Où est le vrai pouvoir ?
« Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. » Emmanuel-Joseph Sieyès, l’un des pères de la Révolution française
« En démocratie, la politique est l'art de faire croire au peuple qu'il gouverne. » Louis Latzarus, journaliste
« Le monde est gouverné par de tout autres personnages que ne se l'imaginent ceux dont l'œil ne plonge pas dans les coulisses. » Benjamin Disraeli, artiste, premier ministre, romancier
« Mesdames et Messieurs,Le mot "secret" est en lui-même répugnant dans une société libre et ouverte. Et en tant que peuple, par nature et historiquement, nous nous opposons aux sociétés secrètes, aux serments secrets et aux procédures secrètes. Parce que nous devons faire face tout autour du monde à une conspiration massive et impitoyable qui s'appuie d'abord sur des moyens déguisés permettant le déploiement de leur sphère d'influence basée sur l'infiltration plutôt que l'invasion, utilisant la subversion plutôt que les élections, et de l'intimidation au lieu du libre-arbitre. C'est un système qui a nécessité énormément de ressources humaines et matérielles dans la construction d'une machine étroitement soudée et d'une efficacité remarquable, elle combine des opérations militaires, diplomatiques, de renseignements, économiques, scientifiques et politiques, leurs planifications sont occultées, et non publiées. Leurs erreurs sont passées sous silence et non relayées par la presse. Leurs détracteurs sont réduits au silence, et leur avis non sollicité. Aucune dépense n'est remise en question, aucun secret n'est révélé. C'est pourquoi le législateur athénien Solon décréta comme crime tout citoyen se désintéressant du débat. Je sollicite votre aide dans l'immense tâche qui est d'informer et d'alerter le peuple américain avec la certitude qu'avec votre aide, l'homme deviendra ce pourquoi il est né : libre et indépendant. » John Fitzgerald Kennedy, ancien président des États-Unis
« Le président de la République n'a plus le pouvoir, beaucoup moins en tout cas qu'avant... Et que les Français, et lui même aussi croient qu'il a toujours le pouvoir » Jacques Attali sur Public Sénat parlant de François Hollande
Alors que nous sommes prétendument dans un régime démocratique, soit une forme de gouvernement dans lequel la souveraineté et le pouvoir (Kratos) émanerait du peuple (Demos), en réalité c'est une toute petite oligarchie qui concentre tous les pouvoirs.
Comme le constate si bien le professeur d'économie Étienne Chouard, dans notre régime, notre citoyenneté se réduit au simple fait d'élire des maîtres politiques, soigneusement présélectionnés par l'oligarchie, qui décident de tout à notre place et n’œuvrent manifestement pas dans le souci de l’intérêt général. Notre droit de vote, que l'on sacralise comme une sorte de vache sacrée et que l'on considère comme le pilier de notre démocratie est aussi une belle illusion.
Le vote, qui est censé être à la base de notre pouvoir politique, est en fait un acte de dépossession de toute souveraineté, il réduit notre citoyenneté à l'état d'électeur totalement passif et en dernière instance, parfaitement impuissant. Lorsque nous glissons notre bulletin de vote dans l'urne, nous donnons un blanc sein à notre représentant pour agir en notre nom, diriger nos affaires. Nous transférons et déléguons alors tout notre pouvoir à notre représentant, qui en réalité ne nous représente pas !
Avec le jacobinisme hérité de 1789, les fonctionnaires et les élus n'ont plus aucuns comptes à rendre en ce qui concerne les prises de décisions qu'ils prennent dans le cadre de leurs fonctions et de leurs mandats. En effet, les mandats politiques pour lesquels ils ont été élus, à grand coup de démagogie et de propagande ne sont pas impératifs. Dès lors, ils ne sont plus tenus d'honorer leurs promesses et engagements de campagne. Comme le disait si bien Jacques Chirac, « Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. » Les professionnels de la politique ne rendent alors plus uniquement des comptes qu'à leurs seuls sponsors et financiers, car il est bien connu que l'on ne crache pas sur la main qui nous nourri...
Avec le jacobinisme hérité de 1789, les fonctionnaires et les élus n'ont plus aucuns comptes à rendre en ce qui concerne les prises de décisions qu'ils prennent dans le cadre de leurs fonctions et de leurs mandats. En effet, les mandats politiques pour lesquels ils ont été élus, à grand coup de démagogie et de propagande ne sont pas impératifs. Dès lors, ils ne sont plus tenus d'honorer leurs promesses et engagements de campagne. Comme le disait si bien Jacques Chirac, « Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. » Les professionnels de la politique ne rendent alors plus uniquement des comptes qu'à leurs seuls sponsors et financiers, car il est bien connu que l'on ne crache pas sur la main qui nous nourri...
Ils servent alors exclusivement des intérêts particuliers et privés, au mépris et au détriment du bien commun !
Toutes les décisions prises par notre classe politique sont faites pour contenter les banquiers et les cartels qui les financent. Dans cette équation, l'humain est constamment mis sur la touche, et c'est le pouvoir de l'argent et de la grande banque qui triomphe systématiquement. Nous avons donc affaire à une ploutocratie, qui se cache derrière un pseudo vernis démocratique.
Lors des élections, la moindre campagne politique nécessite d'immenses levées de fonds, ce qui empêche de facto l'accession au pouvoir de partis alternatifs. Le système est ainsi parfaitement verrouillé et sous contrôle.
En outre le système est structurellement fait pour que se soient toujours les moins vertueux, les plus corruptibles, les moins scrupuleux, les plus ambitieux qui s'emparent du pouvoir politique. Car le pouvoir ne tombe pas du ciel naturellement ou pour récompenser un quelconque mérite. Il n'est à la portée que des plus arrivistes autant dire, ceux qui ont étés prêt à vendre père et mère pour l'obtenir. Les professionnel de la politique sont des animaux froids, qui ont une absence totale d'empathie authentique. C'est le plus habile orateur, le plus séducteur et donc, le plus manipulateur qui peut parvenir à prendre le pouvoir.
Cette forme de démocratie représentative est donc un parfait jeu de dupes et de cocus, un piège à con, qui donne à l'électeur l'illusion du choix qui se résume à choisir parmi un choix prédéterminé par les puissants entre la peste et le choléra ! Le citoyen, une fois son représentant élu au pouvoir, ne décide concrètement plus de rien. La population n'est alors plus jamais consultée pour prendre part aux grandes décisions ou qu'en de très rares occasions. Et même, lorsque l'on daigne faire mine de s'enquérir de l'avis éclairé du peuple, pour trancher d'une question et que ce dernier a le malheur de délivrer (malgré une propagande médiatique des plus intenses) une décision non-conforme aux attentes des puissants. Alors, ces derniers n'hésitent pas à passer outre le résultat obtenus ou, au besoin, à demander à renouveler le vote, jusqu'à l'obtention d'un résultat plus conforme et à la hauteur des ambitions démocratiques de ces technocrates…
À ce titre, tout le monde aura encore en mémoire cette pure félonie parlementaire qu'a constituée la ratification du Traité de Lisbonne par lesdits "représentants du peuple", qui se sont superbement assis, sans la moindre vergogne sur les résultats du référendum de 2005, concernant l'adoption du Traité Constitutionnel Européen par les Français.
Pour les puissants de ce monde, qui disposent de tout l'argent qu'ils souhaitent, puisqu'ils en contrôlent l'émission et la circulation, l'argent n'est pas une fin en soi, il n'est qu'un moyen. Ce qui compte le plus à leurs yeux : c'est le pouvoir et le contrôle absolu !
Si les gouvernements de gauche, comme de droite n'ont cessés de se succéder, force est de constater qu'aucune véritable rupture politique n'est jamais observée. En fait, on nous donne l'illusion du choix, mais les différents partis s'accordent toujours sur le fonctionnement général du système, au-delà et malgré leurs étiquettes politiques. Ils ne font que se chamailler sur des points de détails, mais aucun ne remet en question, le projet de société, l'ensemble du fonctionnement des lois immuables du système économique marchand qui conduisent pourtant à toujours plus de misère, d'inégalité et de souffrance.
De fait, la situation vas de mal en pire, de Charybde en Scylla depuis des décennies, malgré de belles promesses de changement, sans cesse renouvelées. En fait, on assiste à une fausse alternance, mais une véritable continuité dans la politique, qui ne s'opère jamais dans l'intérêt du peuple. Ces oppositions et ces joutes verbales et politiques, souvent fort bruyantes de démonstratives, ne sont que de façade. Il s'agit d'un vaste théâtre pour les guignols, dirigé de main de maître en coulisse, par les vrais marionnettistes de l'état profond. Car en coulisses, dans les arrières-loges, des opposants politiques médiatiques peuvent très bien se retrouver dans les mêmes cénacles et organisation, en toute fraternité…
On se gargarise à tout bout de champ des mots de démocratie, de souveraineté du peuple... Cette démocratie, dont on nous rabat les oreilles, serait « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple. » selon la célèbre formule d'Abraham Lincoln.
Pourtant, cette souveraineté, reste dans les faits un parfait mythe, elle est tout simplement nulle, car court-circuitée en permanence, par de puissants réseaux d’influence, des Think-Tanks (groupes occultes, clubs de réflexion dans lesquels on retrouve des grands banquiers, des chefs de multinationales, des responsables d'agences de communication, des patrons de grands médias, des rédacteurs en chef), des centres de pouvoirs et des groupes d’intérêts occultes dirigés par quelques oligarques, en dehors de tout contrôle, décident en réalité de toutes les grandes orientations de la société de la manière la plus opaque qui soit dans des cénacles inaccessibles et interdits au citoyen lambda.
Contrairement au peuple, à la masse qui est informe et désorganisée, constamment divisée artificiellement sur des peccadilles à la marge, alors qu'en réalité nous aspirons presque tous à la même chose, à savoir, plus de la justice, de sécurité, de dignité et des conditions de vie décentes.
L'élite qui est elle, ultra minoritaire, est en revanche hyper structurée et organisée, avec un maillage de puissants réseaux et cénacles. Parmi eux, on peut compter, entre autre, "le Club le Siècle" en France, "le Club de Bilderberg", "le CFR", "la Commission Trilatérale", "le Bohemian Grove" et aussi "les Loges Maçonniques" ou bien la fraternité des "Skull n' Bones", etc.
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