La théorie du genre, l'identité sexuelle remise en question, déconstruction des rôles

Une folie d'un nouveau genre !



« On ne naît pas femme : on le devient. » Simone de Beauvoir dans son livre "Le deuxième sexe"
« Nous allons lentement vers une humanité unisexe où les hommes et les femmes seront égaux sur tous les plans, y compris celui de la procréation. (...) Nous allons inexorablement vers une humanité unisexe, sinon qu’une moitié aura des ovocytes et l’autre des spermatozoïdes, qu’ils mettront en commun pour faire naître des enfants, seul ou à plusieurs, sans relation physique, et sans même que nul ne les porte (...) Si l’enfant naissait d’une matrice artificielle, la taille de son cerveau n’aurait plus de limite. Après le passage à la station verticale, qui a permis à l’humanité de surgir, ce serait une autre évolution radicale, à laquelle tout ce qui se passe aujourd’hui nous prépare. (...) Après avoir connu d'innombrables formes d'organisations sociales, dont la famille nucléaire n'est qu'un des avatars les plus récents, et tout aussi provisoire que ceux qui l'ont précédé, nous allons lentement vers une humanité unisexe où les hommes et les femmes seront égaux sur tous les plans, y compris celui de la procréation qui ne sera plus plus le privilège ou le fardeau des femmes. » Jacques Attali dans un article de Slate.fr de 29 janvier 2013
« La création du programme ABCD de l’égalité, qui s’adresse à l’ensemble des élèves de la grande section de maternelle au CM2 et à leurs enseignants, vise à déconstruire des stéréotypes de genre » Site du ministère de la Santé, décembre 2012.


Autre forme de propagande sournoise, insidieuse et très préoccupante, car avant tout adressée aux enfants, alors même qu'ils sont en plein développement : la fameuse "Théorie du Genre" qui est appliquée au sein même de l'école et qui constitue une véritable révolution anthropologique de la société...

Cette fameuse théorie, qui fait tant parler d'elle et couler d'encre depuis 2014, alors que, selon les déclarations mensongères de notre ancienne ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem, elle n'existerait même pas ! Elle n'avait pas hésité à affirmer cette contre-vérité, avec l'aplomb d'un Jérôme Cahuzac confirmant sans sourciller, les yeux dans les yeux et sous serment, qu'il n'avait aucun compte en Suisse ! 

Pourtant, c'est bien cette même Najat Vallaud-Belkacem, alors qu'elle n'était encore que secrétaire du Parti socialiste, qui explicitait en quoi consistait cette inexistante théorie : « La théorie du genre, qui explique l'identité sexuelle des individus autant par le contexte socio-culturel que par la biologie, a pour vertu d'aborder la question des inadmissible inégalités persistantes entre les hommes et les femmes ou encore de l'homosexualité et de faire œuvre de pédagogie sur ces sujets » On avait aussi pu voir plus tard Najat Vallaud-Belkacem passer dans des écoles pilotes, où l'on donnait arbitrairement des jouets pour filles aux garçons, à savoir des poupées et des jouets pour garçon aux filles, à savoir, des petites voitures, histoire de casser les stéréotypes. On se demande bien, où peut bien être la neutralité d'une telle démarche, puisqu'on détermine par avance le choix et on construit d'autres représentations, d'autres stéréotypes qui remplacent les précédents ! 

En 2014, Najat Vallaud-Belkacem avait déclaré sur Europe 1 qu'il n'y aurait aucun enseignement à la sexualité, ni à la théorie du genre en école primaire. Pourtant, cette même Belkacem, avait signé, en 2013, un texte spécifiant la mise en place de ces enseignements pour cette tranche d'âge dans le bulletin officiel du 07 février 2013…

Vincent Peillon, quant à lui, à plutôt parlé d'études de genres, tout en réfutant catégoriquement l'existence d'une quelconque théorie du genre... Or, comment peut-on mener des études universitaires, allouer des budgets de recherches, basées sur un concept de genre qui n'existerait pas… Plutôt contradictoire, non ?

N'en déplaise aux mensonges éhontés de nos anciens ministres, on ne peut, de toute évidence, que constater la promotion active du genre, qui est passée de la théorie à la pratique, car il est abondamment relayée au sein de la société : des programmes scolaires en passant par les manuels, les livres pour enfants, des interventions d'association militantes, des spectacles, des films, des expositions ou encore dans les politiques publiques, etc.

Ainsi, contrairement à ce qu'affirment si péremptoirement ces anciens ministres et menteurs patentés, Il y a de très nombreux livres destinés aux enfants, aux titres très évocateurs, qui distillent cette insidieuse propagande du genre comme : "Papa porte une robe", "J'ai deux papas qui s'aiment", "Jean à deux mamans", "Tango à deux papas", etc.





On peut aussi parler de l'album "Que dont les petits garçons" de Nikolaus Heidelbach, publié en 2000, préconisé pour les élèves de cycle 3 (CE2, CM1, CM2). Ce livre est très orienté "Théorie du genre" avec, sur chaque double page, un garçon sur la gauche habillé en fille avec son prénom masculin, et même garçon sur la page de droite cette fois habillé en garçon alors qu'il fait des activités complètement loufoques. Un livre incroyablement malsain et des plus perturbant pour les enfants. Certaines des planches sont en effet très morbides, comme sur l'une des images, où l'on peut voir un enfant collectionner des crânes humain et les transporter dans un chariot, ou bien une autre page, où on peut apercevoir un enfant couché dans un cimetière à côté d'une tombe, alors qu'il a dessiné les contours, le tracé au sol de sa propre tombe dans lequel il s'inscrit... Est-ce bien approprié pour un livre d'enfants, où bien sommes-nous tombé chez les fous ? Ce livre est une preuve de la perversité totale de certains livres destinés aux enfants. Ce livre faisait partie des livres recommandés par L'Académie de Nantes, tout en précisant de ne pas les rapporter à la maison... Pour ne pas choquer les parents ! « Il est impératif que la phase de découverte ait lieu en classe et que les albums ne soient pas empruntés pour être emmenés à la maison. Les réactions très négatives de certains adultes à l'égard du livre pourraient compromettre son exploitation. » Depuis quand les parents n'ont plus de droit de regard sur ce qui ce qui se passe entre les quatre murs de l'école ? Et dans le même temps, dans les discours, on parle aux parents de "l'école de la confiance !"

De plus, dans certaines classes de CM1, les élèves ont par exemple eu un devoir de rédaction d'une fiche de lecture basée sur l'ouvrage de David Walliams, "Le Jour où je me suis déguisé en fille". Un ouvrage dénué de qualités littéraires, mais très riche en idéologie et véhiculant l'un des axiomes majeurs du Genre : l'identité sexuée, le masculin et le féminin ne sont que des conventions, des normes imposées, travaillant précisément à "normaliser" les individus. De plus, preuve que cette fameuse "Théorie du genre" est toujours appliqué dans les enseignements scolaire, malgré l'abandon en 2014 de l'ABCD de l'Égalité, au bac 2019, le sujet de SVT, Sciences et Vie de la Terre pour les premières littéraires et ES fut très orienté, en se consacrant, dans le cadre de la section masculin et féminin, au cas, tout à fait marginal, d'une jeune fille de 16 ans qui va consulter son médecin, car elle présente une absence de pilosité et de règles. Les premiers examens cliniques montrent la présence d'organes génitaux externes féminins d'un vagin très court, l'absence d'utérus et de trompes et la présence dans la cavité abdominale de testicules peu développées et sans spermatozoïdes. le sujet d'examen consistait pour les élèves à expliquer la présence de ces testicules chez cette jeune fille. Il s'agit là d'un cas médical et biologique, mais le choix de cet énoncé pour le moins surprenant et qui concerne une situation exceptionnelle et très rare n'a absolument rien d'anodin…


En outre, dans le manuel de Science et Vie de la Terre pour les classes de secondes édité par Nathan de l'année 2019, les élèves doivent se prêter à un exercice de jeu de rôle où il est question d'écrire le scénario d'une vidéo YouTube fictive et d'identifier des stéréotypes liés à l'identité sexuelle. Il est précisé que la mission réussie pour cet exercice, si les dimensions individuelles de la sexualité (libérée et affranchie de tous stéréotypes, de tous ces codes et de toutes ces normes sociétales afin d'exprimer son identité) sont différenciées de la sexualité sociétales (pleine de stéréotypes). Soit de la pure théorie du genre !


Le but à atteindre serait de déconstruire les stéréotypes de genre, en rééduquant les enfants, pour leur faire oublier leur identité et leur sexe physiologique. Nous aurions tous en nous les potentialités d'être une femme où un homme. Qu'en est-il alors, de toutes les caractéristiques physiques et biologiques indéniables, des appareils génitaux, des hormones, de la testostérone, des menstrues, de la grossesse, de l'allaitement, etc. ? On cherche ainsi à découpler l'identité de genre du sexe biologique. Il y aurait le sexe ressenti psychiquement, intérieurement qui primerait toujours sur le sexe extérieur physiologique apparent, qui serait devenu lui, totalement négligeable et secondaire !


Nous sommes là dans la pure idéologie, qui nie le réel et cherche à faire infléchir la société et les êtres, selon une vision totalement biaisée des choses, une absurdité ontologique. Nous nous trouvons donc devant une vaste entreprise de déconstruction sexuelle. Ainsi, dans cette idéologie, cette fumeuse théorie qui nous vient tout droit des universités californiennes de Palo Alto, (bien que les fondements philosophiques sont historiquement à chercher du côté des Français avec Simone de Beauvoir, Michel Foucault ou Jacques Derrida), on cherche à gommer toutes différences entres sexes masculin et féminin, niant ainsi toutes les singularités et déterminismes d'ordre naturel inhérents à chacun. Ces derniers sont jugés dépassés et ne seraient que la conséquence de l'environnement, des constructions d'ordre purement culturelles. En somme, de simples stéréotypes, construits artificiellement, par simples conventions et par reproduction, depuis toujours… Ce sont tous nos systèmes de représentation millénaires, que ces déconstructivistes cherchent délibérément à attaquer et à faire voler en éclats... Ces "stéréotypes" d'un autre âge, qui ont pourtant été retransmis et respectés depuis l'aube de l'humanité, dans toutes les civilisations et sociétés traditionnelles...


Ce qu'ils appellent stéréotypes sont ce que l'on devrait appeler en réalité des normes et fondamentaux anthropologiques.

Des fondements scientifiques très fragiles

Cette théorie du genre commençait pourtant déjà bien mal avec l'un de ses initiateurs, le psychologue et sexologue néo-zélandais John Money qui a introduit le concept de rôle de genre qui sera repris dans les études de genre. Convaincu de la plasticité du genre sexuel, à la suite d'une circoncision ratée, il a ré-attribué, sans le consentement de l'intéressé, la sexualité d'un de ses patients et objet d'étude, un certain David Reimer, alors qu'il n'avait que 22 mois. Il avait alors fait retirer les testicules du malheureux enfant et convaincu les parents de l'élever en tant que fille en changeant aussi son prénom en Brenda. David Reimer, malgré cette mutilation arbitraire et cachée, ne s'est jamais senti femme et chercha à l'âge de 15 ans à reprendre son identité originale. Le pauvre homme tourmenté a fini suicidé de désespoir, à l'âge de 38 ans.

L'autre père de cette théorie est le psychiatre Robert Stoller, spécialisé dans les cas de transsexualité. En observant ces patients, il avait conclu que « les aspects de la sexualité que l'on appelle le genre sont essentiellement déterminés par la culture et transmis par la mère. » Comme ce fut le cas, pour les travaux d'Alfred Kinsey le corrupteur, Stoller a observé des cas cliniques atteints de profond troubles de l'identification sexuelle, des cas isolés et marginaux, et il a élargi et étendu ses constatations à l'ensemble de la population, comme si l'exception pouvait fonder une règle générale et universelle ! Voilà une bien curieuse démarche scientifique...

Comme d'habitude avec la subversion, on fait voler en éclats la norme, en s'appuyant sur des déviances ou des comportements à la marge. Entre Money et Robert, on peut dire que les fondements "scientifiques" de cette théorie sont particulièrement fragiles et hasardeux et par conséquent, hautement contestables ! Pourtant, au mépris du plus élémentaire principe de précaution, cette théorie, dont les bases scientifiques sont si fragiles, est appliquée et imposée à l'ensemble de la société comme une certitude intangible.


Quand la réalité vient tordre le cou de l'idéologie

En Norvège, l'un des pays précurseur des plus "progressistes", tout à fait en pointe dans le domaine, la réalité est venue, de la plus éclatante manière, tordre le coup de cette théorie et de tous ces idéologues. L'application du genre dans ce pays s'est soldée avec le temps et l'expérience par un cuisant échec, tant et si bien, que le gouvernement a fini par faire machine arrière ! Tous les moyens et efforts avaient pourtant étés mis en œuvre pour soutenir cette idéologie, pour forcer l'égalité à tout prix. Mais comme le dit l'expression, « Chassez le naturel, il revient au galop ! » 

Après 20 ans de forcing pour imposer le genre, au grand dam de ses promoteurs, le pourcentage de la répartition des hommes et des femmes dans les entreprises n'avait pas évolué d'un iota et était resté désespérément stable. Femmes et hommes étant toujours instinctivement et irrémédiablement attirés par les mêmes activités. Le documentaire de Riz Harald, "Le paradoxe de l'égalité des genres" diffusé en 2010 sur la télévision norvégienne a démonté de la plus magistrale des manières toutes ces aberrations, non sans humour d'ailleurs, car le décalage entre les délires d'universitaires idéologues et la réalité du terrain était assez savoureux… 

Le documentaire a eu un tel retentissement qu'il a donné un coup d'arrêt définitif aux subventions du gouvernement dans ce domaine. En Suède, un des autres pays en pointe sur le genre, ils ont poussé le concept très loin. Ainsi, les enfants se sont mêmes vu affublés de prénoms neutres et non-genrés ! Autre mesure phare non-discriminante, les garçons ont étés contraints de faire pipi assis, par égard pour leurs homologues féminins… Ne rions pas ! Je pense qu'on peut raisonnablement parler là, de totalitarisme idéologique et de tyrannie égalitaire...

De nouveaux modèles parentaux

Selon cette fumeuse théorie, le modèle parental classique hétéro-normé serait devenu obsolètepérimé. Ce ne serait rien de plus qu'une construction patriarcale jugée archaïque et dépassée, voir fasciste ! Alors, qu'il a pourtant assuré la perpétuation et la pérennité de l'espèce pendant des millénaires.

Adieu papa et maman, bienvenue à "parent 1" et "parent 2", voir sans nul doute, dans un futur proche, "parent 3""parent 4", etc. Les arbres généalogiques risque d'êtres quelques peu compliqués et tortueux à l'avenir, une vraie forêt vierge, une forêt impénétrable…

Mais attention, malheureux, défendre ce modèle immuable d'un autre aâe, serait devenu l'expression d'une pensée profondément homophobe et réactionnaire, qui nous ramènerait tout droit au "Travail, Famille, Patrie" du Maréchal Pétain. On marche sur la tête... Pour contenter certaines minorités, on change la loi, qui est.pourtant l'expression de l'intérêt général. On ébranle toute les fondations et le socle même de la civilisation.

Dans le journal Libération, l'écrivain Erik Remes se félicite : « La reproduction n'est plus le monopole des hétéros. Et tant mieux la raison d'être des hétéros - assurer la survie de l'espèce constituait jusqu'ici leur atout biologique. » Tandis que récuse Clémentine Autain l'idée même de nature : « La nature n'existe pas (..) elle est fasciste. »

Dans ce monde de l'indistinction, on voudrait nous faire croire que Papas et Mamans sont parfaitement interchangeables, ce qui est une profonde contre-vérité. Ils sont différents et tout à fait complémentaires dans la construction et le développement de l'enfant. Ils ont chacun un rôle essentiel à jouer dans l'équilibre général de l'éducation. Dans un premier temps, l'enfant a une relation extrêmement fusionnelle avec la maman, ils forment tous deux un cocon d'intimité et d'amour, coupé du monde extérieur. C'est le lieu de plaisir et de la satisfaction des besoins immédiats. Par la suite, c'est le papa qui vient couper le cordon ombilical et ouvrir l'enfant vers de nouveaux horizons, la découverte du monde extérieur.

Priver délibérément et arbitrairement l'enfant d'un père ou d'une mère reste une profonde injustice... Aucun droit à l'enfant ne devrait jamais prévaloir sur l'intérêt supérieur de ce dernier… Étant de fait, de par sa condition, l'être le plus fragile et vulnérable, il devrait avoir son mot à dire, et non subir les desiderata et les fantaisies des adultes.

On met en avant des arguments d'ordre sentimentalistes pour justifier ces adoptions pour les couples de même sexe en avançant le fait que du moment qu'il y a de l'amour qui rentre en jeu, c'est après tout, bien là l'essentiel... Mais l'amour s'il est essentiel, ne fait pas tout !

De nombreuses études statistiques nous sont présentées pour assurer que les enfants ayant grandi dans des foyers homosexuels se développent de façon tout aussi harmonieuse que les enfants élevés dans des foyers traditionnels. Mais certaines sont pour des raisons idéologiques tout bonnement bidonnées, comme l'a démontré Thierry Foucart, maître de conférences à l'Université de Poitiers qui a démonté la méthodologie soi-disant rigoureuse d'une étude de référence reprise par le journal de référence "Le Monde". Pourtant, on peut retrouver des témoignages d'enfants allant dans l'exact sens opposé, faisant part d'une certaine souffrance liée à cette situation. Il faut aussi bien avoir à l'esprit que derrière tout cela, il y a tout un marché commercial et de gros enjeux financiers, avec des méthodes de procréation artificielle et la GPA, ce qui peut influer sur l'impartialité et l'objectivité de certaines de ses études enthousiastes...

Ainsi, Jean-Dominique Bunel, un docteur en droit de 66 ans, élevé par deux femmes, témoigne de cette souffrance intérieure sourde, de ce manque, bien qu'il ne nourrisse aucun ressentiment à l'égard de ses deux mamans : « J’ai également souffert du manque d’un père, une présence quotidienne, un caractère et un comportement proprement masculins, une altérité par rapport à ma mère et à sa compagne. J’en ai eu conscience très tôt. J’ai vécu cette absence de père comme une amputation. » ou encore « Toute ma vie d’adulte a été bouleversée par cette expérience ». Fermement opposé aux projet de loi pour avoir souffert dans sa chair de cette situation, en tant que juriste il ajoute : « au nom d’un concept dévoyé de lutte contre les inégalités et les discriminations, on refuserait à l’enfant un de ses droits les plus sacrés, qui se fonde sur une tradition universelle et millénaire, celui d’être élevé par un père et une mère. Lorsque deux droits s’opposent : celui-ci et le "droit à l’enfant", c’est ce dernier qui doit s’effacer. »

En somme, au nom de la lutte contre les discriminations, on crée une nouvelle discrimination, celle qui sépare les enfants avec un papa et une maman, et tous les autres...

On utilise des sophismes pour parler d'une grande proportion de couples hétérosexuels maltraitants, tandis que les couples homosexuels seraient beaucoup plus équilibrés et aimants. Ainsi l'inénarrable affabulatrice Caroline Fourest, dans un odieu dérapage, qui aurait été condamné unanimement, si cette phrase avait été prononcée pour parler de la communauté homosexuelle, avait déclaré : « Il y a des hétéros sexuels qui font des enfants très tordus, très délinquants, même dans 98% des cas c’est ce qui se passe ! » Sa phrase sous-entend que les homosexuels feraient des enfants moins tordus, mais là n’est pas la question puisque c'est oublier que les couples homosexuels ne sont pas fertiles et que s'ils deviennent parents, c'est uniquement par le biais de moyens détournés comme l'adoption ou la GPA !

En Angleterre, un établissement scolaire dans l'East Sussex à carrément interdit le port de la jupe pour toutes les filles afin de ne pas froisser les indécis dans l'affirmation de leur sexe. Ainsi les élèves des deux sexes se voient imposer un uniforme de genre neutre, à savoir, un pantalon long. Curieux pour un théorie qui n'existe pas mais dont on tient compte jusque dans les règlements intérieurs des établissements.


Toujours dans le registre de la propagande pro genre, au nom du féminisme, dans le milieu scolaire, on organise une "Journée de la Jupe" une fois par an, où les garçons sont incités par les syndicats des Lycéens SGL, UNL, UNL-SD et FIDL à porter une robe ou une jupe, en signe de solidarité pour les femmes, ce qui, d'un point de vue logique, n'a strictement aucun sens ! Il s'agit de sensibiliser les jeunes au fait, « tout à fait scandaleux » à les croire, que certaines filières seraient dramatiquement sous-représentées par les filles, comme celles des domaines scientifiques et techniques. Ce qui constituerait, sans aucun doute, l'expression d'un sexisme et d'une intolérable oppression masculine manifeste ! La vérité, c'est que ces choix sont parfaitement délibérés, librement consentis et qu'ils correspondent aux goûts et inclinaisons naturelles des filles : il n'y a donc pas lieu de s'en inquiéter outre mesure, ou de chercher à les inciter à faire autre chose. Si les femmes privilégient plutôt certains métiers et certaines filières, c'est qu'elles ont aussi à cœur de ne pas négliger leur maternité, elles optent alors souvent pour des postes flexibles avec de la souplesse, où choisissent même de travailler parfois à temps partiel. C'est aussi simple que cela ! 

En outre, il ne faut pas négliger qu'il est tout à fait évident qu'hommes et femmes n'ont pas du tout les mêmes aspirations et centres d'intérêt, n'ont pas la même psychologie, se ressemblent peu à la fois, dans leur manière d'agir, de penser, ou d'exprimer leurs sentiments... N'en déplaise aux pro-genres, ce n'est certainement pas là, pour une simple raison de construction culturelle artificielle : c'est inscrit dans notre nature profonde, bien ancré en chacun de nous, c'est de l'ordre de l'inné et non de celui de l'acquis même s'il reste une part de culturelle dans cette affaire.



Bien évidemment, s'il est bien naturel que les deux sexes soient traités avec la même considération, les mêmes égards et la même dignité humaine, qu'ils aient le droit au même traitement et respect... Pour autant, viser l'égalité absolue dans tous les domaines de la vie est une pure folie et utopie, qui n'est d'ailleurs pas du tout souhaitable ! 



Force est de constater, que le combat bien légitime d'émancipation des femmes à été depuis belle lurette remporté par ses dernières, car j'ai beau chercher tout autour de moi, je ne constate pas, à leur encontre, de discrimination criante à leur égard ! Les femmes modernes sont d'ailleurs tellement émancipées des hommes, que certaines décident même de tout bonnement et simplement s'en passer... Nos sociétés sont dans les fait des plus égalitaires et il ne reste rien de la structure patriarcale dont on pouvait encore constater quelques persistances dans les années 1950-1960.

Dans cette folle idéologie, la différence est vécue comme un problème, une inégalité, une injustice, mais différent n'a jamais pour autant signifié inférieur ou supérieur à l'autre, ni dominant ou dominé… Dans les derniers avatars du féminisme, la persistance de la différence des sexes est faussement interprétée comme continuité des inégalités. 

Ces différences immuables et anthropologiques sont interprétées comme étant L'expression d'intolérables injustices et discriminations. L’égalité ne serait à leurs yeux, vraiment effective que dans l'interchangeabilité la plus absolue.

Mais nos différences, ne sont elles pas à considérer, à envisager comme une force plutôt que comme une injustice ? Ne sont-elles pas avant toute chose, une source d'enrichissement mutuelle qui fait justement tout le sel d'une relation de couple homme/femme, ne sont-elles pas à cultiver, à sauvegarder à tout prix, plutôt qu'à effacer et à gommer ! Car, lorsque l'on rompt l'équilibre des contraires, on met tout simplement fin à la vie.




Une intense propagande sur le genre et la déconstruction des sexes

Dans la propagande du genre, on cherche délibérément à déconstruire et casser les représentations homme/femme. Des stars s'amusent à médiatiser le changement transgenre de leur progéniture, comme s'il s'agissait là de la dernière mode. Il y a par exemple, Jaden Smith, le fils de Will Smith, qui fait aussi souvent de la promotion pour des lignes de vêtements transgenres. 








Il y a aussi Jackson, le fils adoptif de Charlize Theron, qu'elle élève comme une fille, Noah, le fils de Megan Fox et de Brian Austin Green, Stephen, le fils transgenre de Warren Beatty et Annette Bening, ou bien encore, Shiloh, la petite fille de Brad Pitt et d'Angelina Jolie, qui voulait changer de sexe avant de finir par se raviser. Le 10 mars 2018, la chaine TF1 a même consacré à ce seul sujet, l'un de ses magazines de "50mn Inside". 







La chaîne a aussi fait la part belle à un candidat transgenre, Thomas Beatie, pour la saison 10 de l'émission de télé-réalité Secret Story. Cette ancienne femme, qui a changé son identité en homme et en possède maintenant l'apparence physique, à l'aide d'un lourd traitement hormonal, a donné naissance à un bébé, en faisant appel à un donneur de sperme anonyme, ce qui donne lieu à des photos de grossesse des plus étranges et troublantes... Dans les médias, on parle de lui comme du premier homme enceinte. L'intéressé déclarait en 2016, « Je vais devoir subir une ablation des ovaires l'année prochaine afin de parfaire ma réassignation sexuelle, mais aussi stabiliser mon traitement hormonal devenu trop lourd. Par précaution, j'ai fait congeler plusieurs ovocytes. Nous allons faire appel à un donneur de sperme anonyme et inséminer Amber. »

Dans la même veine, on a les poupées Barbies de la marque Mattel qui viennent de lancer une série de barbies non genrées, des modèles qui ne se rattachent ni aux garçons, ni aux filles. Il s'agirait d'une « gamme pensée pour éviter les étiquettes et inclure tout le monde » explique la marque.








On peut aussi voir avec consternation des stars de renommée internationale, jouer de leur influence pour se lancer dans la propagande de cette idéologie. 

C'est le cas de la chanteuse Céline Dion, qui lance une nouvelle marque de vêtements parfaitement grotesque, "NUNUNU" qui a la particularité d'être unisexe, non-genrée et gender fluid. 


Une ligne de vêtements tout simplement hideuse, dénuée de la moindre vie ou couleur et qui possède en plus, une dimension morbide très prononcée, très dérangeante et extrêmement malsaine. Tout cela est des plus perturbant pour des habits qui se destinent aux enfants ! Dans un clip promotionnel pour la marque, on peut voir la chanteuse, dans une scène des plus surréaliste, s'introduire dans une maternité. Dans un plan, on peut observer de part et d'autre de la chanteuse, des bébés garçons et filles, bien mis en valeur par les codes couleurs traditionnels bleus et rose. On peut alors voir Céline Dion, telle une fée, ou plutôt, telle une sorcière de malheur, souffler une poudre de paillettes magiques sur les berceaux et "Abracadabra", sous l'effet de ce charme, ou plutôt de cet ensorcellement, les bébés se changent en non genrés, sans plus aucune identité sexuelle et le code couleur passe à un noir ténébreux. De plus, en observant bien, on peut apercevoir de bien mystérieuses entités fantomatiques et démoniaques se pencher directement au-dessus des berceaux de certains enfants.

L'artiste précise à propos de la mode : « La mode a le pouvoir de façonner l'esprit des gens. » On peut dire qu'elle sait parfaitement ce qu'elle fait...





Voici la ligne de vêtements pour enfants promue par Céline Dion.
dont beaucoup de tee-shirt comprennent l'expression Nouvel Ordre...
S'agit-il d'un nouvel ordre sexuel ? 
Un brin morbide, où c'est moi ?




En gros, NUNUNU, en ce qui me concerne c'est définitivement NUL,NUL, NUL et NON, NON, NON !


Est-il nécessaire de rappeler que l'utilisation des artistes à des fins de propagande fait partie des principes de la manipulation des masses théorisée par Edward Bernays dans son livre "Propaganda"...




Dans le milieu de la mode, la théorie et la confusion des genres est aussi clairement poussée en avant, avec des lignes de vêtements qui inversent les tendances hommes et femmes, les hommes se retrouvant alors affublés de robes, donnant lieu à un résultat esthétique particulièrement approximatif et souvent des plus grotesque… De même, la couleur rose traditionnelle attribuée aux femmes devient très tendance pour les hommes depuis peu… 

Dans "i-D.vice", "Le magazine qui célèbre la mode, la culture, l'originalité et la jeunesse", on peut retrouver cette propagande dans un article au titre évocateur "Le futur sera unisexe (ou ne sera pas)" : « On ne le répétera jamais assez : rassembler une génération et tous ses aspects disparates sous le joug d’une seule lettre – "Z", dans le cas qui nous intéresse – relève du non-sens. D’autant plus que la particularité de celle-ci est d’être tout sauf précise, sédentaire ou figée. Pour exemple, 41 % de gens de cette génération Z se définissent comme "neutres" lorsqu’on leur demande de se définir sur un axe homme/femme. Les cases ne suffisent plus. Elles n’ont peut-être jamais suffi, et il fallait cette jeunesse pour ouvrir les portes d’un monde qui compose avec les notions "masculin" et "féminin", pour mieux les dépasser. Et pour laisser le champ libre à tous ceux qui veulent aller encore plus loin. Ceux qui sont prêts à ouvrir les yeux sur un nouveau futur. Heureusement qu’il y a des designers et des marques qui avancent au-delà du genre, qui créent des pièces pour des gens qui seraient autrement exclus. (...) Dans le même sens, Lancelot « trouve ça cool. Ça casse les codes. Et la mode, ça a toujours été ça : casser les codes. » 

La mode est donc bien un outil de subversion pour orienter la société dans une certaine direction. 



Ce tee-shirt de la chanteuse Rihanna a fait un carton avec sa moustache
qui fait une subtile promo pour la théorie du genre 


Au cinéma, on trouve des rôles de femmes de plus en plus affirmées et viriles. Des femmes à poigne, volontaires, agressives et très combatives. De vraies guerrières, capables d'en découdre avec la gente masculine et de faire mordre la poussière à des légions d'hommes musclés comme, par exemple, l'héroïne Ripley de "Alien", "À armes égales" avec Demi Moore, Lara Croft de "Tomb Raider", celle de "Kill Bill", celle de "Resident Evil", de "Nikita", ou encore celle de "Hunger Games"... 



Dans la même dynamique, les studios MGM, responsables de la série des James Bond, ont décidé de faire du personnage de Ian Fleming une femme noire pour le prochain épisode. C'est un choix idéologique et éminemment symbolique, car de fait, la marque de fabrique de ce personnage et qui avait d'ailleurs toujours assuré son succès, c'est justement son charisme, sa virilité affirmée, son machisme parfaitement assumé, son côté séducteur au charme magnétique, avec toute son interminable galerie de James Bond Girl, ses conquêtes féminines. Le politiquement correct aura finalement eu la peau de 007, qui aura pourtant triomphé de tant de redoutables adversaires. Pas sûr que la recette fasse florès...

On remplace les icônes de l'imaginaire collectif par de nouvelles représentations pour modifier la société. Tout cela n'a rien d'anodin et n'est pas une question de simple divertissement. 

Dans la mode, les canons esthétiques féminins ont aussi considérablement évolués, on a maintenant des top modèles au physique de plus en plus androgyne, avec peu de formes, sans courbes généreuses et donc, avec moins de douceur. On se retrouve avec des femmes, semblables à des garçonnets, aux corps secs, longilignes, agressifs, d'une grande minceur et au bord de l'anorexie... La presse féminine fait aussi la part belle à des beautés au caractère très androgyne, d'une grande froideur qui s'étalent sur leurs pages de papier glacé aseptisées. 

Tandis que dans un mouvement asymétrique, on assiste à une volonté de déconstruire l'homme, qui se retrouve toujours plus féminisé. On cherche à casser toute expression de sa virilité trop marquée... On met en avant des hommes maniérés, soignés, précieux, doux, sensibles à l'excès, des hommes qui prennent un très grand soin de leur apparence physique, cultivent leur corps ou s'adonnent à des séances de shopping avec leur femmes, etc… 

La pilosité masculine est désormais passée de mode, sans doute un signe trop marqué de la virilité et qui ramène dans l'imaginaire collectif au sauvage ou à l'homme des cavernes. C'est pourtant l'attribut masculin par excellence, qui le démarque de l'enfant et de la femme. L'homme du futur, doit être parfaitement imberbe, lisse, sans relief ni aspérité. Le rasage de ces poils renvoie donc à une sorte de castration d'ordre symbolique. Il est désormais bien loin le temps de la génération d'acteur à la Lino Ventura, à la Jean Gabin, à la Alain Delon ou à la Jean-Paul Belmondo, avec une certaine classe, beaucoup de charisme et une réelle épaisseur... Il nous reste encore un Depardieu dans cette catégorie d'acteur, avec beaucoup de présence à l'écran et une certaine rugosité.


Dans des émissions de variétés de la TV, on met en avant des modèles d'hommes androgynes, ou très féminisés comme, Steevie, Vincent McDoom ou, Conchita Wurst, gagnant de l'Eurovision, un homme à barbe qui s'habille en femme, ou bien encore Bilal Hassani qui représenta la France au "Concours Eurovision 2019". On a maintenant le droit à une succession, un interminable défilé de petits minets parfaitement lisses, superficiels, insignifiants, dénués du moindre talent ou envergure, mais à l'ego pourtant hypertrophié. En un mot : ils sont parfaitement insupportables ! 

Toujours dans cette volonté de féminisation des hommes, on trouve même maintenant sur YouTube, des tutos maquillage consacrés exclusivement à la gente masculine. On peut même trouvé la chaîne YouTube d'un gamin de 12 ans, Jack Alias exclusivement consacrée au maquillage. En outre, ces dernières années, les marchés des cosmétiques, mais aussi des bijoux pour hommes ont explosés. Les grandes marques de Dior à Vuitton, ont toutes créées des lignes spéciales pour hommes. On est passé de la nécessité à la coquetterie. 

Ce phénomène de féminisation globale de la société peut aussi s'expliquer, par le fait que les centres-villes concentrent toutes les agences de communication, où s'élabore le marketing. Elle sont peuplés de cadres du tertiaire, constitués par un univers de bobos culturo-mondains, qui sont en rupture totale avec la rigueur et la dureté des mondes ouvriers et paysans aux mains calleuses et aux attitudes un peu rustres.

Snapchat, l'application favorite des ados, tout comme l'application Faceapp viennent aussi de rajouter un filtre androgyne, où ils pourront tester en temps réel leur apparence dans l'autre sexe, ou comment brouiller subtilement toujours plus les pistes et les identités. 

Dans les vêtements, des marques de sous-vêtements et de lingerie fine se lancent dans les soutiens-gorges, nuisettes et petites culottes dentelées pour hommes ! 

Au cinéma, on retrouve également de plus en plus de rôles très féminisés, efféminés pour les hommes... On se souviendra des films "Tootsie","Mrs Doubtfire", "The Full Monty", "Billy Elliot","Ce que veulent les femmes", "Priscilla folle du désert". Exit, tous les rôles caricaturaux de gros malabars baraqués et bourrés de testostérone qui avaient fait dans les années 80 la gloire d'un Arnold Schwarzenegger ou d'un Sylvester Stallone, avec leurs succès comme "Rambo", "Rocky" ou "Conan"...

D'autres films, tels que "De l'autre côté du lit", "Tomboy", "Si j'étais un homme", "L'un dans l'autre" ou encore, "Ma Loute" s'évertuent à rendre les frontières entre les genres floues.

Le film "Tomboy" à même bénéficié d'une promotion toute particulière de la part de l'éducation nationale, avec des projections organisées pour les groupes scolaires dans le cadre du programme scolaire "Collège au cinéma". Ce film très militant raconte l'histoire d'une petite fille, âgée de 10 ans, garçon manqué, qui se fait passer pour un petit garçon, allant jusqu'à s'introduire dans le slip un faux pénis en pâte à modeler. Ce faux garçon est amoureux d'une petite fille qu'il cherche à draguer pour l'embrasser. La réalisatrice, Céline Sciamma, déclare dans un entretien à TV5 monde, au sujet de ses intentions « Les questions de genre me passionnent (...) je voulais faire un film qui milite (...) il faut toucher un maximum de gens avec des messages subversifs et politiques ». Autrement dit, c'est un pur film de propagande pour le genre, pleinement assumé, appuyer à fond par l'école qui déroge là totalement à son rôle et à son devoir de prétendue neutralité… 

Avec ces idéologie qui se dresse contre l'ordre naturel, les garçons auraient donc vocation à se féminiser, tandis que les filles auraient vocation à se masculiniser, afin qu'il n'y ait plus de différences majeures, de spécificités aux deux sexes, plus d'identité propre à chacun, que tout se mélange dans un magma informe. Il ne s'agit pas de déconstruction mais de destruction.

Un troisième sexe officiel

Cette théorie du genre est tellement inexistante qu'elle s'inscrit maintenant au cœur de la loi.



En effet, dans de plus en plus de pays Européens, il est question de rajouter et reconnaître un 3eme sexe sur les états-civils et documents officiels, dans l'optique de ne pas discriminer ce qui ne se sont ni homme, ni femme. En Belgique, par exemple depuis le 1er janvier 2018, la loi reconnaît l'existence d'un genre différent du sexe biologique de l'individu, les hommes et les femmes, qui ont la conviction que le sexe inscrit sur leur acte de naissance n'est pas conforme à leur sexe ressenti, ou leur identité de genre vécue intimement peuvent faire modifier leur enregistrement du sexe de manière officielle, sur le plan juridique et administratif, sans conditions médicales requises. Ainsi, une personne peut se déclarer femme tout en gardant un sexe masculin et vice-versa, ce qui risque de poser quelques difficultés dans les toilettes publiques... Cette procédure n'est cependant valable qu'une seule fois, une situation jugée inacceptable par certaines associations, car jugée encore trop binaire et inacceptable, trop discriminante pour les personnes dites Genderfluid, les éternels indécis qui n'arriveraient pas à se prononcer, ou qui auraient la fantaisie de changer à loisirs d'identité sexuelle, au gré de leurs humeurs. Plusieurs pays où trouver une alternative en proposant une catégorie sexualité divers qui engloberait tous ces cas particuliers.



Encore une fois, cela rejoint parfaitement "Le Meilleur des Mondes" qui décrivait en 1932, une société basée sur trois sexes, les femmes, les hommes et les neutres. Aujourd'hui, on parlerait de non-binaires... 

Une bien cruelle illusion

De plus, avec toute cette théorie qui postule d'une plasticité des corps, il y a un mensonge fondamental, car on voudrait nous faire croire que changer de sexe, réassigner son identité serait une partie de plaisir, une simple formalité, alors qu'en réalité, il s'agit d'une opération tout sauf anodine, impliquant un lourd traitement hormonal et aussi des opérations de chirurgie mutilantes et irréversible, donc de la souffrance et des frais conséquents. En outre, cruelle ironie de dame nature, malgré tous ces efforts, la transformation ne sera jamais plus qu'esthétique, car au niveau du patrimoine chromosomique, les gènes et chromosomes resteront toujours sexués conformément au sexe d'origine… Tout cela est d'autant plus choquant qu'à l'avenir, au nom du respect des droits sexuels des enfants que cherche à imposer l'Union européenne, on envisage de les laisser décider pour eux-mêmes de leur identité sexuelle alors même qu'ils n'ont pas la maturité nécessaire pour ce prononcer définitivement sur ce sujet. Ils peuvent très bien être sous des influences extérieures les incitant à prendre une mauvaise décision et ce choix aux très lourdes conséquences est irréversible. 

Quelle est donc cette nouvelle religion de l'égalité tout azimut, qui dément la réalité immuable des êtres, nie purement et simplement nos identités, notre essence, notre nature profonde d'hommes et de femmes et tous nos déterminismes, un héritage millénaire qui a fait le ciment de toute l'humanité depuis la nuit des temps ? Que cache-t-elle ? 

Aspirons nous vraiment à vivre dans un monde désexualisé, désincarné, ayant dépassé toute altérité, dans une grande synthèse réconciliatrice entre les deux sexes ? Pour moi, ce monde fait vraiment froid dans le dos, il est désespérément insipide et d'une tristesse infinie. C'est un monde rêvé d'anges sans sexe qui a le parfum de l'enfer… 

Heureusement, je pense, du moins je l'espère que malgré les mesures coercitives et tous les efforts déployés, Hommes et Femmes ne seront jamais totalement substituables et le réel finit toujours par avoir raison sur les idéologues ! 

L'Androgyne Primordial

D'autre part, il faut aussi savoir d'un point de vue plus symbolique et au niveau l'occultisme, la figure de l'androgyne est pour les alchimistes, la forme la plus aboutie de l'homme, elle est au cœur de l'hermétisme. L'androgynie serait le but suprême, l'accomplissement ultime de la quête alchimique.


Toutes les croyances hermétiques et occultistes, posent que l’être humain, une fois débarrassé de ses obscurités intimes, de ses scories, se découvre bisexuel. C’est cette bisexualité qui permet la relation à autrui et à l'univers. De ce point de vue, l’androgyne symbolise la bisexualité prise en charge, affinée et harmonieusement intégrée. C'est ce que révèle André Nataf dans le livre "Les maîtres de l'occultisme". C'est l'état humain complet et parfait dans lequel les contraires ne s'opposent plus, mais deviennent complémentaires, ils s'équilibrent parfaitement. C'est aussi ce que rapporte Platon dans son mythe de l'Androgyne, un être premier, parfait, complet et circulaire doté de quatres bras et de quatres jambes et deux visages, qui était le plus haut degré de perfection de l'être humain, avant qu'il ne soit séparé par Zeus, en homme et femme, en guise de punition pour avoir osé défié les dieux. 


Cette antithèse totale est représentée dans la figure alchimique du "Rebis", symbole d'une unité transcendantale, comme identité des contraires. Pour les alchimistes, l'androgyne, est par excellence l'alpha et l'oméga de l'être manifesté. C'est un retour à l'être primordial, l'adam de la genèse, l'Adam Kadmon, qui était androgyne. L'Androgyne n'est ni masculin, ni féminin, Il est neutre !

La figure du rebis, du latin de "Res Bina", chose double, signifie donc l'union des polarités, qui symbolisent l'oeuvre alchimique et le dépassements des états particuliers de la matière. Après avoir franchi les étapes de la putréfaction (Solve) et de la purification, en séparant les qualités opposées, ces qualités sont réunies (Coagula) une fois de plus dans ce que l’on décrit parfois comme l'hermaphrodite divin, une réconciliation de l’esprit et de la matière, un être à la fois masculin et féminin, comme indiqué par la tête masculine et féminine dans un seul corps. Le soleil et la lune correspondent aux moitiés masculine et féminine, tout comme le roi rouge et la reine blanche sont pareillement associés.



Par ailleurs, la figure du Baphomet, qui a une forte symbolique alchimique, est justement une figure androgyne. 
Dans les temples maçonniques, qui se considèrent comme les héritiers des alchimistes, des Cabalistes et des religions à mystères de l'Égypte antique, on retrouve cette union des opposés, car selon eux, l'harmonie naît de l'union des contraires qui est symbolisée par le sol en damier noir et blanc au sol de la loge. Ainsi, toute pensée, toute idée contient en même temps son contraire, comme "le bien" ne peut se concevoir que par opposition "au mal". Soit une forme de nihilisme moral absolu. 

Il faut viser à l'union des contraires : de la lumière et des ténèbres, de l'ignorance et de la sagesse, du bien et du mal, de la vérité et de l'erreur, symbolisée par les sols en damiers et aussi les principes féminins et masculins représentés par les deux colonnes Joakim et Boaz… Ces maçons appliquent sur la société tout entière, une sorte de long processus alchimique, une transmutation, selon leur devise "Solve et Coagula" (dissoudre et coaguler), ou "Ordo ab Chaos" (l'ordre naît du chaos) ils recomposent notre réalité, ils détruisent pour refaçonner le monde selon leur volonté et aspirations, ils reconstruisent le temple de l'humanité… D'après le maçon Ugo Gorel Porciattin, cette formule ésotérique du 33° degré du Rite Ecossais Ancien et Accepté « (...) représente la synthèse de la Doctrine Maçonnique et en représente le Secret fondamental. Elle signifie que le Grand Œuvre qui ne peut se produire qu’à travers un état de putréfaction et de dissolution et enseigne que l'on ne peut arriver à l'ordre nouveau qu'à travers un désordre savamment organisé. » Ou le maçon martiniste Pierre Mariel « Détruire tout pour reconstruire ensuite un monde nouveau sur les ruines de l'ancien. » 

Ils s'attaquent ainsi à tout ce qui constitue la charpente, la colonne vertébrale des individus. Ainsi, après avoir miné la cohésion du groupe social en s'en prenant à la communauté de destin qu'est la nation, après avoir profondément attaqué les différentes croyances religieuses pour assurer le triomphe du matérialisme, voici maintenant qu'ils s'attaquent à l'identité première et intime, la plus structurante des individus qu'est l'identité sexuelle. Ils pourront alors édifier un nouvel homme qui sera un être déraciné, isolé, atomisé, asexué, dénué de culture, un être parfaitement docile pour un gouvernement mondial en cours d'édification et qu'ils appellent de leurs vœux. Nous avons déjà eu les légumes hors-sol, insipides, sans saveur, presque immangeables... 

Là, nous allons avoir droit à l'homme hors-sol, donnant lieu à un monde froid, désincarné, désespérant et d'une tristesse infinie. Pour le bien de tous, préservons à tout prix nos identités et notre humanité dans toute sa diversité.

Commentaires

Articles les plus consultés