L'éducation sexuelle, le viol des consciences, la sexualisation précoce des enfants



« Si la sexualité, comme je crois, n'a strictement rien de répréhensible en soi, on ne voit pas pourquoi elle le serait chez les enfants, ou avec les enfants. » Renaud Camus, écrivain et intellectuel d'extrême droite

Depuis quelques années, on voit se développer de manière de plus en plus appuyée, une dérive très Orwellienne et des plus malsaine qui concerne le domaine de la petite enfance : "l'Éducation à la Sexualité" mise en place dès le plus jeune âge. Le planning familial au cœur de cette nouvelle approche, parle même "d'éducation sexualisée" ce qui constitue une nuance de taille ! 

Il est tout de même assez stupéfiant et totalement paradoxal de constater, qu'alors même que le système éducatif est en profonde crise, en phase d'effondrement généralisé avec de plus en plus d'enfants qui ne maîtrisent même plus les apprentissages fondamentaux, à savoir, lire, écrire et compter, que l'Organisation Mondiale de la Santé, et d'autres institutions internationales comme Le planning familial, aient maintenant à cœur de prendre en charge leur éducation sexuelle !

On retrouve cette volonté essentiellement à travers deux documents parfaitement officiels, consultables et vérifiables directement en ligne, à savoir, la "Déclaration internationale des droits sexuels" pour ce qui concerne le Planning Familial et les "Standards pour l’éducation sexuelle en Europe", pour ce qui concerne l'OMS.

La déclaration internationale des droits sexuels

"La déclaration internationale des droits sexuels" émanant du puissant Planning Familial est en passe d'être reconnue par les instances Onusiennes. Ces nouveaux droits sexuels et procréatifs seraient susceptibles de s'appliquer aux enfants dès l'âge de 10 ans. Ils sont pour le moment encore à l'état de projet et non pas encore étés ratifiés dans le droit international, mais tout porte cependant à croire qu'ils le seront tôt ou tard, car la secrétaire générale de l'ONU s'y est déclaré favorable. En effet, les droits sexuels feraient parti des droits humains fondamentaux, au même titre que le droit à la santé.

Chose incroyable et des plus alarmante, dans ce document de la "Déclaration internationale des droits sexuels", toute notion de "discrimination par l’âge" est clairement et sans doute délibérément écartée du texte ! Ce qui pour une déclaration de cet ordre, à vocation internationale, laisse planer un flou artistique et une confusion tout à fait inacceptables. En outre, "la protection des mineurs", qui devrait être l'objectif et la préoccupation prioritaire, n'est strictement jamais abordée… De deux choses l'une, soit on est dans l'amateurisme le plus total, soit dans une volonté manifeste de nuire. En tous les cas, la déclaration fait la promotion active de l'éducation sexuelle pour les tous petits. Cette vision de l'enfant sexualisé depuis toujours, hautement malsaine, découle directement des "travaux faussement scientifiques" du pédo-criminel Alfred Kinsey. Elle brouille les frontières entre l'enfant et l'adulte. Cette paternité avec le pédocriminel Kinsey n'est pas assumée directement mais transpire à travers tout le texte et en connaissant ses travaux, c'est des plus terrifiant !

Cette inquiétante et incroyable déclaration des droits nous parle aussi de capacité évolutive de chaque enfant en matière de sexualité : « Les droits et protections garanties aux personnes de moins de dix-huit ans différents des droits des adultes, doivent tenir compte des capacités évolutives de chaque enfant à exercer ses droits pour son propre compte. » Ce qui confirme au passage bel et bien que ces nouveaux droits sexuels seront appliqués à des mineurs, qui de par leur condition, sont pourtant encore soumis à l'autorité et à la responsabilité de leurs parents.

Avec cette déclaration, les parents se retrouvent tout simplement sur la touche pour tout ce qui a trait à la sexualité de leurs enfants. À l'avenir, ils n'auront strictement plus aucun mot à redire en ce domaine, pour protéger leur enfant d'une éventuelles mauvaise rencontre, fréquentation ou de comportements à risques. Tout cela, au nom du respect du bon droit sexuel de leur progéniture et en dépit d'une plus grande maturité, expérience et connaissance de la vie des parents…

Mais ce n'est pas tout, car ces droits sexuels seraient inaliénables et illimités, l'individu serait tel un roi, bien au-delà de toutes autres considérations, même de la moralité ou de l'intérêt collectif : « Toute personne a le droit d'exercer sa liberté de penser, d'opinion et d'expression en matière de sexualité, d'orientation sexuelle, d'identité de genre et de droits sexuels, sans intrusions arbitraires ni limitations fondées sur des croyances culturelles, ou l'idéologie politique dominante, ou encore sur des notions discriminatoires d'ordre public, de moralité publique de santé publique ou de sécurité publique. » il s'agit bien là d'une approche de la sexualité totalement débridée et décomplexée.





Cela évoque déjà la situation incroyable de la ville de Guadalajara dans l'ouest du Mexique, où la moralité publique ne rentre déjà plus en ligne de compte, puisque les autorités ont adopté une loi autorisant la population à avoir des rapports sexuelles en public, sans craindre l'intervention de la police pour exhibitionnisme ! Voilà qui devrait faire l'affaire et le bonheur des violeurs et des pédophiles de tous poils…

Autre "grand" principe abordé par cette déclaration et qui fait directement écho au projet de société décrit par Huxley dans "Le meilleur des mondes" : « Il faut préserver le droit de connaître et de jouir d'une sexualité indépendante de la reproduction et d'une reproduction indépendante de la sexualité, tout en accordant une attention toute particulière à celles et ceux auxquels dans le passé tout comme dans le présent ce droit est nier. » Cette déclaration d'intention est d'une gravité extrême, de quel droit et au nom de quoi va-t-on vouloir découpler sexualité et reproduction ?

On sent bien là l'émergence d'une reproduction humaine artificielle et contrôlée poindre derrière ces surréalistes déclarations et l'ouverture de lucratifs nouveaux marchés reproductifs. Il s'agit de faire commerce du vivant, de ravaler l'homme à l'état de vulgaire marchandise, de rendre payant ce qui, jusqu'à présent, était totalement gratuit et fruit de l'amour. C'est une coupure nette de tout lien de filiation qui se profile, du lien biologique si précieux qui unit l'enfant à ses parents.

Une approche de la sexualité des plus contestable

Dans cette nouvelle éducation sexuelle à l'attention des enfants, la sexualité est systématiquement abordée sur un plan technique, utilitariste et purement mécanique, soit par le prisme d'une vision dramatiquement réductrice de la sexualité, dans sa dimension la plus pauvre, bien éloignée de la puissance du sentiment amoureux… La sexualité est complètement banalisée, alors qu'à la base, il s'agit de quelque chose de sacré qui engage tout l'être, c'est une expérience intime et sublime qui ne se réduit absolument pas à une simple poussée d'hormones, ou à une irrépressible pulsion génitale. On parlera d'ailleurs bien plus volontiers de "performance", de "plaisir" et de "jouissance" que "d'amour" en matière de sexualité… C'est l'amour physique "Eros" que l'on fait systématiquement prédominer, au détriment de l'amour amitié "Philia" et de l'amour spirituel "Agape"...

On est là dans une approche idéologique, purement libertaire, dans la promotion d'un plaisir hédoniste récréatif, d'une consommation sexuelle effrénée tout azimut, sans plus aucun tabous, entraves ou interdits, sans le moindre contrôle de ses pulsions.

On explore toutes les formes de perversions, de sexualités de manière totalement indifférenciée, sans plus aucune échelle de valeur, partant du principe que tout, absolument tout se vaut en ce domaine et que seuls le plaisir et la jouissance priment ! On prétend faire œuvre de "prévention" et lutter contre les dangers des maladies sexuellement transmissibles. Pourtant, on ne peut que constater, qu'il s'agit bien plus de "subversion", en ayant une approche de la sexualité faisant en permanence la promotion d'un absolu libertinage et vagabondage sexuel. On apprend pas le contrôle et la maîtrise de ses pulsions sexuelles, à canaliser cette puissante et irrépressible énergie afin de la dépasser, ou bien même de la sublimer, par exemple, en énergie créatrice. Bien au contraire, on favorise la jouissance facile et permanente. 

Alors que de fait, il paraît évident que la meilleure prévention contre les dangers liés aux maladies sexuellement transmissibles est bien d'adopter un comportement prudent, responsable et mesuré dans son approche de la sexualité. Ne pas multiplier les partenaires sexuels à l'envie et ne pas céder systématiquement à toutes les expériences et pratiques possibles et imaginables serait déjà un bon début… Sous le prétexte de la protection de l'enfance, on initie l'enfant au plaisir sexuel, à la découverte de ses différentes zones érogènes…

Les Standards pour l'éducation sexuelle en Europe

Comme le souligne Ariane Bilheran, docteur en psychopathologie, et lanceuse d'alerte sur la déclaration des droits sexuels, qui a analysé en détails les "Standards pour l'éducation sexuelle en Europe" dans son livre "L'imposture des droits sexuels", on assiste alors à différents paradoxes et inepties, de nature très Orwellienne :

« Pour protéger les enfants de la pédophilie, on les éduque à la sexualité.» ;

« On les sexualise, pour les protéger sexuellement.» ;

« On les corrompt en les exposants à des images de nature pornographique, pour les expliciter et les protéger de leur exposition.» ;

« On les éduque au respect sacré des différences, tout en niant la différence fondamentale et première, celle qui sépare l'adulte de l'enfant, levant ainsi la grande barrière de la pédophilie.» 

Pour mieux faire passer la pilule, on utilise des termes de pure novlangue : on parle maintenant de "liberté", "d'égalité" ou encore de "Droit Sexuels" ... On parle aussi dans les institutions de "parcours de santé sexuel", et même d'un nouveau concept de "Citoyenneté Sexuelle"

Du pur délire !

Or, il faut bien comprendre que si la sexualité devient un droit, cela revient à l'imposer à autrui, pour faire respecter son bon droit. C'est ce qui pourrait s'appeler jouir sans entraves de son bon droit, mais au pied de la lettre ! De plus, ce concept "de droit" fait entrer la justice et la loi, dans ce qui relève manifestement du plus strict domaine du privé, de l'intime et de la liberté. Va-t-il y avoir la mise en place d'une police des braguettes, de règles contraignantes pour s'assurer du respect de la bonne application de ces bons droits ? Ces droits sexuels de l'enfant, mis en place au nom de leur protection, signent en réalité la fin de toute protection à leur égard ! Sous couvert de prévention, de santé et de protection, le gouvernement cherche à mettre en place l'Éducation Sexuelle des tous petits. Hors, la juxtaposition de ces deux termes "d'éducation" et de "sexualité", est déjà un parfait contresens, car en aucun cas on n'éduque à la sexualité… D'ailleurs, est-ce vraiment bien là le rôle dévolu à l'école que d'initier l'enfant à la sexualité, à la vie affective et au plaisir intime ? Est ce le rôle de l'état de nous expliquer comment, vulgairement parlant, "baiser"?

Depuis l'aube de l'humanité, avons-nous eu besoin de l'aide des institutions, de cours d'éducation sexuelle pour découvrir les moyens de perpétuer notre espèce ? Je ne pense pas... N'est-ce pas là une totale ingérence dans des questions d'ordre strictement privées ? Sur le site internet du Haut Conseil à l’égalité entre femmes et hommes et dans son Rapport Egalité Femme/Homme, il est bien question d'enseigner la sexualité à des mineurs âgés de 0 à 12 ans. Sous sexualité, il faut entendre « le sexe, les identités et les rôles socialement associés aux femmes et aux hommes, l’orientation sexuelle, l’érotisme, le plaisir, l’intimité et la reproduction. »

Le cri d'alarme de certains professionnels de la petite enfance

D'autres professionnels de l'enfance s'élèvent pour dénoncer les dérives et les dangers de cette éducation sexuelle précoce pour les enfants.

C'est le cas du Dr. Maurice Berger, pédopsychiatre et ex professeur associé en psychopathologie de l'enfant à l'université de Lyon 2, qui a publié sur YouTube une vidéo de 10 minutes de mise en garde sur ce sujet épineux, en dénonçant les textes internationaux de l'OMS, du planning familial et de l'ONU.

« Savez-vous que l'éducation à la sexualité est prévue dès la maternelle par le ministère de l'Éducation nationale ? Savez-vous que dans certaines classes de CM1, à 10 ans, on explique aux enfants qu'ils auront des relations sexuelles plus tard et qu'on leur parle de l'utilisation des préservatifs ? Savez-vous que sur le site onsexprime, sous tutelle du ministère de la santé, destiné aux mineurs à partir de la classe de 5ème, donc âgés de 12 ans, on décrit 6 positions de pénétration vaginale, dessins ludiques à l'appui et comment se pratique la sodomie, on explique pourquoi les acteurs de films pornographiques éjaculent hors du vagin de leur partenaire et on propose aux mineurs de raconter leurs premières expériences sexuelles. Est-il vraiment indispensable de faire imprimer un clitoris en trois dimensions aux élèves, comme proposé sur un site partenaire du ministère ? Savez-vous que dans certaines classes, on fait étudier aux adolescents et adolescentes des textes ou des scènes de fellations sont longuement détaillées sans prendre en compte, ce que cela peut occasionner. (...) mais, la deuxième partie, elle met gravement en danger le développement affectif des enfants. Ce programme est imposé par les instances européennes et il est obligatoire en France : aucun parent ne peut y soustraire son enfant, en référence aux textes internationaux de l'Organisation Mondiale de la Santé, éducation à la sexualité entre 0 et 4 ans et on doit expliquer aux enfants de cet âge ce qu'est la masturbation infantile précoce et leur proposer de jouer au docteur pour les six, neuf ans, on leur explique ce qu'est l'éjaculation. C'est déjà le cas dans certaines classes... Dans "Les standards européens de l'éducation à la sexualité", il est précisé qu'il faut donner des explications à l'enfant, avant qu'il ne soit en âge de poser des questions à ce propos ! Vous vous demandez probablement si ce que je dis est vrai, avec la même réaction d'incrédulité que moi quand mes collègues m'ont transmis ces informations et puis, je suis allé vérifier et je peux vous assurer que tout ceci est exact ! C'est ce que les promoteurs de ces programmes appellent changer de paradigme, c'est-à-dire parler aux enfants dès petits d'une sexualité synonyme de plaisir et d'épanouissement personnel. Il est précisé que ce sera fait avec tact, or je peux vous affirmer que ce n'est fréquemment pas le cas et que nous recevons des témoignages d'enfants et d'adolescents qui expriment leur gêne ou leur dégoût face à cet enseignement collectif, qu'ils qualifient de très intrusif. Ce programme présente plusieurs risques majeurs : Tout d'abord, il fait intrusion de manière traumatique dans le rythme de croissance affective des enfants. Par traumatique, je veux dire qu'un certain nombre d'entre eux vont mal après cet enseignement... Pourquoi ne pas attendre que les enfants posent des questions sur la sexualité au moment où il en ressentent le besoin ? Pourquoi ne pas laisser la sexualité dans le domaine de l'intime, car c'est le domaine de l'intimité par excellence... Les enfants n'auraient-ils pas de pudeur ? Pourquoi des adultes éprouvent-ils le besoin de prendre une place de séducteur initiateur? Il est évident qu'en introduisant précocement des informations techniques on risque de séparer la sexualité de la vie affective... Donc qu'on fiche la paix aux enfants ! Mais il y a plus encore : ce programme introduit aussi la théorie du genre, c'est-à-dire l'idée selon laquelle, notre identité sexuelle, garçon ou fille, masculine ou féminine est une construction sociale qui n'est pas liée à notre sexe biologique. Donc, comme notre identité sexuelle serait liée à notre manière d'élever les enfants, les filles jouent à la poupée les garçons aux cow-boys, il faudrait sortir de ces modèles, les déconstruire, avec comme objectif, je cite : "qu'un enfant intègre la liberté de choix de ces modèles sexuels" et ceci, à la période même où il s'identifie à ces modèles familiaux, à son père ou à sa mère... Il s'agit donc d'une attaque des processus de filiation. L'enfant pourrait, en quelque sorte, choisir à quel sexe il souhaite appartenir. Cette théorie, très contestée, n'a aucuns fondements scientifiques, cette idéologie qui prône une égalité, non pas entre tous dans l'accès aux droits fondamentaux, mais de tous et voudrais la négation de la différence des identités masculines et féminines. Ce projet, qui consiste à couper l'enfant de l'éducation familiale, pour lui proposer une éducation, disons même un formatage fait par l'État, est la marque des fonctionnements totalitaires ! Rappelez-vous l'histoire avec un grand H... Mais il y a encore plus, dans les textes internationaux qui nous sont imposées, il n'est jamais indiqué l'âge au-dessus duquel il y aurait un interdit d'avoir des relations sexuelles avec un mineur. Le terme flou qui revient en permanence est que l'activité sexuelle dépend des capacités évolutives de l'enfant. On peut glisser rapidement vers l'idée que selon ses capacités, l'enfant peut-être consentant, ce qui revient à dire qu'un enfant séduit par un adulte, sans violence physique, comme c'est le cas dans beaucoup d'abus sexuels, serait obligatoirement consentant et on comprend alors l'intérêt d'éveiller les enfants à la sexualité le plus tôt possible, comme le propose l'éducation à la sexualité. C'est la voie ouverte à la pédophilie ! »

Si la sexualité est une chose tout à fait naturelle, elle est avant tout une lente découverte, intuitive et progressive, son approche est propre à tout un chacun, elle doit suivre son propre rythme, une maturation et certainement pas une sorte de programmation. Il s'agit d'un long processus de maturation, procédant par tâtonnements, par expérimentations, par apprentissages et par éveils successifs.

Elle est strictement de l'ordre de la vie intime et personnelle, de son identité profonde, et elle ne doit donc en aucune façon se partager en société avec tout le monde. Imposer son initiation en groupe, sur un mode collectif, est des plus pervers et peut s'avérer aussi brutal que destructeur. L'adulte n'a absolument pas à brusquer l'enfant dans ce domaine, à lui imposer des questionnements, qui ne se posent même pas, pour le moment, dans son esprit en formation. Il doit respecter le rythme de l'enfant et ne doit pas faire irruption dans sa conscience, ne pas l'exposer à des images ou à des situations qu'il n'a pas encore la maturité d'appréhender, qu'il n'est pas prêt à assimiler.

L'enjeu autour du consentement de l'enfant

« Quand vous avez des magistrats qui estiment qu'un enfant de cinq ou six ans peut éventuellement consentir à un rapport sexuel, et qu'ils vont libérer des individus pour cela, c'est que nous avons un problème dans la formation de nos magistrats. » Marie Grimaud, avocate

Autre phénomène notable des plus inquiétant, ces derniers temps, il se multiplie des colloques entre professionnels de l'enfance, qui commencent à parler ouvertement de consentement de l'enfant en matière de sexualité, ce qui est un non sens du domaine de l'oxymore le plus absolu ! Ainsi, au palais des Congrès de Béziers, quelque 300 professionnels gravitant autour de l’enfance ont participé à un colloque organisé par la Fondation l’Avocat de l’Enfant.

Le sujet, "le consentement de l’enfant, une question d’âge". Surtout une question qui ne devrait même pas se poser, puisque un enfant, de par sa condition même d'enfant, ne peut par définition pas être consentant !

De même, à la Sorbonne, excusez du peu, une association "Coup de pouce - protection de l’enfance" organise un colloque autour de la question "Un enfant peut-il consentir à un acte sexuel avec un adulte". Encore une fois, prétendre qu'un enfant pourrait être consentant, c'est tout simplement nier l'enfance, c'est aussi indirectement, justifier la pédophilie, comme une orientation sexuelle à part entière et c'est œuvrer pour la destruction de l'humanité, car les répercussions psychologiques de tels abus seront inimaginables…

Certains lobbies pédophiles, postés en embuscade, rêvent de la légalisation de la pédophilie, mais cette dernière fait encore l'objet d'une très large réprobation au sein de l'opinion publique.

Ne pouvant décemment pas légaliser directement la pédophilie exercée de par le haut, soit en partant de l'adulte pour aller vers l'enfant, il s'agit dès lors, d'user de stratagèmes et de moyens détournés en la légalisant de par le bas, soit en partant de l'enfant pour aller vers l'adulte... D'où l'intérêt de pousser à l'instauration et à la reconnaissance de ces nouveaux "Droits Sexuels". Ces droits incluant aussi les relations consenties avec des adultes. D'où aussi, le sujet central du consentement de l'enfant à la relation, qui occupe de plus en plus les débats en ce moment… Une fois ce consentement établi, ces relations deviendront de facto licites ! La pédophilie reste condamnée, mais seulement dans le cas de figure où l’enfant n’est pas consentant.

Connaissant l'inavouable péché mignon de bien de nos élites comme abordé précédemment, leurs turpitudes et leurs penchants ouvertement pédophiles, avouez qu'il y a tout de même de quoi être légitimement inquiet pour l'avenir et l'intégrité de nos gosses… Il paraît pourtant clair que si un suborneur adulte aborde un enfant, il aura toujours l'ascendant sur ce dernier. En effet, il peut facilement le séduire, le contraindre ou le manipuler à sa guise. Un abus sexuel n'est plus établit que dans le cas où il y a eu contrainte et donc, violence physique manifeste. Dès lors, s'il n'y a pas eu de violence constatée, c'est qu'il y a eu consentement. Or le consentement de l'enfant, peut être obtenu par l'adulte par la manipulation ou la séduction, sans pour autant avoir eu recours à la moindre contrainte violente… En outre, un tel postulat fait aussi l'impasse sur l'état de sidération qui paralyse la victime et la soumet totalement à l'emprise de son agresseur.

On a ainsi déjà vu le procès d'un adulte âgé de 28 ans jugé pour avoir abusé d'une fillette de 11 ans voir sa peine être requalifiée de "viol" en simple "atteinte sexuelle sur mineur de 15 ans", sur la base qu’il n’y aurait eu « ni violence, ni contrainte, ni menace, ni surprise » constatés. La peine encourue passant alors de 20 ans à 5 ans pour le coupable ! De même, en Espagne une récente affaire a fait scandale, avec le cas d'une adolescente de 14 ans ayant été, en octobre 2016, victime d'un viol collectif incriminant six jeunes hommes. Les procureurs espagnols chargés de juger l'affaire ont estimés que le chef d'accusation de viol ne pouvait être retenu, car la victime ne se serait à leurs yeux pas suffisamment débattue. C'est juste fabuleux... Les faits devraient alors êtres requalifiés en simples violences sexuelles bien moins sévèrement réprimés que ne l'est le viol.

L'autorité parentale de plus en plus remise en question

On peut constater un mouvement général qui consiste à déposséder progressivement le parent de sa légitime autorité parentale dans sa mission éducative. Il se trouve ainsi relégué à une sorte de vague conseiller éducatif à part entière, sans plus aucun pouvoir contraignant, ce qui implique qu'il ne sera de facto, plus en mesure de protéger son enfant contre toute subordination extérieure. Il faut bien comprendre que l'autorité et le pouvoir des parents sur leurs enfants sont parfaitement légitimes et nécessaires, car ils se sont toujours accompagnés de leur pleine et entière responsabilité à leur égard.

Dans ce même mouvement, on a aussi vu la disparition très symbolique de la notion de "bon père de famille", sacrifiée sur l'autel du politiquement correct, bannie du droit civil, car jugée trop discriminatoire, sexiste et constituant un inacceptable stéréotype de genre… Cette notion héritée du droit romain renvoyait communément à la conduite d'une personne prudente, avisée, attentive, raisonnable, soucieuse des biens ou intérêts qui lui sont confiés. Elle ne concernait pas les seuls hommes, mais incluait selon les cas les femmes.

Dans la foulée, suite à un vote des députés le 14 février 2019, on a vu la substitution dans les actes de l'état civil et les formulaires scolaires, des termes de "parent 1" ou "parent 2" succédants aux termes habituels de "père" et "mère". Si le but était d'inclure les familles homoparentales, pourquoi ne pas avoir créé une catégorie supplémentaire, plutôt que de ramener l’immense majorité des pères et des mères au terme neutre de "parent" ? Qui sera prioritaire pour être désigné comme "parent 1" ? 

En outre, la toute récente loi pour l'interdiction de la fessée s'inscrit aussi dans cette volonté d'éroder et d'affaiblir toujours plus cette autorité parentale. Dans certains pays, des parents se sont vus dépossédés de leurs enfants par les services sociaux, s'étant rendus "coupables" du seul "crime" d'avoir étés susceptibles de porter la main sur leurs enfants.

S'il est évident que la fessée ne constitue certainement pas une réponse satisfaisante et idéale comme méthode ou comme approche éducative, cela mérite-t-il pour autant de perdre la garde de ses enfants ? Quel parent, poussé dans ses derniers retranchements, à bout de nerfs et se sentant temporairement dépassé par les caprices de son enfant, n'a au grand jamais cédé, dans l'énervement, à une malheureuse gifle ? 

Vraisemblablement, très peu ! Et cela en fait il, pour autant, de mauvais parents, totalement indignes d'élever leurs enfants, ou encore des parents maltraitants qui ne les aimeraient plus ?

Cela va même encore plus loin dans l'horreur et dans l'abomination en Angleterre, où au nom de "l'intérêt supérieur de l'enfant" et de la loi du "Children Act" de Margaret Thatcher, des bébés sont littéralement arrachés au ventre de leurs mères dès l'accouchement, non pas parce qu'ils se seraient rendus coupables d'une quelconque forme de maltraitance sur leurs enfants, mais simplement parce qu'ils seraient jugés trop pauvres par les services sociaux et donc inaptes pour s'occuper décemment d'eux ! Ce sont donc des milliers d'enfants qui sont ainsi retirés arbitrairement à leurs parents biologiques, pour se voir confiés à d'autres familles plus aisées et jugées plus stables pour l'épanouissement personnel de l'enfant. Comme toujours, derrière ces placements, il y a un lucratif business ou chaque enfant placé rapporte une belle somme d'argent ! Où comment faire le mal le plus profond au nom d'un prétendu bien supérieur, de l'intérêt supérieur de l'enfant et agir avec la plus grande inhumanité, au nom de valeurs humaines…

Des supports éducatifs contestables

De nombreux livres pour enfants sont utilisés comme support pour initier les enfants à la sexualité et à ses plaisirs de manière prématurée et de plus en plus précoce. On peut trouver, par exemple une "encyclopédie de la vie sexuelle de 4 à 6 ans", un livre pour garçons mineurs intitulé "Max ne pense qu’au zizi". Autre livre plutôt curieux trouvé dans les casses d'école chez les tout petits, le livre "Tous à poil !", qui se résume à exhiber en dessin et sans aucune pudeur la nudité de toute une succession de personnes dans la société : à poil le bébé, à poil la baby-sitter, à poil les voisins, à poil la boulangère, à poil le policier, et ainsi de suite…

Évoquons maintenant les plateformes d'information sur la sexualité, partenaires de l'éducation nationale, comme le site onsexprime ou encore la "Ligne Azur". Sur la plateforme d'information officielle onsexprime.fr, un site de référence recommandé par le ministère de l'éducation nationale, sous tutelle du ministère de la Santé Publique et chaudement relayé par les manuels scolaires Hatier, on peut trouver sur le forum, rien de moins que des incitations à l’inceste ou à des pratiques sexuelles déviantes et extrêmes comme la zoophilie. Le tout sans aucune modération dans les commentaires, cela va s'en dire… 

En outre on pourra remarquer que les commentaires émanants d'adultes et d'enfants sont allègrement mélangés sur cette plateforme. Au sujet de la pénétration anale, on peut ainsi trouver ce genre de "bons conseils" promulgués par des sexperts "avisés" : « Pour toute pénétration anale, quelques précautions sont à prendre : d’abord, caresser et stimuler longuement l’anus pour qu’il se dilate ; ensuite, utiliser un préservatif, même avec un "Sextoy", mais aussi un lubrifiant parce que l’anus ne se lubrifie pas naturellement". » Ou bien, concernant la fellation : « Quelques recommandations : ne pas se brosser les dents avant et après (pour ne pas avoir des micro-saignements aux gencives), et éviter de recevoir du sperme dans la bouche et de l’avaler. L’idéal est d’utiliser un préservatif (non lubrifié, c’est plus agréable). » Ou encore, en réponse à une situation incestueuse impliquant un cousin de 12 ans et une cousine de 17 ans, rapportée dans les témoignages du site, le sexpert pervers accrédité par le ministère de la Santé et plébiscité par l'éducation nationale répond : « Bonjour, ce que tu ressens est normal Les premières fois c'est souvent quelque chose qui crée beaucoup d’émotions, surtout quand on a les premiers rapports à ton âge. Si tu étais d’accord et que ta cousine aussi, que vous vous êtes protégés des maladies et d’une grossesse non prévue, il n’y a rien de grave. Si c'est encore confus pour toi, discutes-en avec l'équipe du Fil santé jeunes etc. »

Pourtant, pour le moment, au regard de la loi française, un mineur de moins de 15 ans ne peut consentir à une relation sexuelle de manière libre et éclairée. Il s'agit en l’occurrence ici d’un viol par inceste, mais visiblement ce n'est plus grave selon les nouveaux standards sexuels que l'on cherche à promouvoir. Mais ce n'est pas tout, concernant la zoophilie, on peut trouver ce genre de pépite de témoignage, non modérée par l'équipe éditoriale et donc la réponse de condamnation est des plus timide… « Bonjour, voilà je me pose des questions, je sais pas trop comment le dire c’est un peu la honte j’aimerais bien que quelqu’un puisse me dire. J’arrive pas tellement avec les filles je suis plutot timide mais j’ai quand même envie de faire des trucs alors comme elles veulent pas j’ai essayer avec des objets et de la nourriture. La dernière fois que j’ai vu sur internet, y ditioternet,saient de mettre du pain et de la sauce pour que ça fasse pareil et j’ai essayé mais ça m’a fait mal j’ai mis du pain et de la moutarde douce mais elle était pas douce et ça m’a beaucoup brulé. Ma mère l’a su parce qu’elle a retrouvé de la moutarde dans mon caleçon et j’ai du lui dire et elle s’est moqué de moi. J’ai un chien aussi que j’aime beaucoup mais je sais pas si c’est bien ou pas de faire quelque chose avec lui en plus il est un peu vieux et il voit pas très bien. Quand je le touche un peu il a l’air d’être content parce qu’il revient. »

Passons maintenant à "la Ligne Azur", une autre plateforme internet, en partenariat avec l'éducation nationale. Ce site émanant du ministère est promue dans les manuels de science et vie de la terre de 5ème , 4ème , 3ème, incite clairement à la débauche, en faisant l’apologie de toutes sortes de déviances sexuelles, y compris la pédocriminalité, mais valorisant aussi l’usage de la drogue ou encore propageant l'idéologie du genre. On peut y trouver quantité de commentaires très crus décrivant par le menu, les expériences sexuelles de tout un chacun, sans la moindre modération ou censure de la plateforme. Ainsi, on peut, par exemple, partager l'ineffable bonheur d'une certaine "lacochonne" à se faire spermer en abondance dessus par son petit copain : « ma première fois j’ai baiser pendant 3 heures sans arrêter et mon copain a spermer 2 fois je me sentais tellement bien quand il était en moi et ça fait tellement du bien j’avais de son sperme partout sur moi » Mais ce n'est pas tout, "la Ligne Azur" invite aussi les enfants de 12 ans à livrer sans pudeur ni retenue, une part de leur intimité la plus précieuse, à savoir, leur première expérience sexuelle en l'exhibant aux yeux de tous, adultes compris. Nous tombons là en plein dans une forme de voyeurisme des plus malsaine et déplacée, qui n'a manifestement plus rien à voir avec une démarche de prévention, mais tout à voir avec de la séduction et de la subversion ! De plus, cette plateforme hautement polémique et contestable, a aussi publié des brochures au contenu particulièrement équivoque et choquant. Suite aux réactions indignées d'associations catholiques, un recours devant le Conseil d’État pour dénoncer ce partenariat a été initié. Le rapporteur public a abondé dans leur sens dénonçant de la part de la Ligne Azur une atteinte à la morale publique caractérisée.

Vincent Peillon préconisait à ce sujet de « Relayer avec la plus grande énergie la campagne de communication relative à la Ligne Azur, ligne d’écoute pour les jeunes en questionnement à l’égard de leur orientation ou de leur identité sexuelle ». Une brochure subversive destinée aux enfants, appelée "Tomber la culotte", toujours disponible sur le site du Planning familial, est également épinglée par le rapporteur public en ces termes : « Elle fait l'apologie du sadomasochisme et du libertinage, dans des termes que nous ne saurions reprendre dans cette enceinte… On peut s'interroger sur la légèreté du ministre qui a recommandé ce site auprès de jeunes de 11 ans. Comment ne pas comprendre que des parents ou des enfants puissent être choqués ? » 

Peut-on encore à ce niveau-là parler de prévention ? Ou bien, ne serait-il pas plus approprié de parler d'incitation à la débauche sur mineurs ? Quel est le projet éducatif ? Le but recherché par le ministère serait-il de faire de nos enfants des « pervers polymorphes », pour rejoindre la célèbre expression freudienne… De toute évidence, il s'agit là de plateformes hautement irresponsables, susceptibles d'effracter durablement et gravement le psychisme, la conscience des enfants et qui les confrontent à des situations qu'ils n'ont pas encore la maturité de gérer et d'intégrer. C'est un viol pur et simple des consciences, d'une grande violence et c'est très grave ! Le sujet de la sexualité n'est absolument pas à prendre à la légère, puisque de l'avis de nombreux psychologues professionnels, elle est bien souvent à la source, des plus sévères et graves traumatismes et des troubles dans le bon développement de la personne. C'est à dire, de profondes et tenaces blessures psychiques, générées suite à une menace mettant à mal directement son intégrité. L'individu est alors plongé dans une situation d'extrême détresse, d'intense souffrance, de vulnérabilité et peut sombrer dans la dépression. L'enfance est directement attaquée et cela donnera plus tard, dans bien des cas, des adultes déstructurés et désaxés. Cette éducation sexuelle prématurée est une projection d'adulte sur la sexualité des enfants, ce qui est la définition même de la perversion... L'enfant n'a pas de sexualité à proprement parler, il est simplement traversé par des pulsions et des fantasmes de toute sorte, qui peuvent même êtres violents. L'éducation consiste justement à refouler ces pulsions, à les réfréner et certainement pas à les encourager !

En outre, d'après le témoignage de la psychologue et psychanalyste Marie-Catherine Thevenet, qui opère sur le terrain avec des parents : en classe de 6ème, au collège de Notre-Dame de Charlieu, il existe une mallette élaborée par le ministère de la santé, qui comporte entre autre, un clitoris 3d, des lubrifiants, des sex toys, un sexe masculin en érection sur lequel on doit ajuster un préservatif. Des sessions d'éducation sexuelle auraient étés prises en charge par des intervenants extérieurs de l'école, à savoir, une association, "Le point écoute jeune, le Cocon" dépendant de la MJC de Charlieu. La directrice ayant au préalable veiller à délibérément écarter toute présence du corps enseignant! Cette intervention a été accompagné d'explications techniques sur des pratiques sexuelles comme, par exemple, pour une fille, comment se gifler le visage avec le pénis du garçon, où comment effectuer un touché vaginal réussi, le tout avec force détails ! Il va sans dire que certains gamins exposés à de telles sessions d'initiation et à une telle approche de la sexualité ont étés complètement déstabilisés, dégoûtés voire même purement et simplement traumatisés ! Parmi les documents de référence de cette association "Le Cocon", accréditée pour dispenser ces enseignements sexuels, on peut retrouver comme ouvrage de référence, un livre écrit par une obscure Youtubeuse hispanique, Chusita et édité par Nathan (spécialisé dans les livres scolaires de jeunesse), "Ceci n'est pas un livre de sexe" qui fait partie intégrante de cette boîte à outils, de cette mallette "pédagogique", véritable boîte de Pandore pour accompagner cette nouvelle approche de "l'éducation sexualisée"... Ce livre est donc utilisé comme support pédagogique, pour des enfants de 11 à 12 ans, dès leur entrée en classe de 6ème, alors même qu'à la base, il serait destiné à des enfants d'au moins 15 ans ! Non content de présenter des images on ne peut plus crues et explicites, d'un caractère indéniablement pornographique, il fait la promotion active de pratiques comme la sodomie, en la banalisant totalement car, ce serait, je cite : « UNE PRATIQUE COURANTE », l'anus étant présenté comme « une des zones LES PLUS ÉROGÈNES DU CORPS. » Or, il se trouve pourtant que de nombreuses femmes n'apprécient pas du tout cette pratique. Si chacun est libre de faire ce qu'il veut avec son corps, que vient faire cette incitation à la sodomie dans le cadre d'une éducation sexuelle obligatoire dès la sixième ? Le livre invite aussi les filles à pénétrer l'anus de leur petit copain avec leurs doigts, histoire de se faire un petit plaisir coquin, à condition, hygiène oblige, de « veiller à avoir les mains propres et les ongles bien limés. » On est pas non plus chez les sauvages ! Le livre finit par tout de même admettre que c'est une pratique à risques au niveau des MST, ce qui ne l'empêche pas d'en faire une promotion active, parce qu'après tout, c'est tellement bon et que « La sodomie est une pratique que l'on peut tous essayer ! » Au passage, on appréciera en page de garde, les petits smileys et émoticônes de diablotins ricanants, entourés d'autres icônes avec des flammes, c'est vrais que l'amour c'est si torride. Le diable se cache dans les détails, à ce qu'il paraît...

Abordons maintenant brièvement les œuvres littéraires proposées aux jeunes en cours de français qui peuvent se révéler parfois très dérangeantes, voir choquantes. Ainsi, pour les ados de 15 ans, on a imposé en classe la lecture du livre "L’invention de nos vies" de Karine Tuil, qui comprend de nombreux passages d'une grande violence pornographique. Tiphaine, une des élèves témoigne de son profond malaise, de sa gêne et du choc qu'elle a ressenti en découvrant cette lecture qui l'a perturbée au point d'être sujette à des crises de larmes à répétition, des insomnies fréquentes et de divers troubles: « Je sais qu’il y a deux scènes de viols, dont une sur une mineure. Je crois aussi qu'il y a une tournante dans une cave. Dès le début, ils présentent le personnage comme une bête de sexe. Il est marié mais sa femme ne lui suffit pas, alors, il a une garçonnière où il se rend pour voir d’autres femmes la nuit. Je n'ai pas tout lu. » Certains trouveront peut être cette ado un peu trop prude et sensible, mais cela justifie-t-il pour autant d'étudier de telles œuvres au contenu aussi tendancieux et choquant? La littérature de notre pays est si riche et belle, il y avait sans nul doute moyen de trouver des lectures bien plus inspirantes. Par ailleurs, on emmène aussi les élèves faire des sorties cul-turelles très instructives comme témoigne une maman d'élève : « Dans une école de la région, on avait emmené des élèves voir une pièce de théâtre à la fin de laquelle les acteurs se sont promenés, nus, dans la salle, enjambant les fauteuils dans lesquels avaient pris place les élèves… » Ceux qui s'inquiètent de ces indéniables dérives institutionnelles, s'offusquent en leur fort intérieur de ces initiations sexuelles prématurés, déplacée ou qui trouvent quelque chose à redire à cette approche de la sexualité hautement contestable, sont taxés de conservateurs rétrogrades ou de gardiens de l'ordre moral. Dans certains pays, des parents se retrouvent même carrément emprisonnés, car ils ne voient pas ces cours d'éducation sexuelle prématurés d'un bon œil et choisissent d'en dispenser leurs enfants ! C'est le cas, par exemple, en Allemagne, où ces cours sont rendus obligatoires et où les institutions ont déjà enfermé, pour une courte durée, d'honorables pères de famille, pour toute réponse à leur colère et à leur indignation. On bafoue là allègrement un des droits humain fondamental, celui de pouvoir choisir librement l'éducation de ses enfants, comme le stipule La "Déclaration universelle des droits de l'homme" à l'Article 26 alinéa 3 : « Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants. » 

Après tout cela, il s'en trouve encore certains pour affirmer fièrement, avec force conviction et une inébranlable foi que dans cette si belle société, nous serions des hommes parfaitement libres… C'est assez comique je dois dire…

Les fruits pourris de l'hypersexualisation

Les résultats de cette hypersexualisation désastreuse des enfants et de la société en général ne se font pas attendre. Ainsi, dès le collège, on peut déjà observer des comportements proprement effarants, tout à fait déplacés et inappropriés émanants d'enfants. Au collège de Mios, en Gironde, l'équipe enseignante, la principale de l'établissement et la FCPE ont pris l'initiative d'alerter par courrier, les quelques 600 parents d'élèves de très inquiétantes dérives constatées chez les élèves. Parmi ce florilège de nouveaux comportements sexuels observés dans l'enceinte même des cours de récréation, on peut évoquer le visionnage de films à caractère pornographique sur smartphones, des séances improvisées d'exhibitionnisme et même de la masturbation. Après tout, ne dit-on pas que là où il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir ? Ou bien encore, des attouchements sur les parties intimes, la diffusion de photos dénudées ou de vidéos via les réseaux sociaux. Encore plus fort, voilà que nos chères têtes blondes jouent maintenant les Marc Dorcel en culotte courte, ou plutôt, en l'occurrence, sans culotte, avec la réalisation de séquences vidéos à caractère pornographique filmés à l'aide de leurs smartphone, etc.

À quand les gang bangs entre deux tartines de goûtés ?

L'équipe d'encadrement totalement impuissante et dépassée par l'ampleur et la contagion du phénomène, n'hésite pas à parler de mise en danger des élèves ! Il va de soit que le libre accès continu à l'Internet avec son accès ultra simplifié à une pornographie massive, totalement gratuite, ainsi que la diffusion phénoménale des smartphones a considérablement accéléré et encouragé toutes ces dérives...

On est rendu au stade où il arrive que des enfants violent d'autres enfants en se comportant tel des adultes délinquants sexuels !




Par ailleurs, sur les réseaux sociaux ou sur des plateformes comme "Tik Tok" ou YouTube, on peut aussi voir des vidéos d'enfants se déhanchant de manière lascive et hypersexualisé, en imitant les modèles véhiculée par les clips vidéos et les adultes. On peut les voir se donnant dans de désolants spectacles, "Twerker", c'est-à-dire remuer et secouer vigoureusement les fesses, d'une manière provocante en étant accroupi et en mimant l'acte sexuel !

Autre dérive incroyable et très révélatrice de la situation actuelle, on peut trouver des tutoriels maquillages réalisés par des gamines de quatre ans, qui font des démonstrations pour apprendre à se farder les yeux, se mettre du maquillage et même du rouge à lèvres ! Aux États-Unis, on a aussi, par exemple, une gamine de 13 ans, Briana Buchanan, qui a été descolarisée, avec la bénédiction de ses parents, pour pouvoir continuer à alimenter en photos et en vidéos son profil "Tik Tok" et en faire son métier ! Les séances de maquillage lui prennent une heure chaque jour et elle réalise une quinzaine de petits clips quotidiens. Avec ces deux millions d'abonnés, elle peut gagner plusieurs milliers de dollars par mois. Du coup, la scolarisation en collège paraissait abstraite et des plus superflue aux yeux de sa mère, qui est aussi devenue sa manager et son agent de communication ! Quel monde désolant, où des parents prennent leurs enfants pour des objets, des produits marketing et les mettent en scène, afin de les exhiber sans vergogne sur les réseaux sociaux et d'en tirer un profit financier… On peut aussi évoquer ces affreux concours de mini miss qui s'organisent dans certains pays, mais qui ont étés tout de même interdits en France, avec des résultats ultérieurs désastreux sur la psyché et le développement de ces enfant exhibés ostentatoirement comme des bêtes de concours, sous les feux des projecteurs, par des parents proprement irresponsables… C'est dire à quel point nous en sommes rendus et combien certains parents sont totalement largués dans leur rôle, leur mission éducative et leur rôle protecteur…

Cette société nie et vole de plus en plus l'enfance des plus petits.

Dans la mode, on observe également cette tendance à l'hypersexualisation des enfants, comme peut en attester le magazine Vogue de décembre 2001 avec de photos mettant en scène une fillette dans des tenues et postures suggestives très sexuelles.




Dans cette volonté de sexualiser les enfants, on peut aussi évoquer le cas des affreuses poupées "Monster High", qui avec leurs lèvres pulpeuses et leurs tenues provocantes ressemblent plus à des prostituées qu'à des princesses... En outre, elle combinent leur dimension sexuelle affirmée avec une autre morbide, gothique. C'est un peu eros et thanatos réunis dans une seule poupée, ce qui est très dérangeant pour des poupées se destinant aux petites filles ! Monster High, c'est un peu la synthèse improbable entre une Pamela Anderson botoxée, et la fiancée de Frankenstein couturée… De quoi donner le goût de la laideur dès le plus jeune âge !

Même chose pour les ignobles poupées Bratz qui ressemblent à des prostituées ou à des stars du porno !

Pièce par pièce, c'est tout un inquiétant et monstrueux puzzle qui prend forme et se met en place sous nos yeux… Nous sommes manifestement face à une opération de subversion entreprise à grande échelle, mettant l'innocence de nos enfants en grand péril et dans laquelle les institutions nationales et internationales, jouent un rôle actif de premier plan. C'est clairement une attaque des fondamentaux anthropologiques, le socle de la civilisation du futur qui se joue là.

Comme toujours, l'avis du peuple n'a jamais été sollicité pour mettre en place de tels programmes d'éducation sexuelle, le tout se réalise à marche forcée, de manière voilée, insidieuse et arbitraire. Tout cela est très cohérent et semble suivre une implacable logique... Étape par étape, on détruit tout l'ordre naturel : père, mère, famille, la cellule familiale, puis maintenant les enfants, qui se retrouvent alors de plus en plus isolés, livrés à eux-mêmes et fragilisés…

Sous couvert de lutte contre l'homophobie, qui est certe louable, contre toute forme de misogynie, contre les stéréotypes sexuels et au nom de la santé publique, de la prévention contre les risques inhérents à la sexualité comme les MST ou les grossesses non désirées, on met en place tout un tas de procédés séducteurs et corrupteurs visant directement les enfants.

On initie, "on éduque" les enfants à toutes sortes de pratiques sexuelles, allant de la pornographie, à la sodomie, aux différentes "orientations sexuelles" , en passant par la théorie du genre, ou les opérations transgenres.

Au rayon des orientations sexuelles, un concept développé par Alfred Kinsey, on peut trouver pêle mêle, les hétérosexuels, les homosexuels, les bisexuels (qui ont de l'attirance sexuelle pour les gens du même genre et de genre différent), les pansexuels (qui peuvent êtres attirés, sentimentalement ou sexuellement, par un individu de n’importe quel sexe ou genre, en référence au satyre Pan qui saute sur tout ce qui bouge sans distinction aucune), les omnisexuels (qui sont attirés sexuellement ou sentimentalement par une autre personne, sans considération pour son sexe), les sapiosexuels (qui sont plus attirés et excités sexuellement par les qualités intellectuelles de leur partenaires), les androsexuels ( qui ressentent une attirance sexuelle envers des personnes qui se définissent comme étant une variation de genre neutre ou sans genre), les gynesexuels (qui sont attirés sexuellement et émotionnellement par la féminité), les panromantiques (qui sont attirés sentimentalement par une autre personne sans considération de son orientation sexuelle ou son identité de genre), les aromantiques (qui ne ressentent pas de sentiments amoureux), les asexuels (qui ne ressentent pas d'attirance sexuelle pour une autre personne et/ou pour elle-même), les autosexuels (qui ont plus de plaisir sexuel en s'autostimulant que par pénétration ou fellation), les skoliosexuels (qui ont de l'attirance sexuelle envers les individus non-binaires), les demisexuels (qui ne ressentent de l'attirance sexuelle qu'après avoir formé un lien émotionnel fort avec une autre personne), les androgynosexuels (qui éprouvent de l'attirance sexuelle envers les individus ayant une expression de genre androgyne, ou jugée androgyne, qui possède des caractéristiques à la fois féminine et masculine), les lithromantiques (qui peuvent ressentir de l'attirance romantique envers un individu mais ne souhaitent pas que ce sentiment soit réciproque ou ne souhaitent pas être dans une relation dite "officielle" avec la personne aimée), j'en passe et des meilleures...

La marchandisation du vivant

Parallèlement à toute cette nouvelle approche de la sexualité humaine, on cherche aussi à pousser la commercialisation et la marchandisation du vivant, avec la promotion de la GPA ou la vente de bébés. Dans certains pays, comme au Niger, en Thaïlande ou en Inde, on assiste déjà à la mise en place de véritables et sordides usines à bébé, où des femmes plongées dans une extrême misère et détresse sont acculées à louer leurs ventres et offrir le fruit de leurs entrailles à de riches occidentaux… Soit une nouvelle forme d'esclavage qui ne dit pas son nom et une nouvelle forme de colonialisme où l'on retrouve des rapports de domination nord-sud. Ces femmes sont réduite à une condition de pondeuses, de productrice de "marchandise humaine" comme une simple ressource. On en arrive à des drames humains inextricables, des situations monstrueuses, où des enfants sont refusés à l'issue de la GPA dans le cas où ils seraient porteurs d'un handicap ou que le "produit" n'est pas conforme aux attentes des clients. Et comme on le sait, dans les lois du marché, le client est toujours roi ! On se rapproche ainsi dangereusement du modèle de société abominable décrit dans le roman d'anticipation du meilleur des mondes, où la sexualité est totalement coupée de sa dimension reproductive et est réduite à un simple passe-temps purement récréatif. Les enfants sont alors produits en série dans des éprouvettes, par le biais de la science et ne sont plus du tout le fruit d'une relation construite sur la base d'une belle et complexe alchimie amoureuse.

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