'elle n'existerait pas, dixit les déclarations mensongères de l'ancienne ministre de l'éducation Najat Vallaud-Belkacem, est de plus en plus poussée au cœur de notre société. En effet, elle est enseignée de plus en plus tôt aux enfants, ou diffusée de manière insidieuse, notamment à travers toute une littérature jeunesse, ou bien encore véhiculée et infusée dans la culture de masse et notamment au cinéma... Une façon bien sournoise de s'attaquer à l'identité sexuelle qui constitue pourtant l'identité  première, fondatrice des individus !

Suite à quoi, on aura le droit à une procession surréaliste d'esprits maléfiques avec un déchaînement d'entités et de créatures démoniaques informes, tournoyantes et rampantes, affublés de tenues en paille qui évoquent les processions de sorcellerie traditionnelles issues de la culture africaine vaudou.

La scène suivante constitue manifestement un pur blasphème, car elle fait référence à l'immolation d'un agneau. Ce dernier, représentant traditionnellement la pureté du Christ, est ici porté à bout de bras, tel un trophée, par une grande prêtresse satanique, avant d'être symboliquement sacrifié ! De part et d'autre de la scène, des images vidéo de flammes rougeoyantes et d'étincelles sont diffusées, ce qui renforce encore plus l'atmosphère très infernale de l'ensemble de cette séquence...

Ce groupe d'hommes et de femmes sont affublés de branches et d'arrangement floraux qui couvrent et ornent leurs têtes. Une esthétique qui n'est pas sans rappeler celle du film fantastique et d'horreur "Midsommar", qui dépeint une communauté païenne recluse du monde, se livrant à des sacrifices humains pour bien s'assurer d'obtenir les faveurs de leur Divinité et de bonnes récoltes d'une année à l'autre. Il s'agit vraisemblablement là d'un culte païen d'adoration à la déesse mère nature. Tout cela évoque résolument une procession d'inspiration druidique et celtique. Certains d'entre eux évoluent en tenant des crânes de cerfs ou de bouc à cornes, comme s'il s'agissait d'objets liturgiques sacrés et précieux.

En fait, dans cette cérémonie, tout se passe un peu comme si les différents folklores et traditions initiatiques occultes et ésotériques du monde se mêlaient et se rejoignaient pour l'accomplissement de cette fin de cycle.

À la fin de cette première séquence, on peut voir les peuples du monde en liesse, se presser pour venir acclamer l'ange déchu et le "Baphomet", y compris le chef spirituel catholique en personne, à savoir le pape ! Un bel imposteur, que l'on peut voir accourir avec ferveur en papamobile. Tout porte donc à croire qu'il s'est rangé du côté obscur de la force... À noter petit détail, mais qui est très lourd de sens, ce pape est affublé d'une paire de lunettes solaires noires qui, non content de lui donner une apparence grotesque, peuvent signifier qu'il est totalement aveuglé. Les lunettes lui masquent ses deux yeux, or ces derniers étant le miroir de l'âme, cela suggère que celle-ci doit être bien noire !

Abordons maintenant la deuxième partie de la cérémonie 

Celle-ci se déroule en extérieur et reprend dans les grandes lignes, le même déroulement et récit de base que la première partie. En effet, on retrouve les ouvriers zombis, suivis d'un groupe de gens lubriques en sous-vêtements, pour s'achever en apothéose par l'accueil, le triomphe et la vénération de Satan lui-même !

Pour cette mise en scène, on se retrouve cette fois-ci en présence d'un immense écran de projection, qui diffuse en arrière-plan de la scène de spectacle et de ses figurants, des séquences vidéos surréalistes et très hypnotiques.

Sur la vidéo projetée, on peut tout d'abord apercevoir la représentation d'un mur de pierre géant qui, sous l'effet du travail de sape des ouvriers, s'effrite et finit par s'écrouler, afin de laisser apparaître une sorte de gouffre, de vortex. C'est comme si notre plan de réalité, le plan de notre monde, venait de s'écrouler pour laisser s'ouvrir un portail infernal sur les entrailles de la terre et de l'infra monde. Quelques ouvriers esclaves sont d'ailleurs jetés dedans en holocauste, sous le regard de l'œil qui voit tout, qui doit représenter l'oeil de Satan.

Il s'en suit une procession d'individus blafards aux formes spectrales, qui semblent directement revenir du royaume d'entre les morts, avec leur visages couverts par des voiles blanc qui évoquent des linceuls. Ils s'apprêtent à accueillir avec déférence la venue du fond de l'abîme d'une infâme créature à l'allure de Baphomet. Jaillissant à leur suite tel un beau diable au milieu de panaches fumants, il vient prendre place dans notre monde, afin d'y être intronisé. Le "Baphomet" devient alors le véritable maître de cérémonie.

Sur l'écran géant, on peut voir le visage grimaçant de "Baphomet", qui affiche un rictus démoniaque et juste devant lui trois scarabées. Le scarabée revêt dans l'Égypte Antique une importance capitale : il incarne le dieu solaire qui renaît tous les matins à l'aube, il est un symbole de renaissance pour les morts.

D'impressionnants cors des Alpes suisse accompagnent en fanfare, avec tumulte et fracas, l'arrivée de cette repoussante créature, mis homme, mis bouc. Bondissant, grimaçant, ricanant et éructant, il est rapidement rejoint et entouré par toute une série d'entités et d'esprits, qui s'inclinent avec soumission tout autour de lui, comme en adoration devant la bête. On ne peut alors s'empêcher de penser au célèbre tableau du peintre hispanique Goya, le "Sabbat des sorcières" ou a bien d'autres toiles tirés de sa série dite des "peintures noire", qui traite de sorcellerie et de satanisme.

Puis la scène est plongée dans une sorte de débauche et de folie collective, où les corps à demi nus, comme possédés tournoient, se contorsionnent, et convulsent au rythme de percussions tribales et de cris déments, à vous glacer le sang ! Le Baphomet mime frénétiquement des scènes de copulation, avec tout ce qui lui passe sous les pattes. Tout se passe désormais, comme si toutes les valeurs, tabous et barrières morales avaient étés définitivement levés et abolis. Comme si la débauche et l'obscénité pouvaient à présent se libérer et se déchaîner comme jamais !

Une femme vient par la suite lui couvrir le dos de ses mains, si bien qu'il apparait en majesté au centre de la scène, au fait de sa puissance. Il exulte de ce moment de gloire, tout simplement, gesticulant avec excitation. 

Passé cette incroyable séquence, très baroque, on se retrouve devant une scène bien plus apaisée et il faut l'avouer, même assez envoutante. Nous assistons alors à une bien étrange procession d'hommes et de femmes en smoking, affublés de branches et avec leurs têtes décorées par des éléments végétaux et floraux. Leur costumes élégants et très modernes contrastent singulièrement avec les accessoires naturels et les éléments d'inspiration païenne, qui remontent du fond des âges. Comme si le metteur en scène voulait nous faire la démonstration que ces pratiques ancestrales se sont toujours perpétuées, malgré l'apparente modernité de façade de notre époque.

Encore une fois, cette séquence fait grandement penser aux mouvements néo-païens "New Age", ou à la "WICCA" de Gerald Gardner. Ces individus cheminent lentement des tribunes vers le centre de la scène et semblent vénérer l’image d’un arbre cosmique de vie inversé, qui représente l'axe du monde. La dimension religieuse saute ici littéralement aux yeux...

Il faut savoir que cet arbre revêt une importance toute particulière pour les théosophes, les Kabbalistes et les occultistes de tous poils. Il renvoie également à la doctrine de l'Hermétisme, qui est attribué à Hermès Trismégiste, qui dans les écrits de sa célèbre "Table d'Émeraude" postule que, ce qui est en haut, le macrocosme et l'univers équivaut à ce qui est en bas, le microcosme et donc l'homme. Dans de nombreuses traditions, l'arbre symbolise le centre du monde et s'identifie à l'axe de l'univers. Il exprime un principe de verticalité et d'ascension qui permet d'accéder à un plan supérieur de nature spirituel, comme une porte d'entrée vers un autre monde céleste, divin et métaphysique. À noter que l'on retrouve aussi un tel arbre dans la "Divine Comédie" du poète italien Dante Alighieri, il a ses racines qui se déploient dans le ciel et vie de sa cime. Il a la particularité d'être toujours vert et de ne jamais perdre ses feuilles. Le chemin qui mène de l'Enfer au Purgatoire et au Paradis s'apparente à un principe de renversement. Dante conçoit l'ensemble des sphères célestes comme la couronne d'un arbre renversé.

Après ces précisions d'ordre symboliques, revenons-en au cœur de la cérémonie, avec l'entrée en scène d'une femme enceinte, tout de rouge pourpre vêtue, qui s'apparente à la fameuse "femme écarlate" de l'Apocalypse de Saint-Jean, la grande prostituée de Babylone, la mère de toutes les abominations. Elle est couronnée et finit par donner naissance à l'Antéchrist, suite à quoi, on peut discerner des chœurs psalmodier très distinctement et à plusieurs reprises « Sancta Babalon, ora pro nobis ! », soit Sainte Babalon, priez pour nous, qui est la singerie du « Sancta Maria, ora pro nobis ! » des Chrétiens.


Pour conclure sur toute cette cérémonie occulte.

Manifestement, avec cette commémoration, nous sommes bien plus là dans ce qui s'apparente être un rite et une procession religieuse, une sorte d'invocation et de messe satanique à grande échelle, aux yeux et au sus de tous, que dans une création aux simples prétentions artistiques.

Le tout formant un ensemble sans queue ni tête pour le commun des mortels, d'une grande laideur formelle, appuyé par des cris et des grognements bestiaux, au rythme d'une musique, sinistre, angoissante, anxiogène et parfaitement dissonante ! Bref, une cacophonie insupportable et une véritable purge, tant visuelle qu'auditive. Vous l'aurez compris, n'en jetez plus : la coupe de l'abomination est pleine !

Il s'agit véritablement là d'un tableau de nature Apocalyptique qui nous a été exposé, où "Apocalypse" peut s'entendre au sens de révélation et de dévoilement... En effet, les élites s'affichent ici en pleine lumière, avec leurs systèmes de croyances profondément occultes. Encore faut-il avoir des yeux pour le voir, des oreilles pour l'entendre et l'esprit pour le discerner. Désormais, ils ne se cachent plus et sortent de l'obscurité, des ténèbres et des profondeurs du tunnel, pour se montrer à la face du monde, au grand jour.

On peut dire qu'il s'agit donc là de la part de ces élites malfaisantes, d'un véritable coup de force et d'une arrogante et implacable démonstration de leur toute-puissance, ou tout du moins, de celle dont ils pensent disposer. Ils laissent ici transparaître la nature et l'essence occulte de leurs projets et semblent nous montrer qu'ils ont pris le contrôle de la politique, des finances et des affaires, qui sont nécessaires à la mise en œuvre d'une telle entreprise technique. Sans doute estiment-ils aussi  que la masse, la plèbe qu'ils méprisent souverainement est désormais trop endormie pour être en mesure de comprendre leurs agissements. Ils doivent donc penser pouvoir se dévoiler au grand jour, en toute impunité, à grand coup de films, de clips, de performances et d'oeuvres dites artistiques ou de spectacles de plus en plus ouvertement sataniques.

La cérémonie semble s'inspirer du folklore et des contes populaires locaux, en particulier de la légende du "Pont du Diable", qui passe par le col du Saint-Gothard. Cette région à donc toujours été marquée par le sceau du diable, mais dans ce récit populaire, ce dernier est mis en échec. Ici, force est de constater qu'il triomphe et est au fait de sa puissance.

À en croire les justifications de la version officielle suite à la polémique suscitée par ce spectacle, il s'agirait simplement « d’un joyeux hommage aux bouquetins des Alpes et à la nature des montagnes suisses. » Mais dans ce cas, pourquoi les figurants de cette représentation se prosternent ils avec tant de soumission et de déférence devant un vulgaire bouquetin ? Ça ne tient clairement pas la route...

On ne nous prendrait pas un peu pour des chèvres ou des crétins des Alpes des fois ?

La cérémonie du Gothard et le laboratoire nucléaire du CERN

Par ailleurs, il faut savoir que le tunnel du Gothard se trouve à proximité du gigantesque laboratoire de recherche nucléaire du "CERN" : le "Laboratoire Européen pour la physique des Particules".

Créée en 1954, l'organisation est basée près de Genève, à la frontière franco-suisse et compte 22 États membres. Ce site de recherche scientifique est un gigantesque complexe souterrain, équipé du plus grand et plus puissant accélérateur de particules au monde baptisé le "Grand Collisionneur de Hadrons". C'est la plus grande machine au monde. Il consiste en un anneau composé de quelques 9 600 super-aimants supraconducteurs qui s'étend sur 27 kilomètres. Il est conçu pour transmettre des protons à une vitesse proche de celle de la lumière et dans des directions opposées, jusqu'à ce qu'ils entrent en collision, créant une énorme quantité d'énergie capable de reproduire des conditions cosmiques similaires qui ont créé des phénomènes tels que la matière noire, l'antimatière et, finalement, la création de l'univers il y a des milliards d'années avec le Big-bang. Le Grand collisionneur est d'ailleurs surnommé la machine à Big-bang.

Il s'agit du projet scientifique le plus ambitieux et le plus cher d'entre tous, mettant à contribution plus de 6 000 scientifiques issus de 86 nationalités.

En outre, le laboratoire du "CERN" étudie ce que l'on appelle "La particule de Dieu" ou "Boson de Higgs", qui serait la plus petite particule de tout l'univers et qui doit son nom au physicien théoricien Peter Higgs, qui reçu le prix Nobel de physique pour cette découverte. Il s'agirait donc d'étudier les composants de base de la matière, afin de percer les secrets de l'univers et de la création, soit d'une quête d'ordre et de dimension purement métaphysique.

Et justement, il y a peut-être plus à découvrir autour de ce site, comme de nombreux éléments symboliques mystérieux peuvent le laisser penser. Ils méritent d'être analysés et étudiés avec grande attention, car ils peuvent nous aider à cerner qu'elles seraient les motivations qui animent véritablement ces scientifiques. Ainsi, on retrouve de nombreux éléments très interpellants qui rattachent ce site à la mythologie et à un certain ésotérisme.

Pour commencer, on pourra s'étonner de remarquer que le logo de ce laboratoire affiche une symbolique assez ténébreuse puisqu'il reprend clairement le fameux chiffre de la bête de l'Apocalypse de Saint-Jean, le 666, avec trois 6 subtilement imbriqués, un peu à l'image du logo de l'explorateur de Google, "Chrome" !

Petite parenthèse, toujours au sujet de ce fameux chiffre : il est fascinant de savoir que toutes les marchandises qui circulent sur la planète et qui sont marquées d'un code-barres, sont aussi encodées avec ce 666. En effet, les code-barres possèdent trois séries de séparateurs en double-barres prolongées vers le bas, que l'on peut observer à gauche, au milieu, et à droite de chaque code. Ce seraient des repères nécessaires au scan et ils ont pour valeur 6 ! George Laurer, l'inventeur des code-barres, régulièrement interpellé sur ce sujet a bien confirmé ce fait, mais parle de pur hasard. Chacun en pensera ce qu'il voudra mais il faut tout de même avoué qu'il s'agit là d'un bien curieux hasard !

Par ailleurs, il est étonnant de savoir que le réseau de la toile Internet, le "World Wide Web" ou www, est directement né en 1989 dans les locaux du "CERN", avec pour inventeur un certain Tim Berners-Lee. Or, là encore, on peut retrouver ce maudit chiffre de 666 avec le web, car il y est encodé, en Hébreu. En effet, la lettre "Waw", sixième lettre de l'alphabet hébreu possède une valeur numérique de six. Le mystère de la lettre "Waw" consiste en ceci : elle est l'image de la figure de l'homme debout. Le "Waw" est explicité ainsi dans la Kabbale : la lettre "Waw, qui a la forme d'un corps, s'amincit en descendant comme le corps, pour marquer qu'il est la dernière manifestation directe de Dieu. Cette lettre est un axe vertical, reliant la Terre et le Ciel.

Du "Tétragramme YHWH" sort le nom sacré de douze lettres et de 72 lettres de la manière suivante : l'univers est un cercle divisible en douze angles, dont chacun aurait six dimensions.

À noter qu'avec l'invention du réseau www d'Internet, nous sommes déjà en présence d'un portail qui permet le passage du monde physique au monde virtuel numérique, à l'image du "CERN" qui pourrait lui aussi, comme nous allons le voir, être un portail dimensionnel géant.

Par ailleurs, à l'entrée du "CERN" , on retrouve une statue consacrée au dieu Hindou "Shiva", avec sa chevelure ondulée composée de serpents et ses multiples bras tentaculaires. Ce dernier n'est autre que le dieu de la destruction, et du chaos, mais dans un but de création ultérieure, ce qui est très symbolique et fait aussi penser à l'incontournable devise de la Franc-maçonnerie du 33ème degré du "Rite Ecossais Ancien et Accepté", "l'Ordo ab Chaos", ou au concept de "Destruction Libératrice".

La statue de "Shiva" du "CERN" a une posture dite de "Nataraja", qui en sanskrit signifie le roi de la danse. Il exécute une danse cosmique de la création et de la destruction. Dans la mythologie hindoue, il détruit le monde pour le régénérer et le restaurer. Il faut croire que  c'est ainsi que les scientifiques du CERN doivent se considérer, comme des destructeurs et des créateurs. Figure tutélaire du Cern, les scientifiques font référence à Shiva comme à un Dieu omnipotent ! Autant dire qu'ils ont remplacé le Dieu de la Bible, par ce dieu destructeur qui détruit la matière à un niveau moléculaire pour la recombinner. 

Dans la main gauche de la statue, on peut observer une flamme, symbolisant la destruction du monde, tandis que dans une autre de ses mains, il saisit un serpent. D'autre part, dans sa main droite supérieure, il tient un tambour à deux peaux, un "damaru" ayant la forme d'un sablier. Cet instrument de musique traditionnel indien symbolise le son primordial de la création de l'univers. Le "damaru" est un symbole de l'infini et du temps infini. Il représente l'univers en expansion et en explosion. À noter que la forme du "damaru" évoque aussi celle d'un vortex, ou d'un trou de ver. En astrophysique, il s'agit  d'un hypothétique objet qui relierait deux régions distinctes de l'espace-temps, avec d'un côté un trou noir, et de l'autre un trou blanc. Ils permettraient le voyage d'un point de l'espace-temps à un autre, comme un raccourci.  Pour revenir à la statue de Shiva, il s'inscrit dans une sorte de roue cosmique et  les flammes tout autour de lui représentent la succession des cycles.

Selon le professeur Irina Aref'eva et le Docteur Igor Volovich, tous deux physiciens mathématiciens à l'Institut mathématique de Steklov à Moscou, les énergies générées par les collisions subatomiques qui se produisent dans le Collisionneur de Hadrons, pourraient être suffisamment puissantes pour déchirer l'espace-temps lui-même et donc  engendrer des trous de ver !

Autre détail intéressant, Shiva se tient dressé sur le nain "Apasmāra", ou "Muyalaka", qui représente l'ignorance et la bêtise, qu'il foule et écrase de ses pieds. Ce nain grotesque est un démon et serait immortel. Shiva représente la quintessence de la connaissance et le triomphe de la science.

Cette posture très symbolique peut aussi renvoyer à la figure gnostique et alchimique du Rebis, qui est incontournable dans la franc-maçonnerie. En effet, ce dernier tient en respect un dragon et non un nain, qu'il foule aussi de ses pieds. Cette mystérieuse figure  tient dans ses mains les attributs de la connaissance et des sciences, avec son compas et son équerre. Figure androgyne et bicéphale, le Rebis représente le dieu civilisateur et son épouse la connaissance, qui proposent à l'humanité les instruments de sa libération afin de s'affranchir du mauvais dragon, qui les maintient dans l'ignorance.
Ainsi, le compas et l'équerre, instruments de la recherche scientifique et technologique permettent de maîtriser la création et de devenir légal de Dieu, c'est-à-dire le dieu de la Bible représenté par le dragon et de s'affranchir de lui.
En effet, le globe terrestre, le monde matériel répond à des lois symbolisées par les figures géométriques et les chiffres. Or, la matière, le globe terrestre, est indépendante du mauvais dieu : elle peut voler de ses propres ailes. Donc, c'est par le développement et la maîtrise des sciences et des techniques, en suivant le chemin de l'illumination et de la connaissance, que l'humanité pourra enfin s'affranchir et se débarrasser du Dieu tyrannique. Ne serait-ce pas là exactement la trajectoire qu'ont choisit d'emprunter les scientifiques du Cern, aveuglés par cette inextinguible soif de connaissance, au risque de déchaîner sur terre d'incontrôlables forces de destructions ?

Sur une plaque commémorative juste aux côtés de la statue, il est inscrit la citation suivante du physicien américain Fritjof Capra, un "théoricien des systèmes" qui travaille sur "l'écologie profonde" : « Il y a des centaines d'années, des artistes indiens ont créé des images visuelles de Shivas dansant dans une belle série de bronzes. À notre époque, les physiciens ont utilisé la technologie la plus avancée pour représenter les modèles de la danse cosmique. La métaphore de la danse cosmique unifie ainsi la mythologie ancienne, l'art religieux et la physique moderne. » Ce scientifique, très versé dans les croyances de l'hindouisme et du Taoïsme, déclarait aussi que : « Chaque particule subatomique fait non seulement une danse énergétique, mais est aussi un processus pulsatoire de création et de destruction… sans fin… Pour les physiciens modernes, la danse de Shiva est donc la danse de la matière subatomique. »

D'ailleurs, il est aussi vraiment étonnant de trouver dans cette installation du Cern, de biens étranges panneaux comportant des messages écrits dans des langues telles que le mandarin, avec des caractères arabes ou même, pour certains d'entre eux, des langues mortes, telles que le  sanskrits, soit des inscriptions écrites dans la "langue dite des dieux" ! En Inde, les seules personnes qui lisent et  écrivent encore le sanskrit sont les érudits des Vedas et des Upanishads. En fait cela donne a penser que les scientifiques du Cern se prépareraient à un contact avec d'autres entités venues d'ailleurs, voir même du passé.

Par ailleurs, le dieu "Shiva"  peut aussi renvoyer à un autre symbole occulte très ancien, qui est la figure cyclique du serpent gnostique "Ouroboros" qui se mord en boucle la queue. 

En outre, l'acronyme "CERN", qui vient initialement de sa dénomination de "Conseil européen pour la Recherche Nucléaire" a été conservé tel quel, bien qu'il ne soit plus du tout d'actualité, puisqu'il est maintenant désigné par le "Laboratoire européen pour la physique des particules". Peut-être parcequ'il revêt une importance symbolique particulière. En effet, le mot "CERN" renvoie aussi à la divinité cornue de "Cernunnos", qui est issue du Panthéon de la mythologie celtique et qui incarne le cycle biologique de la nature, reflétant simultanément la mort et la renaissance, dépérissement et germination. Dans ses représentations picturales, il saisit d'ailleurs dans sa main gauche un anneau qui représente le cycle de la destruction et de la restauration, tandis que dans sa main droite, il brandit, lui aussi, un serpent.

Cette divinité évoque d'ailleurs grandement la figure du "Baphomet", qui est au cœur de la cérémonie du Gothard, car ce dernier représente aussi l'union de principes antagonistes et un processus alchimique, qui passe de la dissolution du "Solve" à la recomposition du "Coagula"

La symbolique et le point commun de tous ces grands archétypes et déités mythologiques est d'incarner le renouveau d'un cycle, qui passerait par une phase de destruction préalable... Un autre point commun réside dans le fait qu'ils ont tous un rapport avec un serpent dans leurs représentations, ce qui peut renvoyer à l'antique serpent tentateur et trompeur de la Genèse. On pourra aussi noter que l'infrastructure du tunnel du "Grand collisionneur de hadrons" du "CERN" constitue aussi un anneau souterrain large de 27 km, qui pourrait symboliquement être une représentation de l'anneau de "Cernunnos".

Mais ce n'est pas tout, sur le site du "CERN", différentes expériences et projets scientifiques sont menés en parallèle : il y a notamment les programmes "Delphes""Atlas", ou "Alice". Or il se trouve que ces différents noms, tirés de la mythologie ou de livres romanesques, ont pour point commun de parler d'univers ou de dimensions parallèles.

En effet, "Delphes" était, selon la mythologie grecque, le centre du monde et le Temple de "Delphes" avait pour fonction de permettre de rentrer en communication avec le Dieu Apollon, par l'intermédiaire de l'oracle de la Pythie. Il s'agissait donc d'un portail entre deux mondes, le monde physique matériel et celui des dieux, immatériel. Et justement, il est a noter que l'ancien nom latin du site du CERN de la commune Saint-Genis-Pouilly dans le département de l'Ain, n'est autre qu'"Appolliacum", ce qui veut dire le "Temple d'Apollon", autrement dit le temple de Dieu.

Quant à "Atlas", il s'agit d'un titan de la mythologie grecque, qui fut condamné par Zeus à soutenir pour l'éternité la voûte céleste. Encore une fois, il y a un lien entre le ciel et la terre. En outre, la chaîne de montagnes du "mont Atlas" est si haute qu'elle est réputé pour soutenir le ciel, comme si elles constituaient l'axe du monde.

Enfin, "Alice", dans ses aventures fantastiques, passe elle aussi d'un monde à un autre, du monde réel à celui du pays des merveilles. Pour ce faire, elle doit emprunter une petite porte qui n'est autre qu'une sorte de portail ! D'ailleurs lorsqu'elle passe d'un monde à l'autre, elle tourbillonne comme dans une sorte de vortex.

Toujours au niveau du symbolisme, sur le site du CERN, on retrouve un bâtiment étonnant, dont l'esthétique ressemble fortement à une rûche. Sans doute les scientifiques du Cern se comparent-ils à de laborieuses abeilles, qui travaillent sans relâche à l'accomplissement de leur projet. Encore faudrait-il savoir de quel projet il en retourne...

Le directeur général du Cern depuis 2009, le Professeur Rolf-Dieter Heuer, aurait même affirmé que le but visé par toute cette entreprise serait ni plus, ni moins que « d'ouvrir la porte du puit de l'abîme ! » Une affirmation qui nous ramène encore directement au texte de l'Apocalypse... Et plus précisément au chapitre 9 des révélations dont voici la teneur « Alors, le cinquième Ange sonna de la trompette, et je vis une étoile qui tomba du ciel en la terre, et la clef du puits de l'abîme lui fut donnée et elle ouvrit le puits de l'abîme, et il monta du puits une fumée, comme la fumée d'une grande fournaise; et le soleil et l'air furent obscurcis par la fumée du puits. » Je vous laisse apprécier par vous-même la suite des tribulations qui suivent l'ouverture de ce puit de l'abîme... Mais autant dire que ce n'est pas une partie de plaisir !

D'ailleurs, toujours en lien avec l'Apocalypse de Saint-Jean, l'ange exterminateur de l'abîme et du royaume des morts à pour nom, Abaddon qui signifie "destruction", ou "abîme", mais son nom correspondant en grec, est Apollyon qui fait écho au nom Appolliacum. Autant dire que le lieu d'implantation très surprenant de ce complexe scientifique international n'a certainement pas été choisi au hasard. Cette localisation est d'ailleurs bien curieuse, puisqu'elle est à cheval entre deux pays souverains, dont l'un d'eux, la Suisse, ne fait même pas partie de l'Union européenne. Le Cern est construit sur l'ancien site d'un temple romain dédié au culte d'Appolon. Les gens qui y vivaient, croyaient qu'il s'agissait d'une porte d'entrée vers le monde souterrain!

De même Sergio Bertolucci, le directeur de la recherche et du calcul scientifique au "CERN" a affirmé que « Le Grand collisionneur de hadrons (l'accélérateur de particules) pourrait ouvrir une porte vers d'autres dimensions parallèles et de ces dimensions pourrait venir quelque chose d'inconnu, ou alors, nous pourrions envoyer quelque chose en passant à travers. » On peut légitimement s'inquiéter de la nature de la chose qu'ils pourraient faire venir dans notre monde par cette brèche, cette faille spatio-temporelle, en jouant de la sorte aux apprentis sorciers. L'astrophysicien de renom Steven Hawkins avait déclaré avant sa mort, être très inquiet au sujet de ces expériences. Ainsi, il confiait que « La particule de Dieu avait le potentiel de détruire l'univers et que le Boson de Higgs pourrait devenir instable à des niveaux très élevés d'énergie ce qui pourrait provoquer l'anéantissement instantané de l'espace et du temps ! » Un autre physicien, Neil De Grasse Tyson, a affirmé  à Eugene Mirman, lors de son émission de radio Star Talk, que cette expérience d'accélération de particules pourrait tout simplement faire exploser la planète, puisque l'accélérateur joue avec des forces inconnues comme l'antimatière. Il s'agit d'une force opposée à la matière, qui serait intervenue lors du Big-bang et qui pourrait finir par absorber cette dernière, soit littéralement dévorer la planète de l'intérieur ! Quand au professeur en science médico-légale de l'université de Phoenix, Lonnie Robinson, il affirme que « l'objectif caché du Cern serait de détruire "la particule de Dieu", une particule subatomique qui maintient en place la structure du monde. » 

Fin 2008, lorsque le CERN a démarré les moteurs de sa machine à briser les atomes, Otto Rössler, un professeur allemand de l'Université de Tubingen, a déposé auprès de la Cour européenne des droits de l'homme, une plainte contre le CERN, au motif que l'installation pourrait déclencher un mini trou noir, qui pourrait devenir hors de contrôle et anéantir la planète. 

Voilà qui est donc tout sauf rassurant et qui pourrait conduire à toutes sortes d'anomalies de l'espace-temps, et même de la matière physique.

Le potentiel de destruction de cette infrastructure semble donc infini et hors de contrôle. Il faut croire que le péril et les désastres des bombes atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki n'auront pas suffit à calmer les ardeurs de ces scientifiques. N'oublions pas les paroles du physicien Robert Oppenheimer, le directeur scientifique du Projet Manhattan et créateur de la bombe atomique, qui avait déclaré : « Je me suis souvenu de la phrase de l'Écriture hindoue, la Bhagavad Gita… Je suis devenu la mort, le destructeur des mondes. »

Par ailleurs, il faut savoir que le laboratoire du "CERN" a été financé par les gouvernements de l'Union européenne, sous l'impulsion de "l'UNESCO" et des Nations Unies, dont la philosophie et la tournure d'esprit résolument hostile à Dieu, peut être démontrée par la forme si caractéristique du Bâtiment Louise Weiss du Parlement européen. En effet, ce bâtiment n'est autre qu'une nouvelle tour de Babel réactualisée, qui s'inscrit dans la lignée de celle édifiée en son temps par le tyran "Nimrod" et qui en reprend le flambeau... Le "CERN" pourrait d'ailleurs, comme nous allons le voir, être une sorte de nouvelle tour de Babel technologique, un escalier vers le ciel, une porte stellaire établissant un pont entre les dimensions temporelles et spirituelles, en contournant tous les interdits divins. La philosophie remplie d'orgueil qui présidait aux constructeurs de la tour de Babel était d'atteindre le ciel sans l'aide de Dieu.

Pour ces scientifiques, il s'agirait donc de chercher à briser la frontière qui sépare le monde physique de l'au-delà, un peu à l'image de la mythologique "Boîte de Pandore", qui après son ouverture, répendit toutes les plaies et les désolations sur le monde. Décidément, on se croirait plongé dans un mauvais film de science-fiction de série B, ou dans un épisode de Stargate... Mais de nos jours, la réalité dépasse bien souvent la fiction !

N'oublions par que l'ambition orgueilleuse de Satan est de singer la création. Autrement dit, il s'agit de défier et de remplacer Dieu, de jouer sur son propre terrain, peut-être de détruire sa création pour la recomposer, la remodeler selon de nouveaux dessins. Satan veut détrôner le vrai Dieu créateur et prendre son siège de pouvoir. 

À noter que ce lien entre la cérémonie d'ouverture du tunnel du Gothard et le laboratoire du "CERN" est aussi confirmé de manière indéniable par un clip promotionnel pour un Opéra de danse moderne, absolument surréaliste intitulé "Symmetry", qui fut réalisé et tourné sur le site même de l'accélérateur de particules et qui est imprégné par une très forte symbolique gnostique et Kabbalistique. Il s'agit d'une réalisation de Ruben Van Leer. Dans cet opéra, on peut retrouver l'obsession des occultistes et des gnostiques pour les dualités, on retrouve ainsi des polarités opposés, comme la matière et l'anti-matière, les protons et les électrons, masculin et feminin, le bien et le mal... et bien sûr le noir et blanc, qui symbolise toutes ces polarités. D'ailleurs la photo sur les réseaux sociaux du réalisateur de cet opéra moderne est à cet égard très parlante, puisqu'il porte une veste noire constellée de trous blanc. En outre, on pourra remarquer que ce dualisme se retrouve poussé jusque dans le titre de cette œuvre, qui est une symétrie.

Le scientifique, protagoniste principal de cet opéra s'appelle Lukas, un prénom qui puise ses origines du terme « lux », faisant référence à la « lumière ». Dans le langage des initiés, il s'agit d'un illuminé, car n'oublions pas que Lucifer est aussi le porteur de lumière, celui qui éclaire les hommes et leur apporte la connaissance.

On peut y apercevoir incrédule, des scientifiques du "CERN" exécuter une improbable danse cosmique et mystique, comme s'ils étaient plongés dans une sorte de transe métaphysique, très similaire à certaines des chorégraphies de la cérémonie du Gothard. Il s'agit selon cette courte vidéo, de la "Danse du Cosmos", dont les scientifiques chercheraient à percer les mystères. On voit alors Lukas, l'un des scientifiques être littéralement projeté dans une dimension parallèle, par-delà le temps et l'espace, alors même que les aiguilles de la montre à son poignet s'affolent et tournent à toute vitesse. Ceci rappelle aussi la cérémonie du Gothard, où l'on peut voir une horloge géante s'emballer, avec ses aiguilles qui tournent à toute allure. Il se retrouve alors né à né en compagnie d'un fort énigmatique individu, à l'allure d'un sorcier, tout de noir vêtu  et très inquiétant ! Ce personnage irréel au regard maléfique pourrait bien être l'esprit démoniaque à l'initiative de toute cette entreprise, dite "scientifique". Dans un plan d'ensemble plus large, on peut aussi contempler la silhouette du scientifique inscrite dans un cercle tracé au sol, qui au passage, rappelle la forme circulaire de l'infrastructure du "CERN", avec son circuit en anneau du grand Collisionneur de Hadrons. Le scientifique est inscrit dans la figure géométrique d'un cercle tracé à même le sol qui représente l'homme devenant la mesure du monde, l'homme auto-déifié par le pouvoir de la science, "l'Adam Kadmon". De plus, on retrouve aussi un parallèle très frappant avec la cérémonie du tunnel du Gothard, car on peut observer dans des plans de cet opéra, les scientifiques qui sont comme projetés dans les abîmes. Ils flottent en apesanteur dans les abysses, en passant dans une sorte de vortex, avant de changer de plan de réalité, un peu comme Alice au pays des merveilles dans ses aventures fantastiques. On retrouve aussi des plans très brefs qui évoquent des scènes d'orgies, comme dans l'ouverture du tunnel du Saint-Gothard. Ce petit film promotionnel incroyable et surréel, parle donc bien de portails et de dimensions parallèles, ce qui est déjà évoqué par le titre de cet Opéra, "Symmetry". Que vient faire tout ce fatras métaphysique au sein même du lieu où devrait pourtant régner le triomphe de la pensée scientifique la plus cartésienne ?

Pour ceux qui seraient sceptiques quand aux potentielles visées occultes qui pourraient animer les scientifiques du "CERN", qu'ils se rappellent que les principales figures qui ont jeté les bases de la science moderne, tels que John Dee, René DescartesIsaac Newton, ou encore Francis Bacon, étaient tous très versés dans l'occultisme ou la Kabbale ! De même pour les physiciens modernes, qui sont les héritiers des anciens alchimistes, qui étaient versés dans l'occultisme. On pourra aussi penser à l'ingénieur en fusée complètement allumé de la NASA, Jack Parsons, disciple du mage noir Aleister Crowley, et qui cherchait en 1946 à donner naissance, lors de rituel magiques appelés "Babalon Working", à l'Antechrist , en donnant naissance à des enfant lunes "Moonchild" avec sa femme Marjorie Cameron... Depuis l’école pythagoricienne, une confrérie à la fois scientifique et religieuse, fondée par Pythagore,  bien des scientifiques ont étés dans des écoles de mystères, se transmettant le savoir d'initiés en initiés à travers les âges. En fait la science et l'occultisme ont toujours étés intimement liés au cours de l'histoire humaine. Le monde matériel à toujours été lié de près au monde de l'immatériel, la physique est le pendant de la métaphysique, le monde invisible au-delà du visible perceptible. Ce sont deux faces de la même médaille et seul un rideau ténu sépare ces deux niveaux de réalités. Un rideau que certains ambitionnent et entreprennent manifestement de déchirer.

À noter, petite anecdote, que suite aux nombreuses spéculations et polémiques qui tournent maintenant depuis quelques années autour du "CERN" et de ses mystérieuses activités, des employés et membres du Cern ont eu la brillante idée de monter et de diffuser sur les réseaux sociaux une vidéo canular présentant un faux rituel nocturne, occulte et satanique. Sur cette vidéo filmée de nuit depuis la fenêtre d’un bureau du laboratoire, on peut y voir un petit groupe de personnes encapuchonnées, tout de noir vêtues et affublées de toges, se livrer devant la statue du Dieu Shiva, à un simulacre de sacrifice  humain. Le tout est filmé dans l'enceinte même du Cern, de l'intérieur des locaux, dont il faut avoir l'accès... Suite à la diffusion massive de cette séquence vidéo sur internet, le laboratoire se justifia ainsi : « Les personnes qui sont autorisées à accéder au site laissent occasionnellement leur sens de l’humour aller trop loin, et c’est exactement ce qui est arrivé avec cette vidéo. » Voilà en tous les cas, une bien curieuse idée de très mauvais goût et sans doute un bel écran de fumée, visant à ridiculiser tous ceux qui s'intéresserait d'un peu trop près aux activités du centre, ou poseraient des questions légitimes quand au fait que ce centre de recherche joue quotidiennement au feu avec des forces qu’on ne maîtrise pas, et ce, du propre aveux de ses porte-paroles.

Pour finir et pour rester dans le registre apocalyptique et la dimension eschatologique de notre époque, on pourra faire allusion à la toute récente et très mystérieuse déclaration du successeur de François Hollande à l'Elysée, Emmanuel Macron. À noter, petite incise que dans la mythologie grecque, les Champs Elysées correspondent à un lieu paradisiaque infernal, où reposeraient les héros après leur mort ! Macron, alors qu'il est interviewé à l'étranger par le journal économique le "Financial Times", au sujet de la crise sanitaire du Coronavirus, s'est fendu d'une déclaration aux accents Apocalyptique, pleine d'ambiguïtés : « Je crois que notre génération doit savoir que la Bête de l’événement est là, elle arrive, qu’il s’agisse du terrorisme, de cette grande pandémie ou d’autres chocs. Il faut la combattre quand elle arrive avec ce qu’elle a de profondément inattendu, implacable. » 

Voilà en tous les cas qui laisse entrevoir, j'en ai peur, des temps bien sombres et difficiles pour l'humanité. Certains feraient bien de se rappeler de la fameuse maxime de François Rabelais qui n'aura jamais été autant d'actualité : « Science sans conscience n'est que ruine de l'âme...»






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