Le braquage du Banquier, mainmise sur la France

« Quelle époque terrible que celle où des idiots dirigent des aveugles.» William Shakespeare

On a pu avoir le droit à une démonstration édifiante de cet aspect monolithique des médias pendant la campagne présidentielle du candidat de l'oligarchie, Emmanuel Macron, où une quasi-unanimité de journaux de la presse, tant écrite que télévisuelle que radiophonique, a propulsé sur le devant de la scène, de manière fulgurante un quasi-inconnu, lui consacrant près de 80 couvertures dithyrambiques... Là où les autres candidats, pourtant pour la plupart plus expérimentés dans la politique, se sont vu simplement accordé une 10 aines de couvertures, pour les plus chanceux !


Il s'agit là en fait, d'une sorte de braquage, d'un véritable coup d'état médiatique, où les médias ont imposé l'image d'un jeune et fringant candidat, d'un gendre idéal, d'un Golden Boy brillantissime, talentueux, un surdoué hors-pair, un être exceptionnel aux capacités intellectuelles supérieures, l'incarnation même de la réussite, dynamique, plein d'allant et d'audace, soit une promesse inespérée de renouveau, de rupture avec l'ancienne politique.

Les Français appelaient à ce profond changement de tous leurs vœux, après avoir pâti de la désastreuse politique du précédent président, François Hollande, dont la cote de popularité avoisinait le zéro absolu en fin de mandat !

Un traitement médiatique inédit totalement disproportionné, indécent et purement obscène... De la pure politique spectacle, au mépris de toute équité dans le traitement des autres candidats. Comble de l'audace, les médias ont fait passer cette élection pour un triomphe, un large plébiscite populaire alors que son électorat réel avoisine les 15% de la population française… et que lors du second tour des élections, 100 % des médias ont appelé à voter pour Emmanuel Macron.

Les médias ont sciemment menti, sans la moindre vergogne, sur le parcours si brillant de Macron, qui était en réalité assez laborieux, comme nous l'expose Juan Branco dans son édifiant livre "Crépuscule", qui expose toute l'insondable déliquescence et les mensonges éhontés de ce pouvoir.

Notre génie surdoué ayant échoué par trois fois au concours d'entrée de la prestigieuse École normale supérieure, suite à ce cuisant échec, il s'est alors rabattu sur Sciences Politiques à Paris puis l'ENA de Strasbourg. Cette école étant le lieu de reproduction des élites par excellence, dont la philosophie principale est d'apprendre le pillage tout azimut des richesses françaises dans l'énergie, les autoroutes, de tout ce qui fait le bien commun de la nation. Là encore, Macron a dû s'y reprendre à deux fois avant de réussir son concours d'entrée !

Les médias ont aussi prétendu que Macron avait soutenu en parallèle de Sciences Politique, une thèse de philosophie du droit sous la direction du philosophe Étienne Balibar. Sauf qu'il se trouve que l'intéressé n'en n'a gardé strictement aucun souvenir…

Celui qui a encore parlé le mieux, avec le plus d'honnêteté, et avec une certaine tendresse de notre fulgurant et fringant Jupiter, reste Alain Minc « Un banquier d’affaire doit être intelligent, souple, rapide et s’il peut être charmant, parce que c’est quand même un métier de pute... »

Autre scandaleuse arnaque  pendant la campagne présidentielle de 2017 : les médias ont décidé unilatéralement et arbitrairement de définir de petits et de grands candidats, alors même que les petits candidats désignés, développaient souvent des discours et des analyses des plus pertinentes. Ils  se sont alors vus complètement négligés, voir dénigrés ou moqués. Or, on sait bien combien le temps de parole est décisif pour remporter une élections. Les résultats des élections sont en effet directement corrélés au temps d'antenne et aux nombres de passages médias des différents candidats, il y a une correspondance parfaite entre les deux.

En outre, si les médias se montrent tout à fait complaisants avec certains, ils s'affirment insupportablement agressifs et font preuve d'une mauvaise foi à toute épreuve avec d'autres, ne leur laissant même pas l'opportunité d'exposer sereinement leurs idées, de développer un raisonnement construit ou même de simplement répondre sereinement à leurs attaques et questions incessantes. Le but recherché est alors manifestement de parasiter la parole de l'intéressé afin de la rendre parfaitement inaudible… Le candidat François Asselineau en a, par exemple, fait les frais à ses dépens, se retrouvant à chaque interview devant un véritable tribunal médiatique, l'accusant de complotisme délirant, de faire partie de l'extrême droite. Il a passé son temps à devoir se défendre et se justifier sans pouvoir rien développer de ses analyses.

Tout est pipé et verrouillé dans le jeu démocratique : les petits candidats doivent recueillir au moins 500 signatures de maires, s'ils veulent pouvoir proposer leur candidature aux présidentielles. Les maires subissent des pressions extérieures pour sélectionner certains candidats, sous peine de perdre de précieux financements pour leur commune. Ce quota de signatures à obtenir coûte que coûte constitue une sorte de plafond de verre infranchissable pour les plus petits candidats ! Les petits candidats disposent de très petits moyens financiers pour leur campagne, tandis que les gros candidats sont appuyés par de puissants oligarques qui les financent très généreusement.

Dans cette démocratie de marché et d'opinion, on ne cesse d'influencer les esprits, à grands coups de sondages, qui sont en réalité des outils d'ingénierie sociale pour orienter les choix de vote. Car, celui qui se rend maitre des médias peut prendre le contrôle de l'opinion.

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