Oyez oyez Peuple Gilet Jaunes
Braves serfs, vilains, gueux et sans dents, cessons de courber l'échine face à ce pouvoir indigne, de se montrer aussi serviles à l'égard d'un être aussi vil, faisons la nique à ce tyran inique!
Honni soit ce coquelet de roitelet au cœur si laid, ce misérable suzerain aux relents de Pétain, qui nous a pris par surprise, mais n'a vraiment rien de divin.
Maudit soit ce Jupiter, tout droit sorti en un éclair des enfers, qui a vassalisé notre doux royaume de France, le laissant suprême offense, sans la moindre défense, mettant en coupe réglée notre si belle contrée.
Voilà maintenant que dans son extravagante vaisselle, toute étincelante et rutilante;
Qu'il dîne aux côtés de sa gourgandine;
Qu'il festoie comme un roi, sans foi ni loi;
Qu'il ripaille en nous jettant sur la paille;
Qu'il fait bombance toujours dans
l'outrance, sans une once de décence, dans la plus parfaite insouciance et avec la plus grande des arrogances;
Qu'il fait bonne chère de notre misère, malgré notre profonde colère, pourtant si claire. Voilà qui n'a décidément pas l'heure de nous plaire...
Alors que dans le même temps, il nous prive, du haut de son insondable insolence, de notre maigre pitance, ne nous laissant pour tout moyen de subsistance que quelques miettes de pain rance. Nous condamnant ainsi, à une vie d'errances. N'est-ce pas là la pire des violence ?
Mais c'est oublier qu'en France, le royaume des hommes libres, les vassaux ne sont certe pas là pour payer la vaisselle, ni les caprices d'une vieille jouvencelle, cette Brigitte qui nous irrite !
Maudit soit ce cuistre de jouvenceau, ce narcisse qui nous enfile et nous file la jaunisse, ce perfide félon, sans hauts faits, ce prodige bien surfait, ce génie au talent si laborieux, sauf pour tailler et humilier sans merci le peuple du labeur, cet imposteur, usurpateur et menteur de malheur et tous ses sots de vassaux, ainsi que toute sa cour de cons de concours, avec tout son improbable lot de baudruches, de fanfreluches, de nunuches et de cruches des plus insupportables.
Que toute cette infâme clique aux dérives monarchiques des plus pathétiques prenne enfin ses cliques et ses claques, qu'ils dégagent Manu militari rejoindre Marie Antoinette dans les oubliettes de l'histoire !
Qu'il s'obstine à servir la finance et il finira tel un gibier de potence ou s'il continu de la jouer fine, devant la guillotine, pour payer au peuple de France, sans défenses, le lourd tribut de ses multiples offenses.
Sortons nos oriflammes et ravivons la flamme de notre liberté et de notre dignité o combien bafouées.
Braves et intrépides Gilets Jaunes, sublimes frères d'armes, peuple d'insoumis et de gaulois réfractaire, dressons fièrement et noblement nos blasons jaunes, glorieux et lumineux symboles de notre sublime confrérie et de notre jacquerie, par-delà toutes les moqueries, les railleries, les tromperies, les fripouilleries et les calomnies de ces médias soumis à l'oligarchie !
Brandissons à l'unisson l'étendard de notre prochaine victoire à la face de ce pendard, doublé de ce couard sans fards !
Les gens d'armes de la Pot Lys et de toutes ses milices qui nous mettent au supplice n'ont cas bien se tenir : qu'on en finisse devant tant d'injustices...
Haut les cœurs mes braves !
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