Les propagandes idéologiques

L'ennemi extérieur


Un peu comme dans le roman 1984, le monde se partage en grands blocs antagonistes, en sphères d’influence qui sont en rivalité : Océania, Estasia et Eurasia. Ici nous avons les forces euro-atlantistes de l’OTAN, et les BRICS avec la Chine, la Russie, Inde en rivalité directe et au bord d'une confrontation militaire.

On brandi constamment le spectre d’hypothétiques et terrifiantes menaces qui chercheraient à déstabiliser, à mettre en péril, et même à renverser notre modèle civilisationnel occidental. Comme la Russie de Poutine, la Syrie de Bachar, ou tout autre pays non-aligné sur le modèle de développement occidental. On nous désigne sans cesse de grands satans, que l’on nous enjoint de haïr et de redouter, sous peine de pactiser avec le diable, avec l’axe du mal et de se placer de facto en ennemi déclaré de la civilisation et de toutes ses valeurs progressistes.
Soit, une vision bien partiale et très manichéenne du monde, dont la finalité est sans doute d’achever de nous convaincre de la supériorité incontestable de notre si beau modèle sociétal et de l’inestimable chance que nous avons tous d’y vivre... 

Sans doute aussi, pour que l’on l’accepte et le tolère mieux, sans broncher malgré tous les profondes injustices et dysfonctionnements qu’il génère...

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