La faillite de l'école française
L’abrutissement des masses est savamment et soigneusement entretenu par les classes dirigeantes. On appauvrit constamment et à dessin la culture, le langage et donc la capacité de réflexion, en restreignant les limites de la pensée, à travers une éducation de plus en plus dégradée...
Au niveau de l'Éducation Nationale, de mesurettes en réformettes, la France s'est complètement effondrée dans ce domaine. Le classement international Pisa est la démonstration cinglante de ce véritable naufrage… C'est d'autant plus inacceptable et révoltant que le prestige du modèle de l'école à la Française, avait pendant plus d'un siècle, forcé l'admiration du monde entier !
De même, les résultats du classement PIRL, Programme International de Recherche en Lecture scolaire, effectué en 2016 et qui concerne les enfants de dix ans, placent la France en à la 34e position sur cinquante pays, très en dessous de la moyenne européenne. La France est donc devenue un très mauvais élève, un parfait cancre, presque un dernier de la classe !
Certains auteurs et professeurs, comme l'enseignant et essayiste Jean-Claude Brighelli, n'hésitent pas à parler à propos de l'école et de son cuisant échec, d'une véritable "fabrique du crétin". Le philosophe Jean-Claude Michéa, quant à lui, parle de "l'enseignement de l'ignorance" et la professeure de philosophie, Anne-Sophie Nogaret, a quant à elle écrit un livre au vitriol contre l'éducation nationale intitulé "Du mammouth au Titanic, la déséducation nationale".
D'après le témoignage de Mme Nogaret, le niveau général des élèves serait absolument affligeant, avec des copies à peine lisibles, écrites le plus souvent dans un charabia incompréhensible, n'ayant plus qu'une lointaine parenté avec le français et que l'on aurait toutes les peines du monde à déchiffrer ! Cet effondrement de la maîtrise de la langue s'accompagne tout naturellement d'un effondrement de la pensée structurée et logique, de l'esprit analytique de beaucoup d'élèves, qui se trouvent dès lors bien incapables de formuler un raisonnement logique et articulé, pour développer leurs idées. Ne parlons même pas d'esprit critique...
On peut parler de programmation institutionnelle de l'échec scolaire et d'une vaste entreprise d'abrutissement et de nivellement culturel par le bas. Il faut visionner le reportage de canal+, "L'éducation nationale, un grand corps malade", pour prendre toute la mesure de ce désastre. Les résultats mirobolants du bac sont purement fictifs, gonflés artificiellement, les notes étant quelquefois rehaussées de 04 à 06 points, aux dires de Jean-Claude Brighelli, auteur de plusieurs essais implacables sur le naufrage de l'éducation nationale ! Les professeurs jugés trop sévères sont délibérément écartés des jurys d'examen.
Encore plus édifiant, dans la plus grosse académie de France, celle de Versailles, à la suite de dysfonctionnements internes, certaines copies se sont retrouvées sans correcteurs, un logiciel aurait même été utilisé pour distribuer des notes aléatoirement, toujours au-dessus de la moyenne, cela va s'en dire.
Ainsi, Le niveau des diplômes à été complètement dévalorisé, le bac est maintenant obtenu haut la main, par plus de 85% des lycéens ! Dans un soucis d'égalitarisme forcené, et suivant un état d'esprit très post soixante huitard, au nom de la bien-pensance, le niveau d'exigence n'a cessé de baisser. Le nivellement s'étant naturellement fait par le bas, de manière à ne pas trop léser, brimer, opprimer et traumatiser les élèves, à leur faire subir un intolérable abus d'autorité. Que peut bien encore valoir un diplôme bradé à un tel degré ? De toute évidence, plus grand chose ! Il a perdu sa dimension de rite de passage et son statut de premier grade universitaire. Le bac ainsi est surévalué par l'éducation nationale, car il est en fait le paravent du désastre, l'arbre qui cache la forêt en feu, le grand champ de ruines.
Les apprentissages des fondamentaux, français et mathématiques ont été progressivement délaissés, sous prétexte de garantir une plus grande ouverture des esprits, en consacrant plus de temps à des matières tout à fait secondaires, voire même dans certains cas, totalement abscons ! Ainsi Cécile Revéret, professeur de français déclare sur France Culture dans l'émission "La faillite de l'école française" qu'il n'y a quasiment plus aucuns cours consacré à l'orthographe, pas plus qu'à la grammaire française, mais seulement et uniquement des études de textes, « selon une méthode qui au lieu de donner de l'enthousiasme pour la lecture ne fera que dégoûter de cette dernière. »
Résultats des courses, les jeunes générations ne maîtrisent même plus les rudiments de leur propre langue. On a perdu de vue l'essentiel pour le sacrifier à l'accessoire.
Par ailleurs, depuis 1989 et la loi d'orientation sur l'éducation promulguée par Lionel Jospin, de nouvelles méthodes pédagogiques sont apparues, comme "le constructivisme", où l'on demande, de plus en plus à l'enfant de construire ses propres savoirs, en le plaçant au cœur de son apprentissage. C'est à lui qu'il incombe de construire l'ensemble des connaissances à acquérir ! Il s'agit là, sans nul doute d'un très bel idéal sur le papier, mais très difficile à mettre en œuvre, tout simplement inapplicable et proprement aberrant pour les tous petits, qui doivent avant tout, acquérir les bases avant d'acquérir de l'autonomie... L'enfant n'étant pas un adulte, il ne peut absolument pas encore fonctionner comme un autodidacte ! Dans ces nouvelles approches, les maîtres perdent leur statut d'enseignant et deviennent alors, en quelque sorte, des animateurs du groupe scolaire et c'est l'enfant qui est au centre de l'instruction. Ces nouvelles approches interdisent tout enseignement progressif, explicite et structuré. Cela revient à nier le fonctionnement même du cerveau, qui dans ses apprentissages, fonctionne par mimétisme, en se basant sur des référents modèles.
En revanche, on pourra constater que les expériences pédagogiques qui fonctionnent et sont efficaces ne sont pas mises en avant comme c'est le cas avec les travaux de l'ancienne institutrice et chercheuse, Céline Alvarez, qui avec ses méthodes pédagogiques basées sur l'action, l'amour et la motivation avec des résultats en lecture et calculs impressionnants. Elle est parvenue à faire lire des enfants de 3 ans ou de résoudre des multiplication à quatre chiffres dès l'âge de 4 ans. L'éducation nationale lui à aussitôt demandé de stopper net ces recherches jugées trop innoventes.
Par ailleurs, on peut aussi voir cette même philosophie être mise en œuvre pour l'Éducation sexuelle où l'enfant devient acteur de sa sexualité, il est invité à construire son identité. Le constructivisme intellectuel est passé au constructivisme sexuel !
Au niveau de l'Éducation Nationale, de mesurettes en réformettes, la France s'est complètement effondrée dans ce domaine. Le classement international Pisa est la démonstration cinglante de ce véritable naufrage… C'est d'autant plus inacceptable et révoltant que le prestige du modèle de l'école à la Française, avait pendant plus d'un siècle, forcé l'admiration du monde entier !
De même, les résultats du classement PIRL, Programme International de Recherche en Lecture scolaire, effectué en 2016 et qui concerne les enfants de dix ans, placent la France en à la 34e position sur cinquante pays, très en dessous de la moyenne européenne. La France est donc devenue un très mauvais élève, un parfait cancre, presque un dernier de la classe !
Certains auteurs et professeurs, comme l'enseignant et essayiste Jean-Claude Brighelli, n'hésitent pas à parler à propos de l'école et de son cuisant échec, d'une véritable "fabrique du crétin". Le philosophe Jean-Claude Michéa, quant à lui, parle de "l'enseignement de l'ignorance" et la professeure de philosophie, Anne-Sophie Nogaret, a quant à elle écrit un livre au vitriol contre l'éducation nationale intitulé "Du mammouth au Titanic, la déséducation nationale".
D'après le témoignage de Mme Nogaret, le niveau général des élèves serait absolument affligeant, avec des copies à peine lisibles, écrites le plus souvent dans un charabia incompréhensible, n'ayant plus qu'une lointaine parenté avec le français et que l'on aurait toutes les peines du monde à déchiffrer ! Cet effondrement de la maîtrise de la langue s'accompagne tout naturellement d'un effondrement de la pensée structurée et logique, de l'esprit analytique de beaucoup d'élèves, qui se trouvent dès lors bien incapables de formuler un raisonnement logique et articulé, pour développer leurs idées. Ne parlons même pas d'esprit critique...
On peut parler de programmation institutionnelle de l'échec scolaire et d'une vaste entreprise d'abrutissement et de nivellement culturel par le bas. Il faut visionner le reportage de canal+, "L'éducation nationale, un grand corps malade", pour prendre toute la mesure de ce désastre. Les résultats mirobolants du bac sont purement fictifs, gonflés artificiellement, les notes étant quelquefois rehaussées de 04 à 06 points, aux dires de Jean-Claude Brighelli, auteur de plusieurs essais implacables sur le naufrage de l'éducation nationale ! Les professeurs jugés trop sévères sont délibérément écartés des jurys d'examen.
Encore plus édifiant, dans la plus grosse académie de France, celle de Versailles, à la suite de dysfonctionnements internes, certaines copies se sont retrouvées sans correcteurs, un logiciel aurait même été utilisé pour distribuer des notes aléatoirement, toujours au-dessus de la moyenne, cela va s'en dire.
Ainsi, Le niveau des diplômes à été complètement dévalorisé, le bac est maintenant obtenu haut la main, par plus de 85% des lycéens ! Dans un soucis d'égalitarisme forcené, et suivant un état d'esprit très post soixante huitard, au nom de la bien-pensance, le niveau d'exigence n'a cessé de baisser. Le nivellement s'étant naturellement fait par le bas, de manière à ne pas trop léser, brimer, opprimer et traumatiser les élèves, à leur faire subir un intolérable abus d'autorité. Que peut bien encore valoir un diplôme bradé à un tel degré ? De toute évidence, plus grand chose ! Il a perdu sa dimension de rite de passage et son statut de premier grade universitaire. Le bac ainsi est surévalué par l'éducation nationale, car il est en fait le paravent du désastre, l'arbre qui cache la forêt en feu, le grand champ de ruines.
Des méthodes éducatives inefficaces
Au niveau de la pédagogie, on a sciemment introduit des méthodes d'apprentissage désastreuses, complètement inefficaces et défaillantes, comme par exemple, la très contestée méthode globale, qui a remplacé dans l'apprentissage de la lecture la bonne vieille méthode traditionnelle syllabique. Cette nouvelle méthode inopérante, qui fabrique à une échelle industrielle l'illettrisme, est maintenue en dépit du bon sens, alors que la méthode initiale fonctionnait parfaitement bien. Il faut savoir que cette méthode globale était à la base une méthode alternative réservée aux handicapés et à des cas particuliers, afin de répondre à des difficultés bien spécifiques. Elle s'est vue étendue à l'ensemble de la population ! En seulement quelques générations, on a pu observer un décalage abyssal entre la maîtrise de la langue, de l'expression écrite et de la richesse du vocabulaire des anciennes générations avec les plus jeunes, qui s'expriment dans un sabir des plus pauvre, qui se rapproche souvent du langage SMS.Les apprentissages des fondamentaux, français et mathématiques ont été progressivement délaissés, sous prétexte de garantir une plus grande ouverture des esprits, en consacrant plus de temps à des matières tout à fait secondaires, voire même dans certains cas, totalement abscons ! Ainsi Cécile Revéret, professeur de français déclare sur France Culture dans l'émission "La faillite de l'école française" qu'il n'y a quasiment plus aucuns cours consacré à l'orthographe, pas plus qu'à la grammaire française, mais seulement et uniquement des études de textes, « selon une méthode qui au lieu de donner de l'enthousiasme pour la lecture ne fera que dégoûter de cette dernière. »
Résultats des courses, les jeunes générations ne maîtrisent même plus les rudiments de leur propre langue. On a perdu de vue l'essentiel pour le sacrifier à l'accessoire.
Par ailleurs, depuis 1989 et la loi d'orientation sur l'éducation promulguée par Lionel Jospin, de nouvelles méthodes pédagogiques sont apparues, comme "le constructivisme", où l'on demande, de plus en plus à l'enfant de construire ses propres savoirs, en le plaçant au cœur de son apprentissage. C'est à lui qu'il incombe de construire l'ensemble des connaissances à acquérir ! Il s'agit là, sans nul doute d'un très bel idéal sur le papier, mais très difficile à mettre en œuvre, tout simplement inapplicable et proprement aberrant pour les tous petits, qui doivent avant tout, acquérir les bases avant d'acquérir de l'autonomie... L'enfant n'étant pas un adulte, il ne peut absolument pas encore fonctionner comme un autodidacte ! Dans ces nouvelles approches, les maîtres perdent leur statut d'enseignant et deviennent alors, en quelque sorte, des animateurs du groupe scolaire et c'est l'enfant qui est au centre de l'instruction. Ces nouvelles approches interdisent tout enseignement progressif, explicite et structuré. Cela revient à nier le fonctionnement même du cerveau, qui dans ses apprentissages, fonctionne par mimétisme, en se basant sur des référents modèles.
En revanche, on pourra constater que les expériences pédagogiques qui fonctionnent et sont efficaces ne sont pas mises en avant comme c'est le cas avec les travaux de l'ancienne institutrice et chercheuse, Céline Alvarez, qui avec ses méthodes pédagogiques basées sur l'action, l'amour et la motivation avec des résultats en lecture et calculs impressionnants. Elle est parvenue à faire lire des enfants de 3 ans ou de résoudre des multiplication à quatre chiffres dès l'âge de 4 ans. L'éducation nationale lui à aussitôt demandé de stopper net ces recherches jugées trop innoventes.
Par ailleurs, on peut aussi voir cette même philosophie être mise en œuvre pour l'Éducation sexuelle où l'enfant devient acteur de sa sexualité, il est invité à construire son identité. Le constructivisme intellectuel est passé au constructivisme sexuel !
Le rôle de l'école a été dévoyé
Paradoxalement, alors qu'on ne cesse de parler d'une démocratisation de l'école, que l'on fait miroiter un grand rêve égalitaire, l'école, ne fait en réalité, au fil du temps que renforcer les inégalités, creuser les écarts entre enfants d'ouvriers et enfants des cadres supérieurs. Le score dans les acquis de lecture des premiers ayant été divisé par deux en 20 ans alors que celui des second a progressé de 18% dans le même temps. Nous nageons donc en pleine hypocrisie ! En outre, on a réduit à dessin les matières susceptibles d'éveiller la curiosité et l'esprit critique, comme l'histoire et la philosophie. Au lieu de cela, les enseignements dispensés sont de plus en plus régis par les besoins du marché, soumis par des impératifs d'ordre purement économiques. On a donc visiblement perdu de vue l'idéal d'élever l'élève, de forger un citoyen libre et indépendant, doté d'un esprit critique affûté et muni d'un véritable bagage culturel. L'école a été prise d'assaut par les marchands, infiltrée par considérations d'ordre économico-financières, elle a pris le même virage ultra-libéral que tout le reste de la société. On a ainsi progressivement réduit l'éducation à une forme d’insertion professionnelle.
L'école des écrans et du numérique
L'école du numérique
Autre parfaite aberration, qui relève du pur sabotage, ce que l'on appelle "l'école du numérique". Cette dernière tendance dans l'éducation va au remplacement de l'humain et des interactions élève/professeur, pourtant absolument essentielles à tout bon apprentissage, par des ordinateurs, des écrans et des tablettes numériques… Soit un pas de plus vers la civilisation de l'image qui nous éloigne irrémédiablement de la civilisation de l'écrit. Ces élèves numériques seront sans doute aussi parfaitement dociles et séduits, face à l'avènement de cette société machiniste, robotique et déshumanisante qui tend à se mettre progressivement en place.
De plus, les écrans sont tout à fait délétères pour l'attention, comme le prouvent de nombreuses études scientifiques, peu importe la qualité intrinsèque des contenus proposés, c'est le support qui est mauvais.
Le moyen de transmission fait partie intégrante du message, comme l'ont prouvé les travaux de Marshall McLuhan. Chez les plus petits, il est pourtant essentiel pour le cerveau, dans l'apprentissage de l'écriture, de bien former les lettres manuellement, d'effectuer le geste dans l'espace. La tablette est avant tout faite pour lire des informations, mais elle n'est pas du tout pratique pour l'écriture et manque de précision. Elle entraîne des troubles de l'attention, car elle dilue et fait dériver cette dernière sur des éléments annexes et secondaires, comme des images ou des sons séduisants, au détriment de ce qui importe le plus.
Les écrans empêchent ainsi le cerveau de se plonger dans l'abstraction des concepts et des idées, nécessaires à toute réflexion.
Ils favorisent aussi des retards de langage et l'apparition de comportements proches du trouble autistiques, car ils diminuent les échanges et les interactions avec les adultes, mais aussi avec l'environnement. Ils coupent l'enfant de son expérience sensible et empirique avec le réel, notamment par le touché, de ses explorations et de sa familiarisation avec son environnement. La dextérité et la finesse du mouvement dans l'écriture et le dessin sont pour l'essentiel perdus, les capacités graphiques de l'enfant se trouvent considérablement altérées. Retard des apprentissages, absence de langage, trouble de la relation…
Les écrans et les tablettes, avec leurs univers pré-mâchés, colonisent les imaginaires qui perdent toute fantaisie et créativité. Un constat alarmant que livre Carole Vanhoutte, orthophoniste : « Les enfants ne savent plus jouer en inventant des histoires. (...) Ils ne construisent plus la fonction symbolique du langage en se faisant une représentation mentale du réel, et l'absence de manipulation de jouets les empêche de construire leur connaissance, ce qui crée des troubles du langage, de la lecture et de la logique. »
Quand aux concepteurs de ces merveilleux joujoux technologiques, comme feu Steve Jobs, ils étaient parfaitement conscients des problèmes qu'ils génèrent dans les apprentissages et avaient donc prudemment décidé d'en dispenser leurs propres enfants, tout en en faisant cyniquement l'article pour tous les autres. Sans parler du prix astronomique de ces écrans dans le budget de l'enseignement, qui pourrait être utilisé à bien meilleur escient.
Le contrôle de l'histoire, l'histoire orientée
Le niveau de culture générale s'est tout simplement effondré. L'enseignement de l'histoire est massacré : on apprend plus les événements de manière chronologique.
On ne peut donc plus comprendre l'enchaînement des faits, établir des médiations, des rapports de cause à effet. On préfère opter pour une approche thématique, sous un prisme souvent orienté et idéologique. De plus, Il y a une volonté manifeste de gommer nos racines, de déconstruire notre roman national et ses grands mythes. Certaines grandes figures historiques centrales, qui avaient pourtant marqué durablement de leur empreinte notre histoire comme Clovis, Charles Martel, ou encore Saint-Louis, sont purement et simplement expurgés des nouveaux manuels.
Il faut croire que pour ces grands pédagogues, Clovis, roi des Francs, dont le baptême de 498 constitue l'acte fondateur de notre nation, l'an 0 de notre histoire, ne serait plus digne d'intérêt. Plus tard, ce seront des rois de grande stature, comme François 1er qui sont expurgés de la chronologie, ou même Louis XIV, le roi soleil, qui se retrouve plongé dans l'obscurité d'une éclipse totale. Puis ce sera au tour de Napoléon de voir son Empire chuter une seconde fois, pour terminer en exile dans les oubliettes de l'histoire et devenir facultatif. Que l'on estime ou pas le personnage, il est tout de même à la base des codes napoléoniens qui régissent encore tant de nos lois !
En revanche, les nouveaux programmes donnent la priorité à des civilisations lointaines, exotiques, arabes ou africaines, aux dépens de la civilisation européenne et chrétienne. Pourtant, avant de s'ouvrir aux autres, il s'agirait bien, en toute logique, d'apprendre à se connaître soi-même, de savoir en priorité qu'il l'on est et d'où l'on vient... Tout ce qui a fait la grandeur et le prestige international de la France passe ainsi méthodiquement à la trappe. Ainsi, si on parle très peu de nos propres ancêtres, on aborde bien volontiers la civilisation de l’Inde classique aux IVe et Ve siècles dans le thème « Regards sur des mondes lointains. » Il y a là un choix idéologique arbitraire manifeste, qui traduit une pure tournure d'esprit mondialiste... Ne nous y trompons pas, il s'agit d'une œuvre de déconstruction du sentiment d'appartenance nationale, d'une destruction délibérée de nos racines, d'une atteinte de notre identité profonde et de la perte de l'un des ciments de notre cohésion nationale, si bien que le terme d'Éducation Nationale est en la matière usurpé et parfaitement dévoyé... D'autre part, les changements permanent des programmes d'histoire, toutes les 7 années, impliquent que les générations, n’ont plus la même approche, ni la même compréhension de l’histoire de France. Ce qui contribue aussi à renforcer la perte du sentiment national. Suite à l'adoption de ces nouveaux programmes, un collectif "notre histoire forge notre avenir" s'est monté, pour protester vigoureusement contre ce sabotage en règle des plus belles pages de notre histoire.
L'Histoire, au lieu d'être enseignée de manière objective, comme une matière neutre, est constamment revue et corrigée par des billets idéologiques, par le prisme des préoccupations et de notre vision contemporaine du monde et de la société.
Ainsi, on pourra s'étonner de retrouver l'inénarrable travesti et chanteur Bilal Hassani, au sein des pages consacrées à l'enseignement de la "morale" dans les tous derniers manuels d'histoires de 1ere de l'éditeur "le livre scolaire". Nul doute que ce vaillant jeune homme au talent si prodigieux, qui marquera à tout jamais l'histoire de France, mérite de figurer parmi les plus beaux fleurons de la culture et de L'expression française. Nous l'aurons compris, il s'agit bien là de mettre encore une fois en avant le lobby LGBT et nous sommes clairement dans de la pure idéologie.
Donc en résumé, si Napoléon et Louis XIV n'ont plus droit de cité, cet insignifiant Bilal à quant-à lui le droit à son petit quart de page en bonne et due forme, pour la postérité.
Pauvre France...
Dans les manuels, les exemples présentés sont souvent caricaturaux et orientés, avec l'arrière-pensée de véhiculer les valeurs dominantes d'aujourd'hui, ce qui relève à la fois d'une démarche subjective et anachronique. Il s'agit d'une entreprise de formatage à une véritable pensée unique.
Par exemple, le Moyen-âge et l'Ancien Régime sont constamment présentés comme des périodes ténébreuses d'obscurantisme, où le peuple opprimé croulait littéralement sous les impôts et les vexations de toutes sortes. Tandis que la révolution elle, aurait été une rupture, une libération avec ces esprits rétrogrades, le commencement de l'histoire, le point de départ de la course ininterrompue du progrès, ayant permis la totale émancipation des hommes, par le développement des sciences, des techniques, de la pure raison. La barbarie aurait ainsi cédé la place au "Siècle des Lumières" et à la civilisation. Il sera répété à l'envie, que les paysans étaient accablés d'impôts, taillables et corvéables à merci (Cens, Champarts Taille Gabelle Main-morte et bien sûr corvées en tout genre), sous la coupe implacable de leurs seigneurs féodaux et de leurs rois, qui jouissaient avec mépris de privilèges indus. Pourtant, il se trouve qu'à la même époque, les Anglais payaient deux fois et demi plus d'impôts à l'état qu'en France !
Tout cela est d'autant plus cocasse, que d'après des travaux d'historiens, en comparant l'écrasante imposition fiscale actuelle, avec celle du Moyen-âge, nous sommes, toutes proportions gardées, bien plus imposés qu'à l'époque des serfs !
Ainsi, avec cette vision de l'histoire, les nouvelles générations sont persuadées d'êtres supérieures aux précédentes, plus libres, émancipées, intelligentes, cultivées que leurs ancêtres, qui ne pouvaient vraisemblablement que se réduire à un ramassis de paysans imbéciles, soumis et illettrés ! Ce qu'il y a d'extraordinaire avec nos contemporains, c'est que contrairement aux esclaves de l’Antiquité, aux serfs du Moyen-âge ou aux ouvriers des premières révolutions industrielles, ils s'estiment être parfaitement libres, alors qu'ils constituent en réalité une classe totalement asservie, mais qui ne le sait pas, ou plutôt qui refuse de le savoir.
Tout cela n'est pas sans rappeler le livre de Georges Orwell, car « Celui qui a le contrôle du passé a le contrôle du futur. Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé ! »
On ne peut donc plus comprendre l'enchaînement des faits, établir des médiations, des rapports de cause à effet. On préfère opter pour une approche thématique, sous un prisme souvent orienté et idéologique. De plus, Il y a une volonté manifeste de gommer nos racines, de déconstruire notre roman national et ses grands mythes. Certaines grandes figures historiques centrales, qui avaient pourtant marqué durablement de leur empreinte notre histoire comme Clovis, Charles Martel, ou encore Saint-Louis, sont purement et simplement expurgés des nouveaux manuels.
Il faut croire que pour ces grands pédagogues, Clovis, roi des Francs, dont le baptême de 498 constitue l'acte fondateur de notre nation, l'an 0 de notre histoire, ne serait plus digne d'intérêt. Plus tard, ce seront des rois de grande stature, comme François 1er qui sont expurgés de la chronologie, ou même Louis XIV, le roi soleil, qui se retrouve plongé dans l'obscurité d'une éclipse totale. Puis ce sera au tour de Napoléon de voir son Empire chuter une seconde fois, pour terminer en exile dans les oubliettes de l'histoire et devenir facultatif. Que l'on estime ou pas le personnage, il est tout de même à la base des codes napoléoniens qui régissent encore tant de nos lois !
En revanche, les nouveaux programmes donnent la priorité à des civilisations lointaines, exotiques, arabes ou africaines, aux dépens de la civilisation européenne et chrétienne. Pourtant, avant de s'ouvrir aux autres, il s'agirait bien, en toute logique, d'apprendre à se connaître soi-même, de savoir en priorité qu'il l'on est et d'où l'on vient... Tout ce qui a fait la grandeur et le prestige international de la France passe ainsi méthodiquement à la trappe. Ainsi, si on parle très peu de nos propres ancêtres, on aborde bien volontiers la civilisation de l’Inde classique aux IVe et Ve siècles dans le thème « Regards sur des mondes lointains. » Il y a là un choix idéologique arbitraire manifeste, qui traduit une pure tournure d'esprit mondialiste... Ne nous y trompons pas, il s'agit d'une œuvre de déconstruction du sentiment d'appartenance nationale, d'une destruction délibérée de nos racines, d'une atteinte de notre identité profonde et de la perte de l'un des ciments de notre cohésion nationale, si bien que le terme d'Éducation Nationale est en la matière usurpé et parfaitement dévoyé... D'autre part, les changements permanent des programmes d'histoire, toutes les 7 années, impliquent que les générations, n’ont plus la même approche, ni la même compréhension de l’histoire de France. Ce qui contribue aussi à renforcer la perte du sentiment national. Suite à l'adoption de ces nouveaux programmes, un collectif "notre histoire forge notre avenir" s'est monté, pour protester vigoureusement contre ce sabotage en règle des plus belles pages de notre histoire.
L'Histoire, au lieu d'être enseignée de manière objective, comme une matière neutre, est constamment revue et corrigée par des billets idéologiques, par le prisme des préoccupations et de notre vision contemporaine du monde et de la société.
Ainsi, on pourra s'étonner de retrouver l'inénarrable travesti et chanteur Bilal Hassani, au sein des pages consacrées à l'enseignement de la "morale" dans les tous derniers manuels d'histoires de 1ere de l'éditeur "le livre scolaire". Nul doute que ce vaillant jeune homme au talent si prodigieux, qui marquera à tout jamais l'histoire de France, mérite de figurer parmi les plus beaux fleurons de la culture et de L'expression française. Nous l'aurons compris, il s'agit bien là de mettre encore une fois en avant le lobby LGBT et nous sommes clairement dans de la pure idéologie.
Donc en résumé, si Napoléon et Louis XIV n'ont plus droit de cité, cet insignifiant Bilal à quant-à lui le droit à son petit quart de page en bonne et due forme, pour la postérité.
Pauvre France...
Dans les manuels, les exemples présentés sont souvent caricaturaux et orientés, avec l'arrière-pensée de véhiculer les valeurs dominantes d'aujourd'hui, ce qui relève à la fois d'une démarche subjective et anachronique. Il s'agit d'une entreprise de formatage à une véritable pensée unique.
Par exemple, le Moyen-âge et l'Ancien Régime sont constamment présentés comme des périodes ténébreuses d'obscurantisme, où le peuple opprimé croulait littéralement sous les impôts et les vexations de toutes sortes. Tandis que la révolution elle, aurait été une rupture, une libération avec ces esprits rétrogrades, le commencement de l'histoire, le point de départ de la course ininterrompue du progrès, ayant permis la totale émancipation des hommes, par le développement des sciences, des techniques, de la pure raison. La barbarie aurait ainsi cédé la place au "Siècle des Lumières" et à la civilisation. Il sera répété à l'envie, que les paysans étaient accablés d'impôts, taillables et corvéables à merci (Cens, Champarts Taille Gabelle Main-morte et bien sûr corvées en tout genre), sous la coupe implacable de leurs seigneurs féodaux et de leurs rois, qui jouissaient avec mépris de privilèges indus. Pourtant, il se trouve qu'à la même époque, les Anglais payaient deux fois et demi plus d'impôts à l'état qu'en France !
Tout cela est d'autant plus cocasse, que d'après des travaux d'historiens, en comparant l'écrasante imposition fiscale actuelle, avec celle du Moyen-âge, nous sommes, toutes proportions gardées, bien plus imposés qu'à l'époque des serfs !
Ainsi, avec cette vision de l'histoire, les nouvelles générations sont persuadées d'êtres supérieures aux précédentes, plus libres, émancipées, intelligentes, cultivées que leurs ancêtres, qui ne pouvaient vraisemblablement que se réduire à un ramassis de paysans imbéciles, soumis et illettrés ! Ce qu'il y a d'extraordinaire avec nos contemporains, c'est que contrairement aux esclaves de l’Antiquité, aux serfs du Moyen-âge ou aux ouvriers des premières révolutions industrielles, ils s'estiment être parfaitement libres, alors qu'ils constituent en réalité une classe totalement asservie, mais qui ne le sait pas, ou plutôt qui refuse de le savoir.
Tout cela n'est pas sans rappeler le livre de Georges Orwell, car « Celui qui a le contrôle du passé a le contrôle du futur. Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé ! »
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Tout commentaire est le bienvenu du moment qu'il est constructif, argumenté et dans l'échange courtois.