Le mensonge de l'Union européenne, cette construction qui détruit tout !



Pour Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, les traités Européens sont au-dessus de la démocratie : « Il ne peut pas y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »
« L'Europe, c'est la pai(e) ! » François Asselineau, président de l'Union Populaire Républicaine
« Mr. le Président, je ne peux pas vous dire exactement quand cela arrivera – probablement dans 15 ans – mais l'Europe va devenir un Etat fédéral et vous devez vous y préparer. Vous devez élaborer avec nous, et avec les dirigeants européens, la manière dont vous réagiriez à cela, comment vous permettriez aux autres pays d'Europe de l'Est d'interagir avec lui ou comment en faire partie, vous devez être prêt » Giscard d'Estaing, s'adressant à Gorbatchev en 1989, soit avant Maastricht et de devenir l'auteur de la constitution européenne 15 ans plus tard !
« L'Etat et la nation sont en péril redoutable, on peut même se demander s’ils existent en tant que tel juridiquement et politiquement... Je vous ai dit ça dix fois sur votre antenne. (...) Nous ne sommes plus un Etat. La France n’est plus un Etat. Nous n’avons plus aucun pouvoir d’Etat. Nous n’avons plus le pouvoir de battre monnaie, de faire les lois, de rendre la justice, de décider de la paix et de la guerre. On avait encore un pouvoir parlementaire de voter le budget, on l’a perdu il y a quinze jours dans le vote de ce malencontreux traité (européen). La marge de manœuvre est asymptotique à zéro ! » Marie-France Garaud, Présidente de l’Institut International de Géopolitique, le 23 octobre 2012 dans l’émission "Ce soir ou jamais" sur France 2.


Un dogme intangible

On nous a vendu un magnifique paquet cadeau, un projet humaniste, plein d'idéal, la promesse d'un monde de paix et de prospérité universelle, mettant ainsi un terme aux si terribles guerres fratricides entre cousins germains qui avaient ensanglantées et déchirées si durement le continent le siècle dernier... On nous a enjoint moralement à adhérer à ce projet, au nom de la modernité, du progrès, du sens de l'histoire, de l'amitié entre les peuples.... Remettre en doute le bien fondé de cette Union européenne, qui a été élevée au rang de dogme suprême, de religion, relève d'un pur blasphème. Nous avons quitté là, depuis longtemps le champ de la raison, de la logique et du bon sens, pour rejoindre celui de la pure idéologie... Ce crime de penser, qui relève de l'hérésie, conduit à une condamnation instantanée et sans appel de la part de l'inquisition médiatique, qui ne tarde alors pas à proférer toutes sortes d'anathèmes et d'accusations. Les amalgames les plus infamants commencent alors à pleuvoir et à fuser : de réactionnaire, à populiste, en passant par conservateur de la pire espèce, voir même, suppôt de l'extrême droite, nazi, antisémite ! Pourtant, cette construction hautement fallacieuse, a toujours reposé sur un double-mensonge, d'une part sur ces visées et objectifs réels et d'autre part sur sa véritable histoire. En effet, on ne nous a jamais clairement annoncé que le projet final de cette si généreuse et belle construction consistait à terme, ni plus ni moins, qu'en la dissolution de nos vieilles nations européennes, en s'appuyant sur le principe des régionalismes et des Eurorégions. Et qu'elle se solderait par la perte intégrale de toute forme de souveraineté nationale. En réalité, plus l'Europe avance et se développe et plus nos droits et libertés se réduisent comme peau de chagrin… Il faut bien savoir que dans l'esprit de ses architectes, déjà du temps de la CECA, Communauté européenne du charbon et de l'acier, cette construction de l'Union européenne fédéraliste, n'était qu'un marchepied, une étape nécessaire vers une forme de gouvernance plus globale et mondiale, comme le montre Alan Sked, professeur d'histoire internationale à la "London School of Economics" dans un article du journal anglais le "Telegraph" de novembre 2015 ! On assiste donc à l'édification d'un état fédéral, composé de très grosses euros-régions administratives, en lieu et place, des anciens pays. Dans cette configuration, le président n'est plus qu'un simple gouverneur, un administrateur d'une zone géographique, d'une province. Le récent regroupement arbitraire de nos régions en de plus grosse entités est justement lié au fédéralisme européen et à la volonté de mettre en place des Euro-régions administratives, comme la région Alsace qui devrait à terme être couplée à la région Bade-Wurtemberg… A terme, la France devrait comprendre seulement cinq grosses régions qui auront pour interlocuteur, non plus Paris, mais Bruxelles ! 

Les Grandes Orientations de Politique Économique où l'austérité programmée

Le développement de cette Union Européenne marque la fin des souverainetés nationales, car c'est elle qui fixe la feuille de route aux 28 États membres, en leur imposant, dans la plus grande discrétion, les GOPE "Grandes Orientations de Politique Économique". Il faut savoir que « 75 à 80% des lois nationales viennent de l’Union Européenne », selon les propos du commissaire européen Viviane Reding. Les GOPE constituent, ni plus ni moins, que le programme à appliquer par chaque État membre pour les 12 mois à venir, en vertu de l’article 121 du TFUE (traité sur le fonctionnement de l’Union européenne). Le parlement européen n'est rien de plus qu'une chambre d'enregistrement qui rapporte les lois, les directrices édictées par les commissaires et technocrates européens non élus de Bruxelles. Parmi les grandes recommandations des GOPE, figurent : La réduction des dépenses publiques ; Le renforcement des privatisations, l'ouverture à la concurrence et des coupes sèches dans les services publics, comme pour la SNCF et l'EDF ; La destruction de notre système de santé avec la baisse massive des remboursements des médicaments et de certains actes chirurgicaux et la privatisation rampante de la Sécurité sociale. Ce qui entraîne un recours croissant à des mutuelles privées ; Le démantèlement progressif des grands États nations d’Europe, qui signe la fin de la centralisation et le fédéralisme européen ; La libéralisation du marché du travail avec le gel du SMIC, l'accroissement de la flexibilité du marché du travail et la précarisation des contrats de travail, la disparition du CDI ; Une politique de dumping social et évasion fiscale, travailleurs détachés, guerre économique entre les membres ; L'Union européenne impose donc à ses états membres une politique de Libre-échange, de concurrence libre et non faussée, fixe une règle de 3% de déficit. C'est la base et tout le reste en découle, les politiques d'austérité dont souffrent tant les peuples européens… Toutes ces horreurs sont gravées dans le marbre des Traités et reconduits chaque année, sous peine de sanctions ! En bref, il s'agit ni plus, ni moins que de la disparition, de la destruction complète et programmée de tous les acquis du programme du CNR (le Conseil national de la Résistance) d'après guerre. Pour changer de cap, il faudrait modifier les Traités, ce qui n'est possible qu'à l'unanimité des membres chose tout à fait impossible à obtenir. C'est donc bien une redoutable prison politique, un piège infernal. Cette Europe n'est pas réformable, une autre Europe, plus humaine et plus sociale est impossible, car chaque pays membre ne peut prétendre qu'à remporter que seulement 11% du total des députés européens, leur pouvoir pour changer l'état des choses est alors des plus limité sachant que les 27 pays ont tous des intérêts divergents.

Le Diktat Européen

Force est de constater que l'édification de cette entité purement abstraite, hautement technocratique qu'est l'Union européenne, s'est toujours faite par le mensonge, dans le coup de force, au grand jamais avec et pour les peuples, mais plutôt sur et dans leur dos, dans ce qui s'apparente à un mariage forcé, voir même dans certains cas, à un viol pur et simple de la voix des peuples. Ce fut le cas pour l'adoption infamante du Traité de Lisbonne et son passage en force par voie parlementaire… En ce sens la référence au mythe Grecque d'Europe, la princesse Tyrienne est on ne peut plus symbolique, car elle chevauche le dieu Zeus ayant pris l'apparence d'un taureau qui l'a enlevé afin de la violer... Soit, à peu de choses près, le destin même des peuples européens face au rouleau compresseur de l'Union européenne ! La commission européenne n'a strictement rien d'une démocratie : ses représentants et commissaires européens, de purs bureaucrates, n'ont été élus par personne. Ils ont étés cooptés et ils ont pourtant à un pouvoir de décision et de contrainte extraordinaire, qui passe au dessus du parlement européen et des peuples. Les nations historiques ont étés vassalisés, vidés de leurs prérogatives et de leur substance. Ainsi l'interdiction du glyphosate, sous la pression des lobbies industriels à été, par exemple, refusée unilatéralement par la commission, balayée d'un simple revers de main alors qu'il s'agit d'une question de santé publique essentielle.

Cette union c'est toujours imposée à marche forcée. On a ainsi, par exemple, demandé, cinq fois à la Suisse, si elle voulait bien en faire partie, et par cinq fois, elle a rejeté cette demande... La suède a aussi, quant à elle, décliné l'offre... Grand bien leur en a pris, car, elles ne s'en trouvent que bien mieux, économiquement parlant ! D'ailleurs, Jacques Attali, dans une déclaration faite lors d'une université participative de Ségolène Royal en 2011, se plaît à préciser avec un parfait cynisme, en parlant du traité de Maastricht, que cette union européenne est une sorte de prison : « On a soigneusement oublié d'écrire l'article qui permet de sortir ; c'était peut-être pas très démocratique évidemment...mais c'était une garantie » confirmant par là, s'il en était encore besoin la nature arbitraire et antidémocratique de cette construction, qui, contrairement au Bloc communiste de l'époque, n'a même pas prévu de procédure de sortie. 

Cette nature parfaitement antidémocratique est aussi confirmée de manière éclatante par les propos édifiants de Ségolène Royal qui, lorsqu'elle se rend à l'étranger, et qu'elle ne pratique plus la langue de bois, est capable de révéler la plus cynique vérité… En 2016, elle confiait ainsi sans gêne à la BBC : « Nous ne ferons pas l’erreur de David Cameron, rassurez-vous. Nous n’allons pas faire de référendum pour la sortie de la France de l’Union européenne, ça, je puis vous l’affirmer. » Ce à quoi le journaliste rétorque : « Vous ne croyez pas en la Démocratie ? » Ségolène, un peu embarrassée : « Non, nous… Je… Je… Nous croyons en la démocratie, mais nous croyons aux bonnes questions par rapport aux bonnes réponses, parce que la bonne question, cela aurait été "Est-ce que vous êtes…" » Le journaliste répond alors amusé : « Je ne pense pas qu’il s’agisse de Démocratie si vous pensez qu’il n’y a qu’une seule bonne réponse et que l’autre est inacceptable ! » Ségolène renchéri : « Si, si si ! Je vais vous expliquer ! La bonne question, ce n’est pas de savoir si oui ou non vous voulez sortir de l’Europe, parce qu'à ce moment-là les gens votent pour autre chose. Ils votent pour changer de gouvernement, ils votent parce qu’ils ont compris qu’ils sont instrumentalisés dans un vote, etc. La bonne question, c’est quelle Europe voulez-vous ? » 

La conception très particulière de la démocratie de cette Union Européenne pourrait se résumer par cette simple déclaration d'un cynisme absolu datant de 1999 de Jean-Claude Juncker, le président de l'Eurogroupe : « Nous prenons une décision, puis nous la mettons sur la table, et nous attendons un peu pour voir ce qui se passe. Si elle ne provoque ni tollé, ni émeutes, parce que la plupart des gens ne comprennent rien à ce qui a été décidé, nous poursuivons – pas à pas, jusqu’au point de non-retour. » Encore plus inquiétant, cette construction prend d'ailleurs un visage ouvertement autoritaire et ressemble de plus en plus à l'Union Soviétique juste avant son écroulement. C'est aussi le constat, sans appel, dressé par un ancien héros, dissident soviétique, Vladimir Bukovsky, qui passa 12 ans d'emprisonnement en camp de travail pour avoir dénoncé les enfermements arbitraires pour cause psychiatrique. Dans un discours prononcé à Bruxelles, il a qualifié cette construction de « monstre » qui devrait être détruit le plus tôt possible, avant qu'il ne se transforme en État totalitaire. Tout comme l'Union Soviétique, l'Union européenne entend effacer les nations, elle cherche à mettre en place un peuple européen, de manière totalement artificielle et en ne tenant nul compte des identités profondes des peuples qui la compose. 

Autre preuve de cette hideuse nature totalitaire, insidieusement voilée sous le masque du progrès : l'Union européenne a aussi rétabli la peine de mort, dans la plus stricte omerta, sans même prévenir les Européens de ces nouvelles dispositions. En effet, elle prévoit en cas d'insurrection sociale, la possibilité de faire tirer sur la populace, pour « réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection. » Journal Officiel du 14 Décembre 2007


On peut aussi légitimement s'inquiéter de la montée d'un corps de gendarmerie exclusivement Européen, "l'Eurogendfor". Quelles sont les véritables finalités d'un tel corps ? La perspective de voir un jour des gendarmes de Pologne ou d’Italie exécuter une mission de maintien de l’ordre opposés à des manifestants français. Ils pourraient alors, à n'en pas douter, faire preuve d'une violence et d'une force bien plus décomplexée. Ils auraient sans nul doute beaucoup moins de scrupules à soumettre des populations étrangères, dont ils ne parlent même pas la langue ou ne partagent pas la même culture…


Les racines plus que douteuses de cette construction…


Quand aux racines de cette construction européenne, son ADN même, elles sont hautement suspectes ! On y retrouve, rien de moins que Walter Hallstein, un ancien officier instructeur de la Wehrmacht, dignitaire et juriste nazi de premier plan. Il était sous le troisième Reich, l'un des architectes de la construction d'une Nouvelle Europe sous le joug Nazis. Il faisait parti d'une délégation de 15 juristes de haut niveau conduite par le premier ministre du Reich. Après guerre, il devint le premier président de la Commission européenne et joua un rôle important dans la rédaction du traité de Rome. On retrouve une filiation très étonnante entre les deux projets d'un point de vue juridique. Les nazis cherchaient eux aussi à mettre en place un "espace économique global Européen"...


Pour le reste des grands acteurs de cette construction, on a aussi des agents américains comme les pères fondateurs, Joseph Retinger, Jean Monnet et Robert Schuman, tous trois financés directement par la CIA comme l'a prouvé le livre "Circus politicus" de Christophe Deloire et Christophe Dubois. Joseph Retinger est l'un des principal pionnier de cette Europe fédéraliste, bien avant Schumann ou Jean Monnet dont on parle pourtant tout le temps. Il est l'un des créateurs des fameuses réunions de Bilderberg qui réunissent la crème des personnes les plus influentes de la diplomatie, des affaires, de la politique et des médias. Il était membre de l'American Committee on United Europe (ACUE), une structure de façade créée en 1948 par la CIA, le département d'État et le CFR, le conseil des affaires étrangères pour coordonner les aides américaines pour le projet d'unification européenne qui était une priorité. Retinger fut chargé de distribuer les millions de dollars mis à disposition pour encourager ces buts. Robert Schuman, que l'on porte tant aux nues, que l'on célèbre en baptisant de son nom, tant de noms de rues, d'établissements scolaires et de ronds points à travers tout le pays, cet homme, que l'on a de cesse de présenter comme un génie, était en fait, de l'avis général de ses contemporains un personnage des plus falot, laborieux, de peu d'envergure et au charisme inexistant, dénué de la stature d'un homme d'État. Selon Jacques Fauvet, « Il donnait l’impression d’être un orateur qui pèse longuement ses arguments comme un vieux pharmacien ses pilules. » Quant au passé de Schumann, il n'est pas très glorieux puisque les autorités de la France Libre, juste après la libération, frappèrent d'indignité nationale cet ancien ministre de Pétain ! Il faisait partie des parlementaires ayant voté les pleins pouvoirs au maréchal et c'est Charles de Gaulle qui a permis son retour en grâce… L'argument toujours avancé que cette construction était faite pour tenir tête aux Américains, faire contrepoids à l'hégémonie du dollar est donc particulièrement fallacieux et relève d'une pure mystification des peuples ! Il est incontestable que ce sont bien les Américains avec la CIA qui ont financé entre 1949 et 1959, la construction européenne via différents agents d'influence, pour contrer l'influence des Soviétiques comme le confirme "le numéro 675 de la revue Historia" de mars 2003. Le Daily Telegraph du 19 septembre 2000 a déclassifié des documents secrets du gouvernement américain montrant que « la communauté des services secrets américains a mené une campagne, tout au long des années 50 et 60, afin de promouvoir l’unification européenne. (...) Les dirigeants du Mouvement européen (Retinger, le visionnaire Robert Schuman et l’ancien premier ministre belge Paul-Henri Spaak) étaient tous traités comme des employés par leur parrains américains. Le rôle des États-Unis fut camouflé comme pour une opération secrète. L’argent de l’ACUE (American Committee on United Europe : Comité Américain pour l’Europe Unie) provenait des fondations Ford et Rockefeller, aussi bien que des milieux d’affaires ayant des liens étroits avec le gouvernement américain. (...) Le Département d’État jouait aussi un rôle. Une note émanant de la Direction Europe, datée du 11 juin 1965, conseille au vice-président de la Communauté Économique Européenne, Robert Marjolin, de poursuivre de façon subreptice l’objectif d’une union monétaire. Cette note recommande « d’empêcher tout débat jusqu’au moment où l’adoption de telles propositions deviendraient virtuellement inévitables.» N'oublions pas non plus les paroles de mise en garde de Mitterrand dans l'ouvrage "Le dernier Mitterrand" à la veille de sa mort, l'instant où les hommes livrent le plus de vérités : « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. »

l'Europe c'est la paix, vraiment ?

Quant aux éternels Eurolâtres, qui parlent encore de paix, au sujet de cette si belle construction… Qu'ils aillent aussi un peu en parler avec les peuples syriens, Afghan, Irakien au milieu des décombres fumantes de leurs maisons, histoire de voir tout le bien qu'ils en pensent… Alors certes, ce n'est pas encore directement sur le sol européen que nous entendons le sifflement des bombes et des balles, mais serait-ce à croire que les vies extra-européennes ont à leurs yeux, moins de valeur que les nôtres ? Par ailleurs, de par le jeu des alliances avec l'OTAN, nous sommes placés en permanence au bord d'une conflagration de grande ampleur, d'un risque constant de dérapage en conflit généralisé avec la Russie. C'est justement ce type d'alliances dangereuses et de configuration qui a précipité toute la planète dans la Seconde Guerre Mondiale ! De plus, pour ce qui est de l'Union garante de la paix, c'est une contre-vérité historique qui fait parti de l'arsenal propagandiste de l'Union, car la paix n'a pas été rendue possible grâce à l'Union, mais c'est l'Union qui a été rendue possible grâce à la paix… Et le premier facteur de paix et de stabilité fut avant tout l'équilibre de la dissuasion nucléaire.
Un désastre économique sans précédent

Résultats des courses, pour toutes ces promesses, belles comme l'antique, on se retrouve à peu près tous ruinés, de telle sorte que la Grèce est littéralement dépecée, et se retrouve en voie de tiers-mondisation selon tous les rapports indépendants. Elle se voit contrainte de vendre jusqu'à son patrimoine historique, dont le célèbre Port du Pirée à des fonds d'investissement étrangers comme "Cosco Shipping", tandis que la courbe de la longévité de sa population est en train de s'inverser, sous la montée de la pauvreté et l'absence de soins ! La population s'est vue imposer un taux de baisse des salaires publics comme privés allant jusqu’à 50% ! Et tout porte à croire, que le sort des Grecques, soit aussi le nôtre à très brève échéance, car la Grèce est le laboratoire de ces financiers… Mêmes perspectives pour le Portugal ou l’Espagne où sont programmés des baisses massives de salaires, des pensions, des indemnisations santé et de chômage, une hausse massive des impôts et taxes, le démantèlement du droit du travail, un programme de privatisations généralisées y compris pour ce qui concerne la santé et l’éducation et enfin la vente des patrimoines nationaux ! La Grèce, le Portugal, l'Irlande et Chypre ont étés dépouillés de toute souveraineté, placés sous tutelle directe de la "Troïka" composée de, la Commission Européenne, de la Banque Centrale Européenne (BCE) et du Fond Monétaire International (FMI) qui appliquent inflexiblement d'une main de fer ses réformes d'austérité antisociales. 

Nul doute que la France ne tardera pas à se voir réformée et imposée à son tour ce traitement de choc, cette thérapie qui ressemble à une chimio terminale. Il s'agira alors d'en finir une bonne fois pour toute avec tous les acquis du CNR de 1944 comme l'annonçait déjà en 2007 le syndicat patronal français « il faut méthodiquement démonter le programme du Conseil National de la Résistance. » Mais ce n'est pas tout, le passage à la monnaie-unique qui a été présenté comme un moyen de prospérité, dans la propagande de l'époque, on parlait même de « Jours Euros. » est en réalité, une aberration économique. 

Quelques dizaines d'années plus tard, le constat est tout simplement édifiant, un vrai carnage : tous les prix ont explosés, certains ayant fait la culbute par six en estimant qu'un ancien franc valait un nouveau euro. Nous nous enfonçons dans une crise d'une ampleur sans précédent ! On ne peut que constater, amèrement, l'échec cuisant de cette idéologie globaliste et ultra-libérale. Cette monnaie-unique est une terrible erreur d'appréciation, une aberration économique, qui est à terme condamnée, ce n'est qu'une question de temps. Car il faut savoir que dans toute l'histoire, une monnaie a toujours correspondu à un peuple bien déterminé. Or, il n'y a de peuple européen que dans les esprits de ces technocrates. 

Dès le départ, de grands économistes avaient pourtant mis en garde contre toute cette folie, mais leurs voix furent étouffées par le matraquage de la propagande européiste. Parmi eux, l’Américain Joseph Stiglitz, qui figure parmi les Prix Nobel d’économie, aux côtés de son compatriote Paul Krugman et du Français Maurice Allais, lui aussi Prix Nobel d'économie. Les deux Nobels défendent l'idée qu'une sortie de l'euro serait un moindre mal pour nombre de pays de l'Union, faisant face à un silence médiatique assourdissant ! Voici le verdict sans appel livré par Joseph Stiglitz sur la monnaie-unique : « Les responsables européens, sous la pression d'un consensus financier douteux, sont en train de mener leurs pays au chaos, et la monnaie unique à une disparition presque inévitable ! » 

Quand à Paul Krugman, son jugement est aussi implacable : « l’élite européenne, de toute son arrogance, a bloqué le continent en un système monétaire qui a recréé la rigidité du modèle d’excellence, et (...) celui-ci s’est transformé en piège mortel. » Ou bien encore, « l’Europe se porterait sans doute mieux s’il (l’euro) s’écroulait plutôt aujourd’hui que demain. » En effet, dans une zone économique aussi hétéroclite, la monnaie-unique est mal taillée pour la plupart des pays qui la composent car, si elle convient parfaitement à l'Allemagne et à son économie à haute valeur ajoutée, elle est bien trop élevée pour d'autres pays comme la France. Du coup, l'économie française n'est plus du tout compétitive sur le marché extérieur pour ses exportations et elle a perdu toute possibilité de dévaluer sa monnaie pour ajuster et optimiser tout cela. En conséquence de quoi, à mesure que le temps passe, nous ne cessons de nous appauvrir, tandis que l'Allemagne de cesse d'affirmer et de renforcer sa puissance. C'est un mécanisme inéluctable ! 

Par ailleurs, véritable pompe aspirante, l'Europe ne cesse en réalité d'appauvrir la France, puisque tout comme l'Allemagne, elle fait partie des pays contributeurs net, elle donne en réalité beaucoup plus qu'elle ne reçois et on ne parle même pas des frais astronomiques de fonctionnement pour entretenir le standing somptuaire de tous ces bureaucrates européens ! Trente pourcents des fonds investis dans cette union sont ainsi irrémédiablement perdus. Il faut savoir aussi que les fameuses subventions agricoles européennes, que mettent tout le temps en avant les promoteurs de l'Union européenne, sont en réalité financées intégralement par notre pays... Mais, par une habile et parfaitement rodée communication, par un subtil tour de passe-passe médiatique, elles se retrouvent attribuées aux bienfaits exclusifs de l'Union européenne, frappés du drapeau bleu aux étoiles dorées… 

Le coût total annuel de notre appartenance à l’UE se monte à 58,3 milliards d’euros, soit 160 millions d’euros par jour ! Un véritable tonneau des Danaïdes… En effet, les coûts de fonctionnement directs s'élèvent à 19,6 milliards d’euros avec le budget de l’UE, les cofinancements obligatoires et les amendes pécuniaires. Les commissaires européens, au nombre de 27, soit un par pays gagnent des salaires astronomiques, de l'ordre de 20.667 euros par mois, bien plus que le salaire des présidents nationaux. Les coûts de fonctionnement indirects s'élèvent quant à eux à 38,7 milliards d’euros avec le coût d’application des normes européennes pour les entreprises et les administrations publiques... Une aberration en tenant compte que 97 % des entreprises françaises n’opèrent que sur le territoire national. Et on veut nous faire croire qu'un FREXIT serait un cataclysme, une apocalypse financière sans précédent pour notre pays...

l'Europe des puissances d'argents et des lobbies

Par ailleurs, cette Union Européenne aussi est une véritable aubaine pour tous les grands lobbys qui peuvent alors concentrer tous leur efforts en un seul point, en corrompant et en arrosant quelques commissaires européens soigneusement sélectionnés. Ainsi, autour de Bruxelles, ce ne sont pas moins de 30 000 lobbyistes et groupes d'intérêts privés qui gravitent autour de ce centre de pouvoir, de Monsanto, en passant par Bayer. Ils peuvent alors faire passer des lois, qui vont dans le sens de leurs intérêts bien compris, qui s'appliqueront par la suite dans tous les pays de l'union. Les pays qui refuseront de se soumettre à ces lois iniques et à ces nouvelles législations contraignantes écoperont de très lourdes amendes. 

Ce fut le cas de la France pour ce qui concerne les OGM, qui ont étés interdits de longues années sur le territoire, avant de finir par êtres autorisées sur le marché français, la France ayant finalement cédé sous la pression des sanctions financières astronomiques. La Cour européenne de Justice a ainsi condamné la France à une amende de 10 millions d'euros pour avoir tardé à transposer une loi européenne sur Les organismes génétiquement modifiés (OGM), finalement inscrite dans la législation française. Et c'est cette Europe du fric, qui régule à l'excès dans une inflation normative confinant à l'absurde, qui se permet de légiférer, jusqu'au calibre de nos légumes, qui songe même à interdire les potagers privés, qui réglemente à l'excès le bon droit des citoyens, tandis qu'elle laisse prospérer un libéralisme économique outrancier, une totale dérégulation, qu'elle empêche toute taxation de gros groupes comme Google, McDonald's, Starbucks, Amazon et les contrôles de capitaux... Que l'on nous interdit de remettre en question !

Une construction en perte de vitesse

À mesure que les pays de l'Union sombrent dans un profond marasme économique et une catastrophe sociale d'une violence et d'une ampleur sans précédent, que l'Union européenne devient de moins en moins populaire et qu'elle est de plus en plus contestée dans sa légitimité, on peut assister à des propagandes de plus en plus grossières pour continuer à la justifier.


À ce titre, on a ainsi pu voir un bien drôle et curieux Captain Europe masqué tel un super-zéro, un redresseur qui a tort, affublé d'une grotesque cape et d'une combinaison moulante kitch à souhait à l'effigie du drapeau européiste venir à la rescousse de cette construction en totale perte de vitesse et tenter, tant bien que mal, de redorer un peu d'éclat aux étoiles dorées ternies du blason bleu... On peut qu'être dubitatif face à cette opération de communication très bancale, parfaitement risible, ringarde et grotesque, épique de par sa seule bêtise, et douter qu'elle suffise à convaincre les eurosceptiques de changer leur position à l'égard de cette si belle construction… 

De plus en plus, l'Union européenne a recours à des mots de Novlangue impactants martelés à l'envie dans l'opinion comme la "compétitivité" que l'on ne pourrait que regagner par d'incessantes "réformes" (entendre régression sociale...) la non-compétitivité étant à l'origine de la crise. Les organes européens promettent aussi "la stabilité", alors même que la zone est sous la menace d'un éclatement permanent, le couple "stabilité et croissance", de "flexisécurité" pour la partie flexibilité et précarisation du travail on voit très bien, en revanche pour la sécurité on a plus de mal, l'euphémisme de "croissance négative" pour éviter soigneusement de parler de récession, de "politique de convergence" alors que les dissensions sont généralisées entre les pays comme l'Allemagne et la Grèce. On parle aussi d'une "Europe puissance", d'une "Europe sociale", de "Souveraineté partagée" qui consiste en un très bel oxymore ! On taxe aussi systématiquement toute critique de l'Union, même constructive et parfaitement argumentée, de "populisme". La définition du dictionnaire, du populisme est « l’attitude qui vise à satisfaire les revendications immédiates du peuple sans objectif à long terme », L’emploi du mot populisme par les organes européens et leurs relais médiatiques n’a aucun rapport avec cette définition. Ce merveilleux mot valise, si utile, à l'acception de plus en plus élargie, permet de disqualifier un très large éventail d’idées, d’attitudes et d’actes. Ainsi, le patriotisme économique, les revendications salariales, le contrôle des flux migratoires, les protections douanières, l’indépendance et la souveraineté monétaire, la taxation des milliardaires, la défense de la souveraineté politique, la dénonciation de la prédation financière, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes sont taxés de dérives populistes. En Grèce, on empêche la tenue de référendums populaires pour se garder de tout résultat populiste, se faisant, on confisque donc tout simplement la démocratie au nom de la lutte contre le populisme. 

Cette Union Européenne est donc une aberration tant économique qu'idéologique.

Un arrière-fond religieux…


Mais ce n'est pas tout, sur un plan plus symbolique et religieux, on ne peut que s'étonner de remarquer que l'architecture du Parlement européen, dont la création est l'œuvre de l'architecte Louise Weiss, est clairement inspirée de celle de la Tour de Babel ! C'est exactement le même design que celui du peintre Pieter Bruegel, "le Doyen" en 1563, la tour est, elle aussi, inachevée ! Vous en conviendrez, cette funeste paternité à la forte symbolique, est des plus curieuses mais aussi très lourde de sens !

Serait-ce donc à comprendre que les architectes de cette construction, ambitionnent de reprendre le flambeau de Nimrod, afin de parachever son œuvre ? Le nom de Nimrod peut être interprété par « Celui qui rend le peuple rebelle contre Dieu ! » 


« Celui qui les exalta ainsi jusqu’à outrager et mépriser Dieu fut Nemrod, petit-fils de Cham, fils de Noé, homme audacieux, d’une grande vigueur physique ; il leur persuade d’attribuer la cause de leur bonheur, non pas à Dieu, mais à leur seule valeur et peu à peu transforme l’état de choses en une tyrannie. Il estimait que le seul moyen de détacher les hommes de la crainte de Dieu, c’était qu’ils s’en remissent toujours à sa propre puissance... Le peuple était tout disposé à suivre les avis de Nemrod, considérant l’obéissance à Dieu comme une servitude. »

Est-il nécessaire de rappeler le sort funeste qui fut réservé à cette fameuse "Tour de Babel" dans les écrits bibliques ?

Si vous avez encore le moindre doute, cette filiation entre les deux tours se retrouve confirmée de la plus éclatante des manières par une vieille affiche qui promeut la construction européenne et où, il est inscrit « Europe, many tongues, one voice » en référence directe avec la Bible... Beaucoup de langues, une seule voix !

Autre curiosité, les étoiles européennes de cette affiche sont retournées pour former des pentagrammes ! Si le pentagramme vertical est un symbole positif représentant la guérison et la perfection mathématique et les cinq éléments de la nature,, lorsqu'il est orienté vers le bas, il prend une signification clairement maléfique de corruption de ces principes.

Conclusion

Pour conclure : l'Union Européenne est un peu semblable à un bateau ivre à la dérive, avec un poivrot, Jean-Claude Juncker ( Jean-Claude Drunker serait plus approprié), au gouvernail... Les premiers à prendre le large et se saisir des chaloupes de sauvetage s'en tireront le mieux et auront le plus de chance de ne pas finir noyé au fond des océans à nourrir les poissons...

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