Une société liquide de l'indistinction en totale perte de repères
« Un monde dominé par la Force est un monde abominable, mais le monde dominé par le Nombre est ignoble. La Force fait tôt ou tard surgir des révoltés, elle engendre l’esprit de Révolte, elle fait des héros et des Martyrs. La tyrannie abjecte du Nombre est une infection lente qui n’a jamais provoqué de fièvre. Le Nombre crée une société à son image, une société d’êtres non pas égaux, mais pareils, seulement reconnaissables à leurs empreintes digitales » Georges Bernanos dans "La France contre les robots"
Toutes ces idéologies vont finir par déboucher sur une société de l'indifférenciation, de l’indistinction, en totale perte de repères :
Entre homme et dieu, entre homme et machine, entre vivant et matière inerte avec le Transhumanisme, où l'homme se divinise par lui-même
Entre homme et femme avec la Théorie du Genre, où l'on peut changer de sexe selon son propre ressenti et son bon vouloir
Entre homme et animal, plus de différences reconnues entre les espèces avec l'Anti-spécisme et le Veganisme, ou l'animal acquiert autant de valeur que l'homme
Entre maître et élève, avec les nouvelles formes de pédagogie du constructivisme, où l'élève doit élaborer ses propres savoirs
Entre enfant et adulte, avec la sexualisation précoce
Entre soldats et civils, avec les formes modernes des conflits
Entre stériles et fertiles, avec la GPA
Entre autochtone et étrangers, avec l'idéologie du mondialisme globalisé, l'effacement de toutes les limites géographiques entre les pays, des frontières et la dissolution programmée de toutes les identités nationales, ethniques et culturelles,
Entre sacré et profane, pur et impur
Entre espaces privés et publics avec la multiplication des caméras et les réseaux sociaux
Entre célébrités et gens de la vraie vie avec la TV réalité
Entre le réel et virtuel avec la réalité virtuelle
Entre vérité et erreur avec le relativisme
Entre choses graves et insignifiantes avec la société du spectacle, etc.
Dans cette société, il devient impossible, voir répréhensible de discriminer. Toute discrimination est ressentie et perçue comme une intolérable injustice.
Pourtant, c'est une chose essentielle, car étymologiquement, cela revient à organiser, à structurer, à établir des distinctions entre les choses et les réalités. Nous sommes alors empêchés d'y voir clair.
Nous rentrons alors dans le règne de la confusion perverse, dans un grand chaos, une bouillie, un magma informe, une anarchie totale, une fin de civilisation.
"Discriminer", c'est faire une distinction entre les enfants et les adultes, entre l'homme et le femme, entre l'homme et l'animal, entre l'homme et la machine, entre l'élève et le professeur, entre la norme et l'exception marginale, etc…
Pourtant, c'est une chose essentielle, car étymologiquement, cela revient à organiser, à structurer, à établir des distinctions entre les choses et les réalités. Nous sommes alors empêchés d'y voir clair.
Nous rentrons alors dans le règne de la confusion perverse, dans un grand chaos, une bouillie, un magma informe, une anarchie totale, une fin de civilisation.
"Discriminer", c'est faire une distinction entre les enfants et les adultes, entre l'homme et le femme, entre l'homme et l'animal, entre l'homme et la machine, entre l'élève et le professeur, entre la norme et l'exception marginale, etc…
Dans l’idéologie mondialiste, on cherche à uniformiser la société et les hommes qui la composent en niant systématiquement toute différence, toute altérité, entre eux. L'altérité est pourtant une donnée essentielle, elle constitue un frein, une limite qui vient entraver une volonté de puissance absolue. Les apprentis dictateurs ont besoin de créer une masse uniforme tel un troupeau de bétail informe, pour pouvoir la contrôler les individus plus facilement, la nature humaine étant sinon trop variée et imprévisible.
On cherche délibérément à rejeter et éliminer tout ce qui peut structurer l'individu, lui donner une colonne vertébrale, en remettant même maintenant en question, jusqu’à son identité première, à savoir son identité sexuelle avec la Théorie du genre...
Le but recherché étant d’arriver à un nouvel homme, asexué, hors-sol, déraciné, qui soit coupé de tout déterminisme, de toute histoire, de toute culture, de toute transmission et de toute transcendance... Un homme, atomisé, ne se rattachant plus à aucune communauté de destin, un simple consommateur en somme, dont les seuls repères identitaires encore tolérés restent celles des marques de consommation.
Un homme interchangeable, nomade, corvéable à merci et flexible à souhait, parfaitement servile, docile et malléable, incapable désormais de se révolter, car devenu trop individualiste et donc, n’ayant plus aucune notion ou aspiration au bien commun et à toute forme d'action collective.
En réduisant l'homme à son plus petit dénominateur commun, en cherchant à effacer et à éliminer tout ce qui n'est pas commun à tous, à savoir, les marqueurs identitaires que sont le sexe, la race, la religion, l'histoire, en un mot, tout ce qui compose l'identité profonde de chacun, nous réduisons notre individualité à sa plus simple et pauvre expression. Nous débouchons sur une société insipide, aseptisée peuplé d'individus sans reliefs, uniformisés et clonés. Des coquilles vides ! Ce modèle d'anti-civilisation cherche à mettre à bas tout ce qu'il reste de désintéressé, de sincère, d'authentique et de purement altruiste entre les hommes.
Derrière le vernis de la modernité que l'on donne à toutes ces évolutions, c'est en fait, un grand retour en arrière, une involution qui finira par nous conduire immanquablement vers un chaos généralisé, une guerre de tous contre tous. Car une société de l'indistinction conduit inévitablement et mécaniquement à une société ultra-conflictuelle et à la recherche de boucs-émissaires. En effet, d'après les travaux de l'anthropologue René Girard : l'indifférenciation généralisée aboutit en effet inéluctablement au conflit et à la violence, elle fait entrer la société qui prône ce modèle dans une impasse et dans une crise sacrificielle.
Le but recherché étant d’arriver à un nouvel homme, asexué, hors-sol, déraciné, qui soit coupé de tout déterminisme, de toute histoire, de toute culture, de toute transmission et de toute transcendance... Un homme, atomisé, ne se rattachant plus à aucune communauté de destin, un simple consommateur en somme, dont les seuls repères identitaires encore tolérés restent celles des marques de consommation.
Un homme interchangeable, nomade, corvéable à merci et flexible à souhait, parfaitement servile, docile et malléable, incapable désormais de se révolter, car devenu trop individualiste et donc, n’ayant plus aucune notion ou aspiration au bien commun et à toute forme d'action collective.
En réduisant l'homme à son plus petit dénominateur commun, en cherchant à effacer et à éliminer tout ce qui n'est pas commun à tous, à savoir, les marqueurs identitaires que sont le sexe, la race, la religion, l'histoire, en un mot, tout ce qui compose l'identité profonde de chacun, nous réduisons notre individualité à sa plus simple et pauvre expression. Nous débouchons sur une société insipide, aseptisée peuplé d'individus sans reliefs, uniformisés et clonés. Des coquilles vides ! Ce modèle d'anti-civilisation cherche à mettre à bas tout ce qu'il reste de désintéressé, de sincère, d'authentique et de purement altruiste entre les hommes.
Derrière le vernis de la modernité que l'on donne à toutes ces évolutions, c'est en fait, un grand retour en arrière, une involution qui finira par nous conduire immanquablement vers un chaos généralisé, une guerre de tous contre tous. Car une société de l'indistinction conduit inévitablement et mécaniquement à une société ultra-conflictuelle et à la recherche de boucs-émissaires. En effet, d'après les travaux de l'anthropologue René Girard : l'indifférenciation généralisée aboutit en effet inéluctablement au conflit et à la violence, elle fait entrer la société qui prône ce modèle dans une impasse et dans une crise sacrificielle.
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