La pédocriminalité d'élite et les crimes rituels

« Il est certain que lorsqu'on éclaire un monde, même affreux, en quelque sorte on le domine. » Germaine Tillion
« Mais le monde politique, le monde de la justice française en est plein (de tripoteurs d'enfants) Quand on a le pouvoir, quand on possède le pouvoir, vous savez, une fois qu'on l'a en mains...Mais, il y a des gens qui ne savent plus quoi en faire, de leur pouvoir... » Hervé Villard
« Je pense que ces gens là, très imbus de leur pouvoir, finissent par se prendre pour des demis dieu et plus pour des humains, pour des gens qui n'ont plus à respecter aucune règle et qui n'ont plus qu'à explorer l'étendue de leur pouvoir, des turpitudes et des abus qu'ils peuvent se permettre comme s'il y avait une espèce de course vers le pire, de record à battre en la matière ! » Charles Roche, fils du juge Roche

Si la pédophilie est déjà en soi condamnable et tout à fait répugnante, la pédocriminalité de réseau, qui parfois l'accompagne, est quant à elle, d'une toute autre dimension dans l'horreur et l'abjection ! Elle implique des notables des hautes sphères de la société et fait sans doute partie des pires abominations ici-bas… Ces gens de pouvoir ayant toute la jouissance matérielle assurée ici-bas, de somptueuses villas en pagaille, des yachts à gogo, de superbes femmes à volonté, de la drogue et de l'alcool qui coule à flots, etc. Ces pratiques extrêmes deviennent alors séduisantes. Seuls les puissants et les élites de ce monde peuvent se livrer à de telles pratiques, car elles disposent d'une part, des moyens financiers nécessaires pour assouvir de telles perversions, ainsi que du niveau de protection indispensable pour agir en toute impunité et enfin, elles sont animées par une insatiable ivresse du pouvoir, motivées une insondable et irrépressible volonté de toute-puissance. 



On parle ici de réseaux parallèles, mafieux et parfaitement organisés, impliquant d'effroyables trafics d'êtres humains et bénéficiant de très haut niveau de protections… On pénètre là, dans des abîmes de perversité, un maelström d'horreurs indicibles, un univers innommable qui défie l'imagination avec des sévices que l'esprit et l'entendement humain peinent à concevoir. Il existe ainsi tout un marché underground proposant des vidéos de tortures voir même de meurtres et d'exécutions filmées appelées "Snuff Movies", que l'on peut retrouver monnayées à prix d'or sur le Darknet, un réseau nébuleux et alternatif du web, où prospèrent toutes sortes de trafics et de mafias, la face obscure de la toile en somme. Ces atroces films, sont commercialisés à de riches pervers, qui eux seuls peuvent se le permettre. C'est un sujet qui est abordé par les films "8mm" de Joel Schumacher avec Nicolas Cage ou bien encore, par "Tesis" d'Alejandro Amenábar, un petit film indépendant espagnol.





Visiblement, toutes ces monstruosités s'inscrivent souvent dans des pratiques religieuses ritualisées et constituent des réminiscences d'anciens cultes païens et primitifs, elles procèdent par paliers d'initiations, allant toujours un cran au-dessus dans l'horreur. Il s’agirait même, en quelque sorte, pour certaines de ces élites d’un mode de fonctionnement, comme certains vont jouer à la pétanque le week-end. Les participants à ces rituels obéissent à une totale omerta et se soumettent au péril de leur vie à une implacable loi du silence…



Il faut bien comprendre que ceux qui ont entre leurs mains, le pouvoir de déclencher des guerres, dont les répercussions impliquent des milliers de morts, ou qui sont capables de spéculer sur des matières premières pour augmenter indûment leurs profits financiers en causant misères et famines, n'ont pas du tout les mêmes standards moraux que le commun des mortels… 


C'est le sujet abordé par le film "American Psycho", où le personnage principal est un fringant Trader Golden boy de Wall Street en costard cravate. Bien propre sur lui, il est littéralement obsédé par son apparence plongé dans son univers aseptisé, accordant un soin maniaque à son aspect physique, passant quotidiennement des heures à se contempler tel narcisse devant le miroir. Il s'avère être aussi un glaçant et redoutable tueur en série. Pendant ses escapades nocturnes, il se livre à de nombreux meurtres, sans le moindre état d'âme, s'en prenant aux plus faibles et vulnérables de la société, des prostituées en passant par des sans domiciles fixes. 

D'autre part, La participation et l'implication dans de telles pratiques sert aussi de moyen de chantage et de pression pour tenir les hommes politiques car, dans notre société où les mœurs sont de plus en plus libertaires, de simples tromperies conjugales, qui pouvaient encore faire les choux gras de la presse à scandales, il y a encore quelques dizaines d'années, n'ont plus aucuns effet et n'émeuvent strictement plus personne. Il est dès lors nécessaire de passer à l'étape supérieure… Il faut aussi savoir qu'en France, chaque année, ce ne sont pas moins de 11.000 enfants qui disparaissent, ils ne sont jamais retrouvés ce qui vu l'ampleur du chiffre tendrait à confirmer l'existence de réseau de traite d'enfants.

Viols d'enfants : la fin du silence ?




Si vous êtes dubitatif et incrédule vis-à-vis de cette effroyable réalité, vous pouvez regarder le documentaire incroyable et parfaitement insoutenable "Viols d'enfants : la fin du silence ?" Qu'Elise Lucet avait eu le courage et l'audace de réaliser dans les années 2000. Un document choc qui vous retourne les tripes, tellement explosif et dérangeant, qu'il fut retiré des archives de l'INA, mais dont on peut retrouver trace très facilement sur Youtube. Elise Lucet n'abordera d'ailleurs plus jamais ce sulfureux sujet à la télévision… On y découvre, horrifié, les témoignages révulsants d'enfants bouleversés en sanglots. Ils témoignent avoir étés violés à différentes reprises, au cours de cérémonies occultes, à caractère sectaire, par des individus en toges blanche ou rouge et arborant sur leurs tuniques, le symbole d'une pyramide inscrite dans un cercle. Ces tortionnaires, tenant parfois des crucifix, iront jusqu'à décapiter des enfants devant eux et placer leurs têtes sur des piques, autour d'une grande statue idole centrale ! Marie, l'une des enfants rescapée témoigne : « Il y avait un endroit à Paris, dont lui était le chef. Il disait qu'il était un grand mage et qu'il s'appelait "Bouknoubour". Dans cet endroit, ils portaient des grandes robes blanches avec des bords dorés (elle dessine ici un personnage portant une toge avec sur le buste un triangle dans un cercle). Puis ils faisaient des prières, ils violaient les enfants, ils leur faisaient peur... Il y avait plusieurs autres personnes qui nous violaient, ils nous endormaient avec des espèces de bouillies. Ils nous attachaient aussi sur des tables, puis nous frappaient ou, ils nous mettaient des aiguilles auprès des yeux pour nous faire croire qu'ils voulaient nous crever les yeux...» Il est aussi évoqué l'existence d'une salle, où les hommes violaient les petites filles et une autre où des femmes violaient les petits garçons. Les enfants auraient également subis des séances d'hypnose au pendule. On voit très mal comment des enfants pourraient inventer de tels récits et agissements, d'autant que leur témoignage retourne les tripes et que leur sincérité transpire à travers chacuns de leurs sanglots. Le reportage évoque l'existence d'un réseau pédophile qui bénéficierait de protections au sein des instances dirigeantes, de la justice et de la politique française. Un procureur évoque même en fin de reportage, l'existence de charniers d'enfants à proximité de Paris !

Le monstre d'Appoigny

Intéressons-nous maintenant à la sordide affaire du monstre d'Appoigny qui remonte aux années 80, où le couple Claude et Monique Dunand, organisaient des séances de sévices et de torture tarifées dans leur cave aménagée à cet effet. Au menu des réjouissances, des coups de cravache pour la modique somme de 200 francs, brûlures de cigarettes sur le clitoris pour 800 francs, perçages des corps à coups d'aiguilles pour 300 francs ou encore, décharges électriques. Il faut bien varier les plaisirs et les distractions... Les captives de ses tortionnaires sadiques étaient régulièrement violées et nourries avec de la pâtée pour chiens, certaines étant même forcées à boire leur urine ! Cette sombre histoire n'a connu un terme que suite à l'évasion providentielle de l'une des victimes ayant miraculeusement réussi à se soustraire des griffes de ces malades.

L'Affaire Dutroux

On pourra évoquer aussi la fameuse Affaire Dutroux qui a plongé en émoi toute la Belgique des mois durant. On a fait passé le sinistre Marc Dutroux, pour un simple prédateur isolé, alors qu'en fait il s'agissait bien plus d'un rabatteur et d'un pourvoyeur de chair fraîche, au service d'un vaste réseau impliquant de hautes personnalités et dont Michel Nihoul serait l'organisateur, jouant l'intermédiaire entre parents, souteneurs et pédophiles. On peut avoir accès au Dossier Dutroux "Bis" qui comprend les comptes-rendus et procès verbaux des témoins X interrogés par la police et qui fait 1235 pages. Ce dossier a par la suite été écarté par la justice, sans doute vu la teneur explosive des informations et des révélations qu'il contenait, ainsi que par la nature des personnalités impliquées. En effet, ce dossier laisserait entendre que des hommes puissants, situés à la tête de l’état, voir même dans la famille royale belge, mais aussi des industriels, des hommes d’affaire de haut niveau, des hommes politiques d’envergure, des magistrats, des gendarmes sont clients, consommateurs ou à la tête de ces réseaux. On y décrit des agissements abominables, effroyables de cruauté, de barbarie et de sadisme, des pratiques sexuelles hyper-violentes, des meurtres, de l’anthropophagie, de la coprophagie, de la zoophilie, et même des chasses à l’homme ! En outre, il faut savoir qu'autour de l'affaire Dutroux, il y a eu Pas moins d'une trentaine de témoins morts dans des conditions suspectes comme le démontre le livre de Douglas de Coninck, "30 témoins morts". Autant dire que cette véritable hécatombe n'aurai jamais eue lieu si seul Marc Dutroux avait été impliqué. Il y a eu 7 meurtre, 10 suicides, 5 accidents de la circulation et 8 cas de morts déclarés comme naturels.

Le témoignage récent d'Anneke Lucas, une victime de ces mêmes réseaux belges, réfugiée aux États-Unis, corrobore en tous points les témoignages des témoins X du dossier Dutroux de l'époque. Dans son livre de témoignageelle raconte que sa mère l’emmenait le soir dans diverses villas, manoirs, châteaux et autres appartements de luxe, parfois des bars, où des partouzes avaient lieu, avec des gens du gratin. Dans ces réseaux pédo-criminels, les enfants sont traités comme des marchandises. Elle écrit qu'elle a été forcée à assister à plusieurs séances de tortures, suivies de meurtres d'enfants et d'adolescentes… Elle aurait même été forcée de tuer une fillette, pour lui faire porter un sentiment de culpabilité à vie coupable. Nous touchons là au mal le plus profond, il existe vraiment des monstres ici-bas !

L'Affaire Outreau

Évoquons maintenant brièvement la fameuse Affaire Outreau, qui fut un simulacre de procès et de justice. Le scandale n'était pas là où on a bien voulu nous le faire croire… Cette affaire au grand retentissement médiatique, qui a tant défrayé la chronique a été instrumentalisée, pour faire jurisprudence et de pouvoir étouffer, discréditer, et nier à l'avenir, la parole des enfants, qui seraient subitement devenus de potentiels affabulateurs en puissance. Il s'agissait de désacraliser leur parole afin de ne plus avoir à la prendre en compte, ce qui donc extrêmement grave ! Le documentaire du journaliste à l'humanité Serge Garde, "Outreau, une autre vérité" ou encore le livre de l'ancien journaliste de l'AFP, Jacques Thomet, "Retour à Outreau, contre-enquête sur une manipulation pédocriminelle" racontent une tout autre affaire que le récit médiatique fait à l'époque. Une affaire bien plus complexe et nuancée que ce qu'il nous "en avait été présenté, à savoir, le scandale d'adultes innocents, outrageusement calomniés par de faux témoignages d'enfants. En réalité, les 12 enfants étaient reconnus victimes au procès de Paris, mais ont étés par la suite, véritablement malmenées par la justice, placés sous une terrible pression par les magistrats, se retrouvants même sur le banc des accusés lors des audiences ! Fabrice Burgaud, le juge d'instruction chargé d'instruire l'affaire, avait été traîné dans la boue et lynché en place publique, coupable d'une prétendue erreur judiciaire, tandis que d'autres avocats comme Dupont Moretti ont agit au service exclusif de leur propre gloire, au mépris de la justice et de la vérité. Les acquittés sont devenus de véritables victimes martyrs, certains bénéficiants même d'une réhabilitation cinématographique, comme l'huissier Alain Marécaux, avec le film "Présumé coupable" de Vincent Garenq, alors même que des témoins et petites victimes continuent de les accuser. À ce titre, le témoignage de Chérif Delay est déchirant et ne laisse aucun doute sur sa sincérité. Il y confirme la culpabilité des adultes, soi-disant innocentés et acquittés qu'ils avaient incriminé et l'existence à l'époque, d'un réseau pédo-criminel organisé d'adultes s'échangeant les enfants qui tournaient, d'abuseurs en abuseurs. Il s'agit là d'une mascarade de justice, d'un simulacre, où les petites victimes ont étés tout simplement méprisées et délaissées. Dans cette sordide affaire, après l'intégrité des enfants, c'est la vérité qui a été violée ! À vomir...

L'affaire Amidlisa

Plus récemment, on peut évoquer l'affaire Amidlisa, où il est question d'un puissant réseau pédocriminel sévissant dans le Var. Une affaire ubuesque, où une mère protectrice, Sophie Giuli, en portant plainte contre son mari, Éric Mignot pour des attouchements sexuels et de viols sur ses enfants, s'est retrouvée elle-même inquiétée par la justice, tandis que le père abuseur et tortionnaire profitait de largesses inimaginables. Pourtant, les graves accusations fondées de cette maman étaient appuyées par des rapports d'expertise médicaux. Dès le lendemain de son dépôt de plainte, Sophie s’était vu retirer en urgence la garde de ses trois enfants, deux garçons, 3 ans et 5 ans, et une fille, 6 ans pour les placer à la garde du père abuseur, sans que la justice n'enquête jamais sur les faits ! Sophie, sa mère, avocate et Jack Maillard, le beau-père ancien instituteur, ont été condamnés en première instance pour dénonciations calomnieuses et dénonciations mensongères de faits imaginaires, puis en appel, avant de se pourvoir en cassation et de finalement gagner. Après 10 ans de démêlés avec la justice, la mère finit par enfin être blanchie grâce à toute la pugnacité et la persévérance de l'avocate de la famille qui a produit dans le dossier des pièces démontrant sans la moindre équivoque, que les faits d'abus sur les enfants n'avaient jamais étés sérieusement examinés par la justice ! Par conséquent, cette dernière s'est trouvé dans l'incapacité de dire que les faits dénoncés par Sophie étaient faux. Mais toute cette affaire ne se résume pas à une simple histoire d'attouchements, puisqu'il est même question de pédocriminalité. En effet, les enfants ont non seulement dénoncé et cité plusieurs adultes comme étant leurs abuseurs, mais ont également parlé de plusieurs autres enfants victimes, et même de meurtres d'enfants commis en bande organisée ! Suite aux déclarations des trois enfants, qui ont été filmées par la famille de Sophie, on dénombre pas moins de 16 meurtres d'enfants commis sur une période de cinq mois. Ils ont parlé de films qui étaient tournés lors des abus, de trafics de CD Roms, de sortes de rituels meurtriers. Étant donné le nombre ahurissant de vices de procédure tout autour de cette affaire, il ne peut manifestement s'agir là que d'un puissant réseau, sous haute protection, avec des connivences évidentes auprès de la gendarmerie ou de médecins corrompus, avec des dysfonctionnements inouïs au niveau des procédures de justice.

Le témoignage des enfants Roches

On peut aussi parler du terrible et courageux témoignage vidéo daté de 2005 des enfants du magistrat Pierre Roches, Charles et Diane Roche, qui fut largement relayé sur la toile. Leur affaire se rapporte au serial killer Patrice Alègre, de même que ceux de leur propre père. Dans leur témoignage, Ils révélèrent les perversions sexuelles et les crimes rituels commis par des notables, des politiciens, des hauts fonctionnaires et des magistrats, tous affiliés à un groupe occulte. Charles Roche témoigne ainsi : « Notre père est venu nous trouver à Toulouse, alors que nous étions encore étudiants pour nous dévoiler ce que nous racontons dans les interviews et que nous publions sur différents sites internet, c'est-à-dire l'existence d'un groupe secret de gens de pouvoir, de tout type de milieu, de la politique, de la finance, du milieu médical, d'universitaires... Ce groupe secret recrute beaucoup dans le milieu judiciaire, et même les policiers hauts gradés y étaient très appréciés. Il s'agirait d'un groupe secret dont les activités consistent à mener toutes sortes de cérémonies dans le plus grand secret, où l'on conjugue des pratiques aussi déroutantes qu'unanimement dégoûtantes telles que la sexualité de groupe, la scarification. Il a évoqué devant nous des images pour faire se dresser les cheveux sur la tête ! Il nous parlait de chaires calcinées, de brûlures de cigarettes, de chaires transpercées. Il me disait que les personnes qui étaient torturées, parfois même tuées à l'occasion de ses séances... les personnes tuées n'étaient jamais consentantes et que parmi les personnes torturées, il y avait des malades qui réclamaient ce genre de traitement, et puis des personnes non consentantes, parfois des enfants, qui était d'abord torturés et puis mis à mort, le tout filmé et faisant l'objet d'un trafic de cassettes vidéo illégal qui s'échangeait à des prix fou sous le manteau. Il nous a dit que les proies de ce groupe de prédateur de la haute société étaient recrutées dans les couches les plus basses de la société parmi les catégorie de personnes que personne n'irait chercher. Il nous a parlé de prostituées, il nous a parlé de clodos, il a même parfois mentionner des étrangers en situation irrégulière... tout ce qui leur passait sous la main j'imagine, c'est-à-dire des gens, qui soient ont rompu les liens avec leur environnement, soit n'ont pas d'existence légale et donc en tout cas des personnes que personne ne va aller chercher à propos desquels, toute enquête sera vouée à l'échec. Et puis alors ! Bien entendu, les membres de ce groupe, de par leur position influente qu'ils occupent, sont à même dans le cas où certaines affaires menaceraient de sortir, et bien de les couper dans l' œuf, en manipulant, d'autant qu'il se tiennent tous par la barbichette ! » Diane, quant à elle, renchéri : « Il nous a donné de nombreux éléments, qui donnent la chair de poule et qui font froid dans le dos lorsqu'on les entend ! Il nous a notamment parlé de sortes de cérémonies et d'une philosophie qui est diffusée dans ce genre de groupe, une philosophie qui consiste dans le dépassement des limites humaines. Il nous a raconté comment ce groupe se livre à des activités criminelles (...) Disons que notre père, en faisant ces révélations a soulevé le voile de quelque chose de terrifiant. Il est décédé en février 2003, relativement peu de temps avant que l'affaire Alègre n'éclate au grand jour dans les médias. Depuis que cette affaire a éclaté, bon nombre de personnes ont tenté de discréditer cette affaire, de discréditer les gens qui souhaitait faire avancer la vérité. » Enfin, dans cet entretien, Pierre Roche nous éclaire aussi sur le mode de fonctionnement de ces réseaux sordides et élitistes : « Comment fonctionne cette secte ? On approche les gens qui ont de la puissance, si on a pas de pouvoir, on est pas intéressant… On restera piétaille ! On reste dans le troupeau ! Alors, à partir du moment où quelqu’un à du pouvoir, il peut servir… On créer un entre sois. On songe éventuellement à le recruter, du moment qu’on a décelé chez lui, bien entendu, la corruption morale qui fait de lui un membre propice et surtout pas quelqu’un qui pourrait faire éclater le groupe, ou dénoncer ce à quoi il a assisté. Donc on recrute des gens intéressants et chez lesquels on a décelé cette espèce de vocation… que je qualifierai de diabolique (…). On l’invite d’abord à des soirées moins extrêmes que ce à quoi la personne sera susceptible d’assister par la suite, mais au cours desquelles on l’enfer en filmant ce qui se passe dans ces soirées et en l’y faisant participer. Ce qui permet de s’assurer de la loyauté future du membre qui ne parlera jamais à personne. Puis, ensuite, on passe à des choses de plus en plus sérieuses. Et la morale, si Jose dire, l’idéologie sous-tend ce groupe et qui est très grave par rapport à ce qu’il révèle sur le fonctionnement réel de notre société. On raconte aux membres de ce groupe qu’en quelque sorte, toutes les règles qu’on leur a mis en tête depuis le début que ce soit l’école, dans la société, etc... sont des limitations à leur liberté et qui les empêche d’atteindre la quintessence du genre humain ! »

Les cédéroms de Zandvoort

On peut enfin évoquer les fameux cédéroms de Zandvoort en Belgique, qui constituent une indéniable preuve de l'existence de réseaux parfaitement organisés, d'une très grande ampleur et de dimension internationale. Il s'agit en effet de CDs contenant des dizaines de milliers de photos d’enfants abusés. Près de 200 enfants auraient étés identifiés et catégoriquement reconnus par les parents d'enfants portés disparus sur le territoire français. Contre toute attente, ils furent scandaleusement et superbement ignorés par la "justice" française, déclarant qu'il ne pouvait s'agir que de sosies ! Le dossier à été enterré par Elisabeth Guigou en 2002. D'après le journaliste Serge Garde auteur du livre" Le Livre de la honte", il y aurait au moins 20 cédéroms avec du contenu contenant des scènes de viols et de torture inouïe. Ils furent transmis par les journalistes à la justice et cette dernière n'a strictement rien fait !

Des disfonctionnements criants dans la justice

Des affaires et des témoignages bien documentés et aussi atroces que ceux-ci, on en retrouve quantité sur la toile. Elles mettent souvent en lumière, de manière récurrente et indiscutable, de profonds dysfonctionnements au sein de notre appareil judiciaire, avec des parents protecteurs qui se retrouvent inquiétés par la justice tandis que les victimes se retrouvent placées et livrées à la garde de leurs bourreaux ! Dans tous ces dossiers, on ne peut que constater, effaré et profondément indigné que les enfants ne sont pas entendus, et que tout est fait pour imposer le silence, tant aux victimes qu'à ceux qui les soutiennent.

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